HNN News
Alerte HNN People: Bal huppé sur Coruscant ! Comme toujours, le Moff von Rosenhart a su s'entourer du gratin de la haute société impériale mais qui est la mystérieuse beauté au bras de l'amiral Reige ?
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Aller en bas
avatar
Invité
Invité

Yova Djelso Empty Yova Djelso

Dim 14 Mar - 22:01



Equipement :


Sabre Laser à lame rouge: Conçu sur une planète hors de Dathomir et ayant très certainement appartenu par le passé à un ou plusieurs autres porteurs avant elle, le sabre rouge de Yova lui a été offert par sa mentor en cadeau dans la seconde moitié de son apprentissage entant qu'aspirante. Bien sûr, la jeune femme dû prendre un temps pour le manier, ce dernier changeant drastiquement de son maniement de la lance de bronze. Néanmoins, ce dernier fut une étape clé dans son appréhension et sa maîtrises de ses techniques futures lorsqu'elle deviendra traqueuse. Fait d'un alliage de métaux couleur bronze mat aux saturations irrégulière de forge onduleuse gris foncé mêlé à des parties de cuire en peau de reptile noir, le sabre de Yova est suffisamment long pour qu'elle puisse le manier à deux mains, tout en restant d'une longueur moyenne. Toutefois, le pommeau reste de forme arrondie, si bien qu'à défaut de provoquer une blessure ouverte en frappant par ce dernier, il pourrait très certainement assommer.

Outre d'eau: Partir en mission un long moment nécessite certaines choses simples, mais pourtant nécessaires, comme se déshydrater. L'outre faite en peau de veshet de Yova a été fabriqué selon le savoir faire et les traditions de son clan. Elle en emporte toujours une lorsqu'elle doit partir quelque part. A défaut d'en avoir besoin directement, il est toujours utile d'avoir de l'eau sur soit dans des situations aussi variées qu'imprévisible.

Couteau de chasse: Bien que cela fait un moment que Yova n'a plus chassé, elle garde précieusement son couteau sur elle sali par le temps et le sang des différentes bêtes et personnes qu'elle a blessé ou tué avec puis essuyé. Il est toujours utile pour pouvoir trancher quelque chose, assassiner discrètement, ou encore pour allumer un feu avec l'aide d'un silex.

Silex: Un silex de taille moyenne que Yova utilise pour préparer ses feux de camps. Elle l'utilisait lorsqu'elle chassait en campant loin du camps lorsqu'elle était aspirante et le garde précieusement lorsque l'absence de technologie à proximité sur ses lieux d'action l'empêche d'accéder au confort de base, comme à la chaleur durant la nuit, à la cuisson des aliments ou à la lumière. Un outil tout à fait archaïque et pourtant bien pratique lorsque la situation le nécessite.

           

Description physique :



Connue pour ses cheveux légèrement onduleux auburns clairs et pour ses yeux noisette au regard solennel et presque protecteur, ces deux aspects ainsi que son comportement lui auront valu avec le temps le surnom de la Veilleuse Brune. Sa peau blême aux contours des paupières sombres ainsi que ses peintures tribales rougeoyantes permettent de la distinguer entant que membre des Sœurs de la Nuit. Ses cheveux sont attachés à l'arrière et laissent filer deux longues mèches le long de ses épaules ornées de bagues perlées écarlates. Deux autres mèches entourant les cotés de son crânes ornes quant à elles de petites barrettes de bronze tribal.
Les vêtements de la jeune femme quant à eux sont le plus souvent composés d'un haori sanguin à chaperon aux fibres de soie tressée selon les matériaux et les traditions des Sœurs de la Nuit. Certaines parties en cuire, comme ses brassards, son ceinturon ses bottes et les protections de ses hanche sont brodées en peau de reptile noir d'encre, tanné avec finesse. A cette tenue s'ajoute un pagne serti orné de parures tribales gravées par gaufrage.
Par delà ces éléments, la sorcière de Dathomir est une femme de corpulence moyenne mesurant près d'1m70, et à la musculature fine mais légèrement marquée. Une cicatrice lattérale peut être remarquée à son cou en étant particulièrement attentif, mais ce dernier est souvent peint de trois pointes de peintures tribales couleur cendre afin de dissimuler comme elle peut cette balafre disgracieuse.

             

Description mentale :



Si l'on devait décrire Yova Djelso en quelques mots, les termes sérieuse, contrite et fantaisiste seraient sans doute les plus pertinents. La jeune femme voue son obédience à son clan, le clan de la Montagne Dormante et à ses sœurs. Par conséquent, elle fait du bien être de son clan ainsi que sa protection un profond sacerdoce, bien qu'en apparence, Yova se veut à la fois calme, mais paradoxalement dotée d'un sens de l'humour certain qui la rend tout aussi douce qu'amusante dans sa façon d'être. En effet, bien qu'animée par un sens du devoir et un amour profond pour son clan, Yova se contente de garder cette idolâtrie pour son clan et ses traditions au fond d'elle et ses méditations pour laisser paraitre auprès de ses interlocuteurs une jeune femme calme mais sociable et toujours prête à engager la conversation si on le souhaite. D'une nature patiente, il n'est pas rare de voir comme une lueur dans son regard au moment de converser avec elle, comme si elle tentait de lire en chacun. Cependant, ce regard n'est en rien un regard juge, mais au contraire, un regard solennel et avenant, comme si elle essayait de déceler la force de la personne avec qui elle dialoguait avant ses défauts.
Cependant, bien qu'ayant une certaine facilité à s'ouvrir au dialogue, et qu'il n'est pas rare qu'elle puisse faire preuve d'un certain sens de l'humour, Yova n'en demeure pas moins une personne pragmatique qui lorsqu'elle doit agir au nom de son clan sait mettre de coté son masque social pour agir avec sérieux et humilité. L'humilité est par ailleurs l'une des qualités premières de la jeune femme. Se sachant bien moindre au sein de la galaxie, malgré ses pouvoirs surprenants liés aux arcanes des Sorcières de la Nuit, elle n'a que bien peu d'orgueil. Malgré tout, quand bien même son égo est une chose bien secondaire pour elle, protéger les siens est une bien plus importante.
En effet, venir à menacer ou agresser son clan ou ne serait-ce que l'une de ses sœurs peut valoir les foudres de Yova, qui ne manquera pas de rappeler à l'ordre le belligérant ayant eu le malheur d'insulter sa culture, sa "famille" et ses traditions. Mais si on venait à persister, cet énervement pourrait vite passer de verbale à physique, bien que ce genre de situation est assez rare.
Yova Djelso demeure toutefois une Sœur de la Nuit très disciplinée, sans pour autant en être aveugle et coincée, qui se veut à la fois protectrice et réfléchie, voyant son amour pour son clan comme une cause, un éveil spirituel ineffable.

Concernant ses opinions quant aux différentes factions ainsi que sur le plan géopolitique, son amour du clan fait qu'elle placera toujours son clan avant le Consortium Eternel. Toutefois, Bien que n'étant pas une politicienne, Yova a bien conscience des enjeux géopolitique auxquels sa planète et les siens sont directement et indirectement confronté, si bien qu'en présence de représentant du Consortium Eternel, elle saura se montrer déférente, sans pour autant se montrer trop appuyée dans cette posture, voire en témoignant d'une légère retenue cordiale, afin de bien faire comprendre que ses engagements répondent en premier lieu aux intérêts de son clan ainsi qu'aux ordres de sa matriarche, avant toute chose. C'est également une manière pour elle en présence de personnes extérieures au clan de témoigner indirectement auprès de ces dernière d'une réponse martiale certaine si quoi que ce soit venait porter atteinte au clan et à sa matriarche.
En somme, Yova garde une entente cordiale avec le Consortium Eternel qu'elle voit d'avantage comme des alliés objectifs avant d'être de véritables étrangers à son clan. Cependant, Yova garde à l'esprit que quoi qu'on en dise, le Consortium, bien que puissant de par son territoire, ses effectifs ainsi que sa technologie et son armement a d'avantage besoin de Dathomir que Dathomir n'a réellement besoin d'eux sur le plan géo-stratégique. En ce sens, Yova considère que le Consortium ne fait qu'exposer Dathomir dans une guerre qu'elle n'avait nullement besoin de mener jusqu'à son alliance avec le Consortium, mais que d'un autre coté, dans l'état actuel des choses, il est hélas préférable de se faire des alliés du Consortium, plutôt que des ennemis. Au quel cas, elle sait bien que ce serait les alliances extérieures qui viendraient à leurs portes et apporter la guerre sur leurs terres.

En ce qui concerne les autres disciplines d'allégeance sith, elle décrit mot pour mot les sith héritiers de Korriban et de sa philosophie comme étant des cuistres individualistes destinés à n'être que les bons petits soldats soumis à la volonté des Hapiennes. Au bout du compte, si le Consortium venait à remporter la guerre, Yova est certaine que les sith subiront les affres de leur politique eugéniste, tant et si bien qu'elle est persuadée qu'un jour, ils seront voués à de nouveau disparaitre, sois sous la régulation des Hapiennes de par une certaine incompatibilité fondamentale entre leurs valeurs ainsi que de leur vision de l'authentique auctoritas qui de par nature ne peut reléguer les siths suivant l'héritage de Korriban qu'au rend de pions nécessaires, mais trop aveuglés par les morceaux de pouvoirs distribués par miettes ainsi que par leur petit renouveau pour réaliser l'étau dans lequel ils se sont enchainés. C'est du moins ce que Yova suppose d'eux, mais malgré tout, elle a beau trouver les siths de Korriban pathétique, elle a tout de même de la compassion pour ces derniers.
Pour les Hapiennes que Yova considère comme les réelles gagnantes de ce consortium de par leur statut et ce que cela impliquera en cas de victoire totale, Yova les craint tout autant qu'elle les respecte malgré tout. Elle admire la faculté de ces dernières à avoir pu consolider un véritable empire imposant sa domination, jusqu'à jouer de leurs influences et de leurs aura pour ainsi imposer sa domination sur les sith ainsi que les mondes que ces dernières souhaitaient ajouter à leurs atouts géostratégiques et comment imposer de manière violente mais efficace la crainte en cas de refus. En soit, Yova ne déteste pas vraiment les Hapiennes. Elle regrette que leurs jeux de pouvoirs au sein de la galaxie ait pu contraindre Dathomir à se retrouver indirectement exposée en un sens dans ce conflit, ce qui selon Yova est un grand risque pour Dathomir et par extension pour son clan, néanmoins, cela représente pour elle une épreuve assurément voulue par les grands esprits dans le but de transcender les efforts que les sœurs de la nuit ont pu réaliser jusqu'ici pour poursuivre leur héritage. Au fond, Yova aimerait que cette guerre s'estompe et que Dathomir retourne à l'écart de ces conflits pour ainsi être de nouveau préservée, mais une partie d'elle assume à contrecœur cet état de fait. En ce sens, Yova admire tout autant qu'elle craint les Hapiennes et leur pouvoir hégémonique. Bien qu'elle ne partage aucunement leur gout traditionnelle pour l'avancée technologique, elle respecte leur idéal de perfection bien qu'extrême qui à son sens traduit chez elle une puissance réelle qu'il faut savoir autant respecter que redouter. En ce sens, Yova aura toujours plus de respect pour une Hapienne que pour un représentant des siths de Korriban.

De ce fait, en ce qui concerne l'empire, selon Yova, bien qu'il est d'expérience nécessaire de ne jamais sous-estimer un adversaire, même endormi, ce dernier n'est pour l'heure actuelle pas un ennemi véritablement redoutable tant il ne dispose que d'effectifs réduits en comparaison de l'époque de son apogée. Elle aime à penser que l'empire n'est qu'une nation profonde en état de photosynthèse, passant son temps à survivre malgré elle en maintenant ses effectifs et son armée en place afin de se voiler le fait qu'en définitive, elle n'est plus que l'ombre d'elle même, une ombre qui a besoin de montrer les crocs qu'elle n'a pas pour tenter de s'imposer un semblant de légitimité. Elle va même jusqu'à se moquer volontiers d'eux, les désignant mot pour mot comme des fanfarons en uniforme se pavanant dans les restes de leurs vaisseaux inspirés d'une époque révolue. Elle se dit qu'au fond, heureusement pour eux qu'ils ont le soutient des Chiss, autrement, leurs flottes ne seraient qu'un lointain souvenir, selon Yova. Elle est donc d'avantage amusée quand il est question de l'empire, mais sait qu'ils demeurent malgré tout des ennemis objectifs en plus d'être un danger qu'il vaut mieux éviter de trop sous-estimer.

Concernant la République Galactique, Yova la redoute plus que tout, en plus de la considérer comme en tout point absurde. Elle ne voue pas réellement de haine envers la République, bien qu'elle les méprise de par leur statut d'ennemi, mais également parce qu'elle sait que leur armée de clone, ses moyens, ses alliances diverses et son soutient des jedis représentent l'ennemi principal de ce conflit à ses yeux qui pourrait aussi bien risquer de percer leurs lignes de défense et mettre à mal leurs rangs. Yova a développé une certitude: si un jour, le conflit venait aux portes du Consortium Eternel, jusqu'à toucher directement Dathomir, ce seraient les flottes de la Réplique et leurs jedis qui viendraient fouler en premier le sol de Dathomir et apporter la mort sur leur planète. La traqueuse du clan de la Montagne Dormante considère donc que tant qu'elle peut frapper la République, même de manière infime, elle le fera, ne serait-ce que pour les contenir et parce qu'il suffit d'un jedi pour tuer une sœur de son clan. Tuer un jedi ou un puissant agent de la République, pour Yova, c'est s'assurer une vie potentiellement préservée au sein de son clan, même si cela n'est que superstition. Néanmoins, Yova n'est pas non plus une assassin irréfléchi. Elle ne frappera qui si on lui en donne l'ordre et si le contexte l'y oblige. Autrement, il ne lui viendrait malgré tout pas à l'esprit de foncer tête baisser à l'assaut d'un jedi et ainsi manquer de créer des représailles  de par son acte inconscient. Mais en ce sens, la République ainsi que les jedis sont pour elle le risque, le danger du consortium et par extension, celui de Dathomir, c'est l'ennemi qu'il faut redouter avant que ça ne soit lui qui nous tue.

A propos du Protectorat Mandalorien, Yova ne les connait hélas pas suffisamment pour dresser un avis réfléchis les concernant. Elle admet admirer les histoires les décrivant comme un peuple fier qui a su faire face aux jedis en dépit de leur méconnaissance de "la magie", ainsi que leur attachement aux traditions et à une certaine éthique de clan qui n'est pas sans lui rappeler en partie sa vision clanique de Dathomir. Cependant, comme elle ignore si ces dires sont fondés ou non, n'ayant vu de Mandalorien que des représentations picturales, elle ne préfère pas se laisser influencer par une vision sans doute altérée par des récits peu raccords avec la réalité une fois confrontée à elle.

Quant à l'Apex, Yova considère ce dernier comme une zone grise nécessaire dans la galaxie, comme partout et qu'en un sens, bien que porté sur différents syndicats du crime, il vaut mieux disposer d'une zone divergente comme celle ci que de tomber dans une zone de contrôle trop grande pour ces quatre grandes puissances que représentent à la fois le Protectorat Mandalorien, l'Empire, la République Galactique et le Consortium Eternel. Difficile également pour Yova de se faire un avis les concernant, sachant que l'Apex n'a pas un paradigme réellement univoque. Malgré tout, elle avoue avoir de la curiosité à l'idée de se rendre un jour dans un monde sous la juridiction de l'Apex.

Enfin, au sujet de ses semblables sur Dathomir, que ce soit son clan, ses sœurs ou encore l'héritage que ces derniers éléments renvoient, aux yeux de la jeune femme, toute sa vie a été consacrée à ces derniers et dans l'amour de ces derniers. Elle garde un lien très fort de l'héritage du clan de la Montagne Dormante ainsi que de tout ce qu'il implique. Pour Yova, Dathomir n'est pas non plus une terre sainte, bien au contraire. Quiconque y a vécu assez longtemps sait que la moindre imprudence peut être fatale tant les pièges naturels de cette planète sont perfides et savent frapper douloureusement les insouciants. A l'inverse, s'ouvrir à cette faune remarquable permet aussi bien d'acquérir des connaissances plus profondes qu'elles n'y paraissent de prime abord. Ainsi, la planète est une immense mise à l'épreuve constante dont la richesse échappent aux incrédules et aux étrangers de Dathomir. Mais une fois que l'on accepte cette symbiose avec la planète, de la comprendre et de faire corps avec elle, on ne peut qu'en ressortir plus forte, plus humble, mais surtout plus éclairé sur l'équilibre de la nature et de la magie. La violence pure n'existe pas, l'altruisme parfait encore moins, seul l'acceptation de l'ensemble d'un monde et de tout ce qu'il implique permettent une compréhension réelle de ce dernier.
C'est en partant de ce postulat que Yova considère qu'en un sens, elle a conscience que la nature de Dathomir et les dangers que la planète recèle  sont des dangers potentiels si on ne prend pas la peine de bien les connaitre et les appréhender. Mais à contrario, savoir se faire humble, comprendre et accepter ce qu'est Dathomir aussi bien physiquement que métaphysiquement, c'est accéder à la richesse même de Dathomir qu'à sa connaissance peu d'autres planètes peuvent offrir le luxe d'appréhender.
C'est en un sens cette mise à l'épreuve constante que confère cette planète mêlé à ses souvenirs qui font que Yova est particulièrement attachée à Dathomir et encore plus à son clan, lui qui lui a offert les clés de compréhension de ce monde et le moyen de faire corps avec lui pour mieux être à son tour une part de Dathomir, voire une gardienne de son héritage.
La sœur de la nuit aux cheveux auburns considère que seule, son existence n'a que bien peu d'importance, elle ne serait qu'une coquille sans âme, une branche d'arbre à la dérive dans une rivière, loin de ses origines. Mais liée au clan, elle trouve une raison d'être, une légitimité à disposer de ses connaissances pour les mettre en pratique. Ce que le clan lui a offert, Yova considère qu'elle doit le rendre par son rôle et la protection qu'elle confère à sa modeste échelle au clan de la Montagne Dormante et de manière plus large aux Sœurs de la nuit, bien que par définition, son clan passera toujours avant les autres. Cependant, Yova ne considère pas cette situation comme une dette qu'elle devrait payer auprès des siens. Selon elle, penser ainsi reviendrait à ne pas comprendre le rapport qu'elle entretient avec son clan. Pour elle, penser ainsi, c'est simplement faire corps avec le clan qui est une partie d'elle, tout comme elle est une partie du clan. En un sens, elle se perçoit comme une modeste prolongation du clan. Cet état de fait humble la rend aussi fière de le servir qu'animée d'un profond sentiment de plénitude chaque fois qu'elle peut contribuer à le faire vivre. Penser à quitter le clan est juste aussi inconcevable que de désirer se donner la mort. Son appartenance pour elle est quelque chose de toute aussi naturelle qu'évident.
Pour Yova, la question n'est jamais "quels sont mes intérêts dans tout ça", mais bien au contraire "comment puis-je contribuer aux intérêts du clan, de mes sœurs et de ma matriarche ?" A son sens, ce n'est absolument pas de la servitude au même titre que de l'esclavage ou une soumission hiérarchique comme on peut en trouver à l'extérieur des systèmes prétendument "plus civilisés", ce n'est que de l'amour ainsi qu'une posture naturelle des choses, une fierté de savoir découvrir et accepter sa place au sein de cet héritage, voir tout cela évoluer et contribuer à faire vivre cet ensemble. Yova n'est pas unique, le clan lui n'est qu'un de par sa paradoxale multitude de membres contribuant à le faire exister naturellement. Yova n'est pas Yova, le clan est le tout et Yova est une partie de ce tout. En ce sens, chaque jour, chacun de ses actes, chacune de ses pensées et chacun de ses gestes sont une articulation du clan selon elle, permettant à ce dernier de vivre et de poursuivre son héritage.
Bien que le terme servir est en un sens galvaudé aux yeux de la jeune femme, servir le clan de la Montagne Dormante et de manière plus large l'héritage des Sœurs de la nuit est une évidence mêlée à une certaine fierté qui rend Yova complète. Néanmoins, malgré ce profond sacerdoce que la traqueuse se fait de son clan ainsi que son profond attachement à ce dernier, elle ne l'admettra jamais de manière explicite, mais son attachement à ses soeurs et à sa matriarche sont tout aussi profond, voire possiblement prioritaires au fond d'elle, là où elle tentera de se convaincre du contraire. Bien entendu, elle agira toujours dans l'intérêt de son clan en priorité, néanmoins, si cela revient à se faire au prix de la mort d'une partie de ses soeurs, bien qu'elle sera prête à accepter cet état de fait, elle ne pourra s'empêcher de ressentir un profond vide, mêlé à une profonde tristesse qu'elle contiendra difficilement. Sa discipline quasi-martiale font qu'elle sera bien souvent en mesure de faire face au poids de telles pertes, néanmoins, l'impact que cela peut induire sur elle pourrai s'avérer bien plus grand et lourd qu'elle ne le pense, tant et si bien que pour l'heure, Yova demeure une personne disciplinée et tout à fait apte à poursuivre son rôle auprès de son clan sans encombre, mais à trop effriter la pierre, même la plus solide des roches finira tôt ou tard par éclater.


         
         

Histoire :


Née et élevée sur Dathomir selon les traditions ancestrales de Dathomir, Yova Djelso a vécu l'ascension d'Akara, passant de sœur plus âgée au rang de Matriarche. Elle a donc vécu cette transition paisible d'un cadre tribal à un milieu où se côtoyèrent d'avantage traditions et avancées technologiques. Bien que craignant qu'un tel apport n'endorme bien trop rapidement leurs connaissances au profit d'une paresse, voire d'un oublie progressif de leurs savoirs, Yova finit par admettre, bien qu'étant jeune qu'en période exceptionnelle telle que le veut la nouvelle polarisation géopolitique, l'usage de technologies plus avancées est hélas nécessaire, à condition que cela ne serve qu'on s'assurer la protection de Dathomir lors des guerres prochaines.

Yova fut initiée au maniement de la lance par ses ainées lorsqu'elle fut en âge de la manier, ainsi qu'à l'usage de la magie obscure du clan, selon les traditions enseignées par les Gardiennes du Savoir. Elle fut cependant élevée et initiée principalement par Yuhji, sa mentor, une ancienne traqueuse du clan qui s'était alors reconvertie en chasseuse, suite à une traque lui ayant laissé de lourdes séquelles en son cœur, mais jamais elle n'acceptait de partager à Yova le fin mot de ces dernières. C'est notamment l'influence de Yuhji qui la conduira à développer un style de maniement du sabre spécialisé dans le Shien et le Reverse Shien, bien que la jeune Yova appris de son éducatrice que si un jour elle souhaitait embrasser la voie de la traque, le Reverse Shien serait un atout de poids, à ceci prêt qu'elle sache frapper vite et garder l'ascendant sur sa cible.
Lorsqu'enfin, sa mentor lui permis d'acquérir un sabre laser, Yova comprit que son entrainement arrivait dans une phase décisive et qu'elle devait donc redoubler de sérieux dans son apprentissage, appréhendant cette nouvelle arme avec autant de sérieux que de pression face à une telle arme aussi redoutable que particulière. Elle apprit alors à ne faire qu'un avec son environnement, à apprendre de la faune de Dathomir dont s'inspire leurs arcanes et leurs connaissances les plus profondes, jusqu'à traverser le voile séparant leur monde à celui des esprits pour mieux entendre et respecter ses derniers, en échange de quoi peut être répondront-ils à ses appels et à ses incantations. Mais par delà tout ça, Yuhji n'eut que trop peu besoin de lui inculquer le rapport métaphysique qu'entretenaient les Sœurs de la nuit avec Dathomir et sa nature. Yova le compris bien assez vite en observant que ses mouvements, ses instincts et la majeure partie de ce qu'on lui enseignait était emprunté à diverses créatures de ce monde, tout comme au reste de sa nature sauvage. Ce constat permis bien vite à Yova de se construire autours de cet état de fait, comme une partie de Dathomir et donc une partie du clan.

Ce même clan était également une source intarissable d'enseignement pour Yova durant son enfance. Entretenant toujours de bons rapports avec ses sœurs, malgré certaines rivalités enfantines et la nature calme de la jeune fille qu'elle était qui se retrouvait bien vite contrebalancée par des sarcasmes parfois difficiles à apprécier pour certaines de ses sœurs lorsqu'elles étaient visées. Yova ne se montrait cependant jamais acerbe gratuitement. Pour elle comme pour le reste de sa vie, les choses sont assez simples. Si l'on est cordial et sympathique avec elle, elle le sera également, mais si on veut jouer aux durs ou aux arrogants avec elle, elle le sera tout autant. Cet état de fait amusait plus Yova qu'autre chose, car elle n'en voulait jamais réellement à certaines de ses sœurs lorsque la colère altérées les mots qu'elles pouvaient avoir dans leur jeunesse à son égard, tout comme elle garde une enfance très satisfaisante. Mais Yova demeurait toujours d'une nature assez paisible, sans pour autant en être effacée, si bien que bien qu'elle restait sans mal intégrée au sein des groupes de ses jeunes sœurs, elle était en un sens comme une nature calme et solitaire au sein du groupe, parvenant à nouer de discrètes complicités sans jamais se montrer extravagante. De ce fait, bien rares étaient les jeunes filles du clan à avoir des différends avec Yova et lorsqu'ils en avaient, ses sœurs savaient qu'il y avait de fortes chances que le problème viendrait d'avantage de la personne lui faisant face. Bien que ces situations conflictuelles entre certaines sœurs étaient rares, elles arrivaient malgré tout, et cela permis à Yova de mettre à l'épreuve sa personnalité face à celles des autres en cas de conflit, et bien que sur le moment, elle n'en gardait que de l'amertume, une fois devenue adulte, elle en tira un certain enseignement qu'elle trouvait bien utile une fois confrontée à l'extérieur.

Cet enseignement fascina de longues années Yova qui se sentait bien vite dans son élément à mesure qu'elle apprenait et mettait en pratique ce qu'on l'enseigné. Cette fascination et son amour pour ces préceptes des siens lui facilitèrent alors la tâche. Elle ne voyait alors pas cela seulement comme un devoir d'apprentissage, mais comme un plaisir profond.

Hélas, ce n'est pas parce que l'on aime notre discipline que l'amour rimera avec perfection. En effet, il lui est déjà arrivé dans sa jeunesse de subir de graves échecs. On dit que les erreurs font partie de l'apprentissage, mais certaines erreurs furent parfois lourdes de conséquence, comme un triste soir de chasse où, alors qu'elle devait contrôler l'esprit d'une créature pendant que trois de ses sœurs tenaient en joue le rancor, l'hésitation fit lâcher à Yova son emprise sur la bête, si bien que le monstre en riposta violemment contre ses sœurs. Deux d'entre elles furent gravement blessées et l'une d'elle fut tuée sur le coup. Ce terrible échec aurait pu l'inciter à se laisser ronger par la culpabilité, jusqu'au point de vouloir abandonner son enseignement au profit de tâches beaucoup moins lourdes de responsabilité, comme le tannage ou la méditation.

Toutefois, la volonté et l'acceptation de Yova furent telles qu'elle fit le choix d'assumer pleinement ses erreurs, prenant alors son couteau de chasse pour s'infliger une violente entaille au cou et avec cette dernière, elle trempa une mèche de ses cheveux dans son sang avant de la confier à ses ainées ainsi qu'à ses deux sœurs blessées par sa faute et leur demanda alors d'élaborer un totem afin d'infliger autant de souffrance qu'elles le souhaitaient à l'aune du poids de son échec. Voyant la détermination et l'acceptation dans son regard, aucune ne considéraient comme utile d'en venir à pareil supplice, mais trois d'entre elles firent le choix de répondre à cet appel, soit pour mettre en avant la stupidité d'un tel choix aussi cuistre que fallacieusement grandiloquent à leurs yeux, soit pour effectivement punir cet échec. Une fois fait et après une nuit à se remettre du poids des douleurs infligées qui la plongèrent dans un état de fièvre certain, Yova se décida à reprendre son entrainement normalement.

Depuis ce jour, ses erreurs ne furent jamais trop lourdes de responsabilité et elle mit un point d'honneur à toujours apprendre de ces dernières, mais à ne jamais abandonner sous prétexte qu'elle pense avoir touché le fond. Cela lui permit avec le temps de traverser les épreuves jusqu'à devenir une authentique Sœur de la Nuit, jurant fidélité au clan et à ses sœurs avec qui elle noua un lien très fort.

Mais bien avant le jour où Yuhji lui fit passer les dernières épreuves afin de déterminer sa valeur entant qu'authentique Sœur de la nuit, bien que Yuhji ne comptait pas s'opposer au choix de la jeune fille quant au fait de possiblement devenir une traqueuse, elle la questionna toutefois avec insistance sur le fait de savoir si cela était réellement la voie qu'elle avait choisi, tout en se refusant à lui faire part de son ressentiment, de peur de trop influencer son choix. Ce qui avait en partie convaincu Yova dans l'idée d'embrasser la voie de la traque, c'était le fait de tenter de comprendre l'aspect effacé et presque amer de sa mentor qu'elle n'a que trop rarement vu sourire, mais également parce qu'elle voyait là en un sens le meilleur moyen de protéger son clan des menaces de l'extérieur. L'enfant avait posé le pour et le contre, et cette réflexion n'en était que renforcée dans ses convictions en grandissant, tout et si bien que devenir traqueuse était une évidence pour elle. Son maniement de l'arme influencé par le Reverse Shien de son enseignante et la philosophie lui indiquant d'agir avant de subir l'incitaient à comprendre que pour Yova, le meilleur moyen de veiller sur son clan demeurait de vaincre l'imprévisible, que ça soit en traquant les traitresses du clan tout comme ses ennemis, à défaut de craindre les menaces potentiels sans pouvoir réagir. En un sens, ce rôle avait dans sa posture quelque chose de rassurant pour Yova. De ce fait et en raison de la profonde conviction qui animait sa protégée, Yuhji consentit à poursuivre sa formation tout en lui enseignant la voie de la traque, comment profiter pleinement des atouts du Reverse Shien ainsi que de son élément pour traquer sa cible et lui porter le coup fatal. La nécessité de ne jamais faire s'éterniser un combat au risque d'être déjà exposé à une mort certaine, savoir nouer les instincts premier du chasseur qui doit être celui qui choisit le terrain et non la proie ainsi que différents aspects plus intimistes qui concerne ce rôle, sans pour autant rentrer grandement dans les détails. Yova a énormément appris de Yuhji, mais apprit bien vite qu'elle devait également apprendre d'elle même et de sa propre expérience, au quel cas, elle ne ferait que demeurer une ombre de Yuhji pour mieux répéter ses erreurs. Elle se rappelait sans cesse ceci, elle n'était pas Yuhji, mais Yova et elle se devait non pas de dépasser son maître, mais au moins de se développer par delà son maître afin d'effacer comme elle le pouvait la prévisibilité qui, comme le répétait bien souvent Yuhji, était la piste première qui mène le chasseur jusqu'à sa cible jusqu'à l'abattre. Vaincre les habitudes trop grandes et les mouvements prévisibles, c'était en un sens une étape nécessaire pour rester la traqueuse et non la traquée, un peu comme effacer ses traces pour que le rancor traqué ne devienne jamais le chasseur suivant sa piste dans l'ombre.

Mais bien au delà de son rôle de traqueuse, la traque n'était jamais réellement une fin en soin. Elle se considérait d'abord et avant tout comme une membre du clan, garante comme ses sœurs et sa matriarche de son héritage et de la longévité de leur communauté.

Pour elle tout était simple, sa vie n'avait d'égale que celle de ses sœurs et de son clan. Elle qui avait enduré le poids de la culpabilité de la mort d'une jeune sœur et des blessures d'autres, elle usa de ce souvenir comme d'une limite à ne jamais franchir un jour, pour que de par sa main et avec l'aide et la confiance de ses sœurs, le clan de la Montagne Dormante perdure.

Elle devint alors une traqueuse à l'âge de 23 ans. Elle partit donc avec l'aide de ses autres sœurs traqueuses à la poursuite des fuyardes et des ennemis du clan, capturant ou tuant les traitresses ainsi que les ennemis manifestes du clan de la Montagne Dormante. Au cour de son périple, il lui arriva parfois de voir la mort d'une de ces sœurs suite à une mission que se passait mal, en raison de la résistance de l'ennemi, voire de son surnombre imprévu. La culpabilité de la jeune Yova refit alors surface, bien qu'elle parvint à mieux l'appréhender, finissant par admettre que les imprévus sont hélas le fardeau des traqueuses tout comme leurs conséquences et qu'il était nécessaire de s'y préparer.

Puis vint le jour d'une mission très particulière qu'elle notifia en ses termes dans son journal:

**

"Par un calme crépuscule au ciel ocre, nous parcourions mes sœurs et moi même, par delà les steppes des montagnes pourpres, une dense drapée de hautes herbes chaudes caressées par le vent et entourées par le frémissement des branches des conifères calcinés. A mesure que nous progressions dans cette vaste étendue de végétation oscillant entre la vie et la ruine, l'une d'entre nous se mit à hurler et s'enfonça dans la bruyère. Khadraj prit alors sa hache à la main  et interrogea d'un ton grave chacune d'entre nous afin de savoir qui avait bien pu crier. Enfin, je vis une immense arachnide traverser les herbes avec hâte et rudesse. Alors que j'observais les rangées d'yeux noirs et chitineux de la créatures aux pattes aiguisés et que je tentais d'en prendre le contrôle pour mieux apaiser ses instincts meurtriers, une force inconnue rejeta l'arcane dont je fis usage, jusqu'à m'en bouleverser l'esprit l'espace d'une seconde. Durant ce court laps de temps, la bête venimeuse se pencha pour mieux s'élancer sur moi, ses huit pattes et son dard acérés étendus vers moi et prêt à se refermer sur moi à la moindre erreur. Mes oreilles sifflaient sous l'affolement de mon curieux échec de contrôle, tandis que je m'empressais de braquer la pointe de mon arme vers le corps de mon ennemi, maintenant fermement mon sabre entre mes mains. Il ne fallut que quelques instants avant que le corps suintant de l'insectoïde ne se retrouve sans vie sous l'empalement du laser et que je puisse passer sa dépouille sur mon flan gauche, tenue pour morte.
Je ne relâchais donc pas ma vigilance. Tandis que je m'interrogeais sur les raisons qui auraient conduit les esprits à compliquer si drastiquement notre mission en plaçant ces arachnides sur notre chemin, une pensée me traversa. Et si notre cible ne nous attendait là où nous nous trouvions actuellement, qu'est-ce qui l'empêcherait d'avoir déjà contrôlé au préalable bon nombre de ces arachnides kiin'dray pour mieux les lâcher sur nous et ainsi nous livrer à une mort certaine ? Je m'empressais alors d'hurler: "Mes sœurs ! Ne cherchez pas à contrôler ces kiin'day ! Quelqu'un les contrôle déjà depuis les ombres ! Abbattez-les avant qu'elle ne vous tuent !" A ces mots, chacune de mes sœurs repoussèrent donc ces arachnides, bien que l'une d'elles ne put lutter bien longtemps, s'étant retrouvées encerclée par cinq d'entre elles. Elle parvint tout de même à tuer trois d'entre elles avant qu'une de mes sœurs ne lui prête assistance et ne tue les deux autres. Mais au moment de vérifier l'état de celle dont elle avait porté secours, elle découvrit que cette dernière avait le visage maculé de sueur, que son torse était marqué du venin doré d'une de ces choses qui avait réussi à percer sa défense de son dard et bientôt, ses jambes ne purent la maintenir longtemps debout. Elle tomba au sol, crachant la bille sur la terre aride avant que ses yeux ne donnent sur l'éternel.
Folles de rages nous hurlâmes aux esprits, tel les dragons Ssurians, et nous courions au dehors de ces herbes hautes qui ne nous apporteraient que la mort. Une fois à l'extérieur, nous grimpions sur les arbres calcinés les plus proches et tentions d'observer notre environnement à la recherche d'autres dangers potentiels afin de les éviter ainsi que de l'hypothétique manipulateur de l'ombre qui avait lâché ces kiin'days sur nous. C'est là que Khadraj se mit à hurler: "Là bas, par delà cette caverne ! Cette couarde prends les jambes à son cou pour se terrer comme un rat !! Rattrapons les mes sœurs ! Rendons lui au centuples ce qu'elle vient d'oser faire ! Je veux la tête de cette chaire de bantha sur une pic à notre bivouac dès ce soir !"
Nous courions alors à l'aveugle sur ces terres inconnues en direction de cette fameuse caverne. Une fois à l'intérieur, seul le grondement du vent et des chûtes de pierres lointaines nous accueillirent. Nous nous enfoncions alors dans cette immense gorge rocheuse, cherchant sans grande conviction la fourbe qui avait lâché ces monstres sur nous. Mais à mesure que nous nous enfoncions dans cette caverne, un silence de mort nous accompagnait.
Bien vite, à mesure que je déambulais dans cette étonnante cavité à l'odeur de poussière très prononcée, je faisais le vide en moi. Puis, à mesure que je réfléchissais, une sensation me pénétra, pointant vers mon dos, comme si les esprits me mettait en garde d'un danger proche. Je me retournait alors instinctivement et déviait d'instinct de mon sabre une vibrolance derrière moi. A ma grande stupeur, ce fut Khadraj qui l'avait braquée dans mon dos. Prise d'effroi, j'interrogeais donc ma sœur d'un tel acte: "Khadraj... Ma soeur... Que signifie pareille folie !?!" A ces mots, le regard de ma sœur se figea et n'osa plus émettre la moindre expression d'une quelconque nature. Une hésitation la figea un léger moment, tandis qu'au moment de voir et d'entendre une goutte de sang perlant le long de sa lame pour mieux tomber contre la pierre à nos pieds, le doute quant à ses intentions ne m'était alors plus permis. J'affrontais donc Khadraj dans un duel fratricide que j'aurais tant voulu ne jamais livrer, la colère et les larmes n'obscurcissant que trop grandement ma concentration. Alors que le fracas de nos armes s'entrechoquaient et vrombissaient pour mieux résonner le long des parois rocheuses, j'implorais ma sœur de répondre à mes questions aussi douloureuses qu'amères: "Pourquoi Khadraj !?! Pourquoi tentes-tu de nous tuer, nous, tes propres sœurs !?! Réponds moi !" Après une certaine hésitation, la traitresse au regard figé telle une statut daigné à ouvrir sa bouche: "... J-je... A choisir entre Llossajj et le clan, j'ai choisi Llossajj... Qu'est-ce que tu pourrais y comprendre, Yova ? Tu ne sais rien de notre lien, pas plus que tu ignores la douleur qui m'anime à l'idée d'assumer pareil dilemme ! C'est un supplice qui me hantera jusqu'à la fin de mes jours, mais si c'est le prix à payer pour vivre pleinement la vie que j'ai choisi alors soit !!!" A ces mots, un déluge d'émotions me traversèrent tandis que je me mis à scander un hurlement animé par la rage et la magie de notre clan. Les ondes sonores perçantes provoquées par ce crie arcanique décontenancèrent Khadraj, jusqu'au point de la faire se tenir une oreille d'une main, sans doute en raison de ses tympans martyrisés par mon sortilège. Je profitais donc de ce moment de faiblesse pour porter un premier coup de mon sabre laser que ma sœur para de sa lance, cette fois-ci tenue d'une seule main dans un dernier mouvement de désespoir, avant que mon second coup ne se change en estoc, transperçant alors les cottes et le poumon de Khadraj laissant une blessure nappée de braise le long de son corps. Elle tomba alors contre moi, la bouche imbibée de sang et ses yeux recouverts de larmes. Dans un dernier souffle de vie, elle s'accrocha désespérément à mes habits marqués de son hémoglobine et me supplia d'une voix faible: "S'il te plait... Épargne la... Épargne Llossajj... Je t'en supplie Yova, éparne la... Elle n'a pas choisi d'en arriver là... S'il te plait... Je t'en supplie..." Je fronçais alors mon regard face à ma sœur mourante, oscillant entre colère et amertume. Ne pouvant répondre autre chose, je lui répondis alors: "... Que les grands esprits aient pitié de toi, traitresse..."
Je laissais donc mourir Khadraj, en dépit de la dévastation qui m'animait à l'idée de laisser la dépouille d'une camarade que j'ai chéri pour finalement ne garder d'elle qu'une triste toile de souvenirs simples mais heureux à ses cotés très vite balayés par le poids de sa traitrise. Comment Khadraj avait-elle pu finir ainsi ? Alors que l'étreinte de cette question allait planter ses griffes en moi, je me remémorais mes erreurs passées, les promesses que j'avais faites pour ne plus jamais laisser ces dernières altérer mon devoir envers mon clan ainsi que l'amour que je portais pour ce dernier. De cette manière, je pus vaincre non sans difficulté le tourment que cette nouvelle perte aurait pu générer en moi. Alors, en me retournant, mes deux dernières sœurs à avoir survécu à ce périple avaient sans que je ne le sache assisté à cette scène, les yeux imprégnés de doute et de désolation. Aucune n'osa déclarer quoi que ce soit quant à la mort de Khadraj, ni même sur sa trahison. A l'inverse, nous nous décidâmes à reprendre les recherches de notre cible, reprenant notre chemin dans un silence lacèrent.
Une fois Llossajj retrouvée, terrée dans le creux d'une grande racine d'arbre à plusieurs clics de notre position, après une certaine hésitation, je me résignais à la tuer. En revanche, je finis par bâillonner ses membres, chevilles et poignets, puis avec l'aide de mes deux autres sœurs valides, nous la ramenions à notre clan pour que les nôtres décident de son sort. La question était bien sûr vite tranchée, nous la traquions pour la tuer. Si nous ne lui porterions pas le coup fatal, nos autres sœurs du clan de la Montagne Dormante s'en chargèrent sans la moindre hésitation. Néanmoins, par cet acte, je respectais donc mes engagements auprès du clan, tout comme j'honorais en un sens la dernière volonté de Khadraj, bien que ce ne fut que de bien courte durée.
Qu'est-ce qui avait bien pu motiver chez moi un tel choix ? Je l'ignorais sincèrement...
Cependant, je gardais de cette épreuve dérangeante une leçon, une leçon que j'avais déjà apprise auparavant, mais qui vint se réveiller en moi, tel un oiseau moqueur, jusqu'à en caresser d'instinct ma cicatrice le long de du cou. Qu'importe la perte et l'imprévisibilité de la situation à laquelle je dois faire face, je me dois de les accepter, car être traqueuse et servir le clan, c'est accepter d'être préparée à tout, même à l'imprévisible, pour être en mesure de le préserver."


**

Peu de temps après cet évènement particulièrement lourd de réflexion pour Yova, cette dernière partit pour la première fois à l'extérieur de sa planète natale lorsque sa matriarche ou les affaires de Dathomir le nécessitaient en raison de la repolarisation géopolitique de la galaxie actuelle et par extension de leur alliance avec le Consortium Eternel qui impliquait de se fait de devoir se préparer à découvrir l'extérieur avant que ça ne soit l'extérieur qui vienne à Dathomir. La première fois que la traqueuse se rendit en dehors de Dathomir, ce fut pour une mission d'escorte sur Hapès. Passer des jungles et du volcan apaisé mêlé aux quelques apports technologiques dont il a pu bénéficier à de véritables jungles d'acier aux immeubles titanesque dont l'air fourmillé de vaisseaux, cela fut un choc réel pour Yova qui tenta comme elle le put de contrebalancer cela par une pointe d'humour, comme à son habitude

"Si c'est là leur ruche, je serais curieuse de voir l'apparence de la reine."

Sans pour autant détester l'extérieur, Yova admis se sentir réellement dépaysée, voire en tout point étrangère face à cette grande civilisation où règne, technologie, lumière artificielle et acier. Tout était accessible en abondance sans nécessiter le besoin de chasser, de cueillir ou de forger. Là bas, il suffisait de disposer de privilèges comme d'un statut social important ou de possessions comme l'argent en quantité importante pour pouvoir bénéficier à loisir de ces choses sans le moindre effort.
Bien qu'en ce sens, Yova ne se permit toutefois pas de considérer les personnes vivant dans cet opulence comme des paresseux grotesques, car elle respectait le fait qu'il s'agissait simplement là d'une culture différente de la sienne, rien de plus, rien de moins, elle ne put s'empêcher de se dire que ce n'était réellement pas son élément. Bien sûr, avant sa venue en ce monde, on lui avait déjà parlé de ces villes jonchées d'immeubles à pertes de vue, de ces vaisseaux volant à une vitesse folle pouvant traverser toute la galaxie si le fuselage, la puissance et le carburant le leur permettait, et des différentes intrigues qui s'y jouaient, tout comme l'histoire qui entourait la galaxie, mais même en le sachant, sans pour autant tomber dans un sentiment de rejet profond, Yova ne pu s'empêcher de dire d'Hapès à l'une de ses sœurs

"Cette planète est unique en son genre, mais ce n'est vraiment pas une planète pour nous."

Yova poursuivit donc sa mission d'escorte sans encombre et pu rentrer sur Dathomir, adressant un regard perplexe et tout aussi curieux qu'à son arrivée lorsque leur vaisseau s'éloigna progressivement de la planète.

Chacun de ses voyages dans les mondes du Consortium et en dehors bien qu'assez rares bien que n'étant pas désagréables du fait de la découverte de ces lieux variés, ne faisaient que réconforter Yova dans le fait qu'elle n'était vraiment pas faite pour l'extérieure de Dathomir. Ses racines sont sur sa planète, et en ce sens, elle ne put s'empêcher de scander après un voyage sur Mon Calamari

"Que les grands esprits fassent que mes derniers instants soient sur Dathomir. Comment vivre au milieu de ces eaux maintenues par les baies vitrées sans se sentir en permanence englouties par elles ? ... Les Mon Calamari doivent avoir un masochisme aussi gros que leurs yeux..."

Mais de ce fait, bien que Yova était prête à rejoindre chaque monde que lui imposait ses missions, que ce soit pour traquer une cible voulue par son clan, le plus discrètement possible et sans encombre lorsque cela concernait les affaires internes de ce dernier, ou encore par escorte d'une représentante de Dathomir ou de son clan, sa curiosité innocente se mêlait bien souvent à de légers rictus oscillants entre dédains et perplexité. En un sens, pour Yova, découvrir un nouveau monde revenait à se dire "Alors, quelle curiosité ils vont encore nous avoir inventé sur cette planète... Oh bah tiens ! Des citées sous-marines ! "Comme c'est charmant"... Oooh, des mines gérées par des nabots. Ce doit être "intéressaaant"..." En soit, Yova n'était pas foncièrement xénophobe. Elle tentait de contenir sa perplexité face à ces mondes et ces cultures si dépaysantes par le sarcasme. Mais globalement, cela s'accompagnait rarement de jugement de valeur quant aux différentes cultures qui habitaient ces différents mondes. En un sens, elle trouvait même fascinant de voir comment des êtres n'ayant pas ou trop peu été initiés à la magie et bien souvent éloignés de tout rapport avec leur faune pour s'enfermer dans des dalles d'acier et de laser, avaient pu atteindre un tel niveau d'avancée dans la construction de leur société.
Sans pour autant lui valoir un réel respect, cela la rendait humble de réaliser que des systèmes en dehors des systèmes claniques de Dathomir pouvaient prospérer de la sorte. Mais en ce sens, elle ne pouvait s'empêcher de tenter de déceler dans ces sociétés divergentes des failles, y compris là où il n'y en avait pas réellement. Peut être était-ce une manière pour Yova de se rassurer quant à la preuve de la petitesse de Dathomir face à tous ces grands ensembles, et ce en dépit de sa réelle humilité.

Au cour de ses pérégrinations, Yova fut malgré elle bien sûr amenée à rencontrer divers représentants de l'ordre des sith. Bien qu'elle ne connaitra jamais en profondeur un seul d'entre eux, ce qui marquait en premier lieu la jeune femme chez eux, c'était leur arrogance et leur individualité qui trahissait selon elle une forme de faiblesse d'esprit qui leur voilait la face de leur sort. A ces yeux, ils n'était que les pions utiles d'Hapès qui tel un animal de garde se sentait ravi dès qu'on lui laissait un os à ronger, tel un système à conquérir. Un bien maigre magot pour les caresser dans le sens du poil, selon Yova. Cette dernière les trouvait aussi ridicules qu'insignifiants, mais elle se devait malgré tout pour l'intérêt de son clan de faire profile bas et d'éviter de targuer le fond de ses pensées. Mais leurs croyances et leur égocentrisme étaient pour eux des preuves de petitesse de leur part qui seraient parmi les facteurs premiers de leur déclin futur qui ne faisait aucun doute, selon Yova. Néanmoins, elle savait qu'il valait mieux les tolérer et s'en faire des alliés que des ennemis, car après tout, ils font partie du même camps sur l'échiquier galactique. D'autant plus qu'aussi pathétique soit leur situation anthropologique, le fait est que la discipline sith, leurs nombres et leurs ressources faisaient d'eux des êtres redoutables qui, s'ils se retrouvaient de l'autre coté de l'échiquier, pourraient être à même de balayer Dathomir, sa faune et ses sorcières s'ils le souhaitaient.


         

Derriere l'écran :



Prénom/pseudo : Shad Maturi, alias Franyr, écrivain passionné de pop-culture sous toutes ses formes et rôlistes à mes heures. Je suis bien entendu fan de Star Wars depuis que je suis tout jeune Smile

Age : 28 ans

Comment avez vous découvert le forum ? : Je cherchais un forum RP sur Star Wars, ayant pas mal fréquenté les forums RP par le passé, puis après avoir testé le RP en MMO et y être resté un moment, j'ai voulu retenter l'expérience du forum RP, par nostalgie et attachement à ce format. Je suis donc tombé en tapant dans l'outil de recherche sur différents forums RP de forumactif avec les mots clefs Star Wars, puis j'ai découvert parmi les sélections ce forum qui a attisé ma curiosité Smile

Petit Plus ? : Hâte de RP avec vous et de participer à l'aventure  Smile (ce petit emoji m'avait manqué, ah ah ^^)


         


Dernière édition par Yova Djelso le Dim 21 Mar - 2:35, édité 17 fois
Darth Ânkh
Darth Ânkh
Fondateur
Taa’Chume
Dame Noire des Sith
FondateurTaa’ChumeDame Noire des Sith

Yova Djelso Empty Re: Yova Djelso

Lun 15 Mar - 18:53
Officiellement bienvenue parmi nous !

Nous avons tous les trois statuer sur ta fiche et observer a peu près les mêmes remarques, sachent donc qu’il s’agit avant toute chose d’une réponse collégiale de notre part. Il y a plusieurs problèmes dans la fiche, certains pourrons être résolu facilement, mais d’autre nécessiterons un travail plus profond :

1 / Magie Sith : Le don de la Magie Sith fonctionne différemment des autres dons : l’on ne sélectionne pas un seul des pouvoirs parmi la liste, mais l’on peut piocher dans tout les pouvoirs de la liste, chaque pouvoir de la magie Sith prenant un slot de ta liste de pouvoir disponible.

2 / Attention, le forum est basé sur l’univers Legends, ce qui signifie que tout ce qu’à produit Disney n’existe pas ici : les sœurs tel que conçu par Disney sont différente de celle d’origine, ce qui amène donc a plusieurs remaniements :

- Tu peut, si tu le souhaite, disposer d’une arme laser, voire même prendre l’épée Sith. En l’état, ta lance ne te permettra pas de combattre efficacement contre un utilisateur de la Force. Tu peut volontairement choisir de combattre sans faire usage du corps a corps, mais cela doit répondre a une conception particulière de ton personnage, qui a besoin d’être justifié dans sa description psychologique comme dans son histoire.

- L’Ichor magique est un élément introduit avec The Clone Wars, également mentionner dans le roman Plagueis dans l’univers Legends. Nous ne somme pas opposé de façon clair a ce que tu le conserve, même s’il ne faisait pas partie des traditions des sœurs a l’origine, car elles étaient davantage portée sur le Vaudou autrefois, toutefois, nous invitons a la modération sur ses effets, Disney l’ayant utilisé pour justifier tout et n’importe quoi.

- Le Nydak n’existe pas dans l’univers Legends, autant directement aller sur le Rancor.

3 / De façon générale, la fiche nous donne l’impression d’avoir été faite le plus rapidement possible. Ce n’est pas mal en soit, mais de ce fait, ton personnage semble manquer d’individualité. Tu parle peu de ses motivations, jamais de sa vision des différentes factions, qui doit figurer dans la description psychologique, et le début de son histoire est particulièrement rushé. A notre sens, une refonte globale, visant a clairement identifier et développer ses traits de caractères comme les évènements de son histoire, la façon dont elle vit son appartenance a Dathomir, qui l’a élevé, quel genre de rapport elle entretenait avec les autres, des voyages dans le Consortium et ses rapports avec les Sith comme les Hapiennes, tout ce genre de sujet pourrait être très intéressant.

Bien entendu, nous restons a ta disposition pour toute questions éventuelles. Bon courage !


Yova Djelso 1522008726-signa2
avatar
Invité
Invité

Yova Djelso Empty Re: Yova Djelso

Lun 15 Mar - 19:29
Merci beaucoup pour ces remarques très complètes et détaillées Smile Je vais corriger tout ça de ce pas.
Concernant l'Ichor, ce n'est pas bien nécessaire. En soit, je pense qu'effectivement, l'influence Disney a dû me traverser sans que je ne m'en rende bien compte, oubliant sûrement que cela ne fait pas réellement partie de l'univers Legends ou du moins pas de la manière aussi prépondérante que dans le canon actuel.

Concernant les pouvoirs et l'armement, je vais en discuter avec vous pour éviter le flood pour pouvoir corriger ça et comprendre plus globalement le système de répartition Smile

Bref, je vais me remettre au boulot de suite ^^

EDIT du 17/03 à 01:05: Je viens de finaliser les corrections pour les Pouvoirs de Rang, l'Equipement, la Description Psychologique, en particulier sur le plan de ses avis concernant les différentes factions, le développement de l'histoire de Yova, de ses débuts, de son rapport social au clan jusqu'à ses quelques voyages à l'extérieur et son rapport face à ces derniers Smile J'ai également passé une petite relecture pour essayer de corriger les fautes d'inattention que j'ai pu trouver.
Bref, je viens de finaliser ce second passage sur ma fiche. Tout me semble pour ma part OK. J'ignore si elle contient encore quelques petits défauts, mais je me tiens à votre disposition et à celle de votre future nouvelle évaluation pour faire le nécessaire s'il y en a à recorriger Smile
Aerys H. Fel
Aerys H. Fel
Administrateur
Impératrice
AdministrateurImpératrice
https://swtls.forumactif.com/

Yova Djelso Empty Re: Yova Djelso

Sam 20 Mar - 22:12
Bonsoir.


Avant de pouvoir procéder à ta validation, il te faudra réaliser deux modifications:

1/ Si tu appartiens au même clan qu'Akara, tu as fait une petite étourderie concernant le nom de ce dernier. En effet, il s'agit du clan de la Montagne "Dormante" et non celui de la Montagne "Endormie".

2/ Il te manque un pouvoir de rang II. La forme de prédilection étant gratuite.

Bon courage pour les modifications.


Yova Djelso 15243310
avatar
Invité
Invité

Yova Djelso Empty Re: Yova Djelso

Sam 20 Mar - 22:17
Arf, mince, pardon pour cette vilaine maladresse :'x Je vais corriger ça dès que possible (au plus tard vers 2h du matin si tout va bien).

EDIT du 21/03 à 2h55: Je viens de corriger et de me relire. Théoriquement tout est corrigé du coup Smile
Aerys H. Fel
Aerys H. Fel
Administrateur
Impératrice
AdministrateurImpératrice
https://swtls.forumactif.com/

Yova Djelso Empty Re: Yova Djelso

Dim 21 Mar - 3:13
Présentation validée !


Yova Djelso 15243310
Contenu sponsorisé

Yova Djelso Empty Re: Yova Djelso

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum