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Jezabell Jett
Lun 29 Juin - 11:25
Equipement :
Comme tout jedi, Jezabell possède l'attirail fourni par son Ordre : des robes et bures, une ceinture multi-fonction, un communicateur, un petit grappin, le fameux respirateur aquatique... Rien de très inhabituel pour qui arpente les planètes et systèmes.
Bien évidemment, la jeune maître jedi possède un sabre laser. A vrai dire, elle en possède désormais deux. S'étant entraînée au style de combat Jar'Kai, elle a récemment forgé sa deuxième arme vrombissante. Les deux cristaux de ses lames sont vertes.
Un dernier équipement qui pose plus de problèmes qu'il n'en résout est son pistolet blaster hérité de son défunt parent. Un modèle simple si ce n'est l'ornementation, elle le garde près d'elle en souvenir de sa mère. Sa puissance de feu est similaire aux premiers prix des boutiques spécialisées ou à ceux que l'on achète sous le manteau dans les ruelles sombres. L'Ordre Jedi voit ceci d'un mauvais oeil bien que ce pistolet ait envoyé quelques droïdes à la casse et d'autres partisans Siths dans leur tombeau.
Enfin, Jezabell possède un vaisseau personnel. Il s'agit d'un cargo léger de modèle YT-2400. Le Gastropod II est en fait un héritage de son père qu'elle conduit depuis l'accident qui le rendit handicapé.
Description physique :
Les quelques cicatrices et nombreux hématomes qui parcourent les bras de Jezabell sont ce qu'on remarque le plus chez cette twi'lek dès lors que la gravité fait glisser les manches de ses tuniques jedi. Bretteuse et aspirante à devenir excellente dans le maniement du sabre laser, la jeune femme passe un temps fou à s'entraîner et écopent évidemment de petites blessures causées par les sabres d'entraînement.
A côté de ce détail discutable sur le fait d'en être vraiment un pour tous sensitif affilié à un ordre et faisant régulièrement face à des dangers de tout type, Jezabell ne présente aucune particularité supplémentaire que celles appartenant à sa race. Ses magnifiques lekkus ne sont donc pas encore tatoués, tout comme le reste de son corps.
Pour ce qui est de sa beauté, la twi'lek émeraude remplit tout à fait les critères idéalistes de beauté que l'on attribue à sa race et attire aisément l'oeil des plus pervers et machistes. De taille moyenne, son mètre soixante-quinze la qualifie tout de même d'assez grande pour son espèce et son sexe mais si sa tête dépasse généralement des groupes de femmes, l'absence de maquillage autour de ses yeux place la majorité des hommes dans un profond désarroi.
Bien qu'assez carrée au niveau des épaules, les formes de la Jett finissent toutefois par se traduire par de belles courbes dont la régularité se voit parfois coupée par la saillance de ses muscles et le tout résume alors bien la personnage : une femme simple forgée par les entraînements et les batailles, en pleine possession de sa condition physique donc.
Quant à ses goûts vestimentaires, Jezabell porte quotidiennement les robes et bures jedi quand la situation l'impose mais elle préfère de loin revêtir des tenues plus adaptées au combat : Armures, vestes de cuirs solides, gants, on pourrait carrément la prendre pour une contrebandière ou une pilote républicaine plutôt qu'une sensitive. Sobre de manière générale dans leurs couleurs et constitutions, ses vêtements peuvent toutefois arborer des ornements complexes et nobles à l'instar de ceux gravés sur son second sabre laser. On note cela dit une régularité quant au fait que la bretteuse corellienne choisisse des habits ne la gênant pas dans ses mouvements. Ainsi, Jezabell essaie de limiter les frais vis-à-vis des bures abandonnées sur les champs de bataille ou autre scène dangereuse.
Jezabell détient son titre de "zénith vert" non seulement à cause de sa couleur mais surtout de sa volonté depuis toute petite de posséder une lame de même couleur que sa peau même si les bretteurs reçoivent plus généralement un cristal de couleur bleu. Dans les nuits obscurs, le reflet de ses armes sur son épiderme donne l'impression aux plus éloignés d'apercevoir un soleil vert danser sur le champ de bataille.
Description mentale :
Si Jezabell ne se démarque pas vraiment des autres femmes de son espèce par son apparence, elle ne manque pas de le faire par son psyché.
Rebelle dans l'âme et fière comme beaucoup de Corelliens, cette patriote est dévouée à sa planète. Loyale et courageuse, la Jett comporte aussi son lot de défauts. Elevée dans un contexte de guerre, il n'est pas étonnant que cette femme soit devenue une combattante. Forgée par et sur les champs de bataille depuis toute petite, Jezabell évolue et est éduquée entre deux modes de vie similaires mais bien différents : l'Ordre Jedi et les Jedi verts de Corellia, plus souples que le premier mais aussi plus sectaires.
Méfiante par nature, la bretteuse n'accorde pas facilement sa confiance et attend toujours des autres un premier pas. Déçue et désabusée de l'humanité, Jezabell ne combat aujourd'hui que pour sa survie et celle de sa patrie. Raisonnant avec logique plutôt qu'avec les sentiments, la twi'lek pense et agit toujours dans une recherche de l'efficacité.
Bien que bretteuse et appréciant l'action, cette maître jedi est une bonne stratège qui sait réfléchir et collecter ainsi qu'assembler beaucoup d'informations. Très observatrice, il peut lui arriver de se perdre dans ses pensées comme si elle effectuait un calcul à l'instar d'un ordinateur préparant un saut dans l'hyperespace. Indirectement, c'est en fait là un des traits de caractère qui la rende difficile à vivre : sûre d'elle après ses longues analyses, il est ardu de la convaincre qu'elle a tort à cause d'une mauvaise foi intarissable. Jezabell s'impose alors très souvent dans les groupes et pousse souvent jusqu'à obtenir gain de cause quand les avis sont contradictoires.
Aussi, observer est une réelle manie chez elle qui la pousse à analyser chaque faits et gestes d'une personne pour non seulement la juger, mais aussi la comprendre et essayer de l'anticiper. Cependant, ce qu'elle désigne comme un talent est sans demi-mesure puisqu'elle peut viser juste comme se tromper sur toute la ligne et cette manie agace plus souvent ses compagnons qu'elle ne la fait briller dans leurs yeux.
Enfin, Jezabell se trouve être très opportuniste. Si elle peut se dévouer à une tâche ou tout faire pour aider une personne de confiance, elle ne bouge généralement pas le petit doigt si la situation ne présente aucun intérêt pour sa personne. Deux exceptions sont toutefois à noter : le racisme et l'injustice qui sont deux notions qui, non respectées, peuvent faire sortir la twi'lek de ses gonds et même la pousser à la témérité voire pire.
Histoire :
I°/ Enfance corellienne.
Un plafond dont les moulures auront nécessité plus de travail et main d'oeuvre que le bâtiment tout entier, des rideaux tressées avec de l'or et un matériel médical à la pointe de la technologie. C'est dans cet environnement, le salon de ses parents, que Jezabell voit le jour et crie pour la première fois.
Issue d'une famille perpétuant l'artisanat de sabres jedi, cette dernière reste aisée bien que le commerce de ces armes ait grandement été impacté avec le temps. Rarissimes à l'époque et donc plus coûteux, ils sont aujourd'hui plus communs et le savoir-faire qui a érigé la fortune de la famille Jett est tombé dans le creux de plusieurs mains et droïdes manufacturiers.
Toutefois, les jedis verts arborant le patronyme Jett sont toujours reconnus pour avoir compté parmi eux les meilleurs forgerons de sabre laser du système. Cette longue lignée de Twi'lek dont les racines oubliées et obsolètes sont constituées d'une grande part d'esclavagisme sont également réputés pour savoir manier leur sabre aussi bien qu'ils les fabriquent.
II°/ Initiation de l'héritière.
Sans surprises, Jezabell est sensitive à l'instar de ses deux parents. Dès ses quatre ans, elle suit des cours pour maîtriser la Force et ses particularités. Si l'enfant possède de bonnes bases, elle ne se révèle cependant pas posséder une affinité inédite avec l'énergie manipulée par les jedi et les siths. Son apprentissage se déroule alors dans les règles de l'art bien que le maniement du sabre laser arrive précocement, ce qui n'a rien d'étonnant pour une famille ayant une réputation à tenir et possédant une collection prestigieuse de ces épées lumineuses.
Souvent, c'est un ami proche de la famille qui s'occupe de Jezabell car ses parents, bien qu'heureux et satisfaits de l'affinité qu'a leur fille avec l'arme rituelle des jedis, craignent qu'elle ne soit pas assez connectée à la Force et qu'elle délaisse cet aspect. L'ami proche en question, un jedi vert plus axée sur le consulariat et la divination de manière générale, essaiera sans réel succès de développer les compétences plus abstraites de Jezabell.
III°/ Réincarnation.
La Twi'lek émeraude a neuf ans lorsque sa mère perd la vie. Après une journée passée à se battre sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante, cette vétérane d'une quarantaine d'années meurt. Submergée par des grenades chargées d'énergie obscur, l'éblouissement provoqué par la météo ainsi que sa constitution affaiblie par l'effort intense et prolongée de la guerre font qu'elle ne parvient pas à toutes les repousser à temps. Se ruant à son secours, son plus fidèle ami -et amant secret- ne parvient pas à la réanimer et ramène sa dépouille sur Corellia.
C'est à cet épisode douloureux et traumatisant que Jezabell prend conscience des affres et atrocités de la guerre, cet événement jusque-là conceptualisé par l'enfant comme un simple jeu multijoueur en terres inconnues.
Pendant plusieurs semaines la fillette ne prononce aucun mot et se renferme sur elle-même. Elle les passe à scruter son propre sabre laser dont l'assemblage sera le dernier souvenir et moment passé avec son défunt parent. Par moment, la colère la pousse à le brandir pour saccager sa chambre et défouler sa haine. C'est le point de départ de sa méfiance et de son désabus envers l'humanité.
Au terme de cette période de souffrance, Jezabell décide de prendre son destin en main. Larmoyante mais assurée, elle rejoint son père en empoignant avec force son sabre laser. Elle exige de lui de la conduire au meilleur bretteur de Corellia afin de venger sa mère.
Bien que la vengeance soit loin d'être un précepte enseigné par aucun ordre dit "jedi", son paternel -lui aussi foudroyé par l'événement et rongé par le même sentiment- réalise son souhait en décidant de démarrer un entraînement jour et nuit. Effectivement, il restait environ deux années à Jezabell avant d'atteindre l'âge requis pour devenir padawan et être recueillie par un jedi confirmé. Son père, Jetaro, n'était jamais parvenu à obtenir un grade plus élevé que chevalier jedi mais il était conscient du fait qu'il ne pouvait pas être à la forge et au moulin. De ce fait, il n'entraînait que les padawans souhaitant devenir forgeron et ses capacités artisanales étaient donc plus prisées que ses aptitudes pédagogiques. Cependant, il s'agissait ici de son enfant et malgré tout ceci, il touchait suffisamment sa bille en ce qui concerne le maniement du sabre laser pour aider sa fille à surpasser son niveau de simple initié. Un rude entraînement qui deviendra toute la vie le quotidien de Jezabell débuta.
Jetaro lui enseigna alors une nouvelle forme qui deviendra son art de prédilection : le soresu ou voie du Mynock. L'artisan ne jurait que par cette forme de combat et allait même jusqu'à dire qu'il la rendrait obligatoire dans la formation des padawans de l'Ordre si cela ne tenait qu'à lui. Le Shii-Cho étant beaucoup trop simple et prévisible à ses yeux, il souhaitait ardemment la voir remplacée par la forme III car, même en temps de guerre, les sensitifs sont sans cesse confrontés à des armes de tir et, même sans ça, le soresu permet simplement de se protéger contre la plupart des autres styles. Et c'était donc là que résidait la première étape de sa stratégie.
En effet, la prise en apprentissage d'un initié se décidait quatre-vingt pour-cent du temps lors d'un duel où deux aspirants au grade de padawan donnent le meilleur d'eux-mêmes sous le regard attentif des jedis de rang supérieur. Malheureusement, cette manière de procéder était la plupart du temps très ridiculisante pour la moitié de ces enfants car ceux qui s'orientaient dans des voies plus spirituelles que guerrières se faisait battre à plate couture et il en résultait même parfois des sortes de traumatismes qui eux-mêmes se développent en manque de confiance en soi. Quoi qu'il en serait le jour J, la fillette Jett devait faire honneur à son patronyme et Jetaro était persuadé que savoir se défendre serait la clé; il était hors de question pour lui de voir sa fille user de simples coups horizontaux ou verticaux comme le dicte le shi-cho. A contrario, tout le style du Mynock reposait en effet sur le fait d'épuiser son adversaire autant physiquement que mentalement en le poussant à l'exaspération à force de lui faire constater l'inutilité de ses assauts physiques. Jezabell fût tout de suite séduite par cette idée : "En ne faisant presque rien, tu n'auras qu'à attendre la fatigue s'emparer de ton adversaire. Une fois épuisé, il baissera sa garde."
Tous les jours pendant une dizaine de mois, Jezabell s'entraînait alors seule ou avec son père. C'était laborieux, parfois médiocre, mais elle parvint un beau jour à maîtriser les bases et réussissait même des niveaux de difficultés avancés du droïde de lévitation qui lui adressaient de manière imprévisible des tirs de blaster. C'est pourtant là, pas peu fière, qu'elle apprit que cela ne suffirait pas.
L'année entière restante fût un véritable calvaire pour elle. Non vraiment satisfait de ses nouvelles aptitudes, son père en demanda plus. La première étape de sa stratégie avait été plus ou moins atteinte et il fallait désormais que sa fille sache donner des coups. Logique en soi, sauf pour Jezabell qui se sentit quelque peu trahie par rapport au contrat de départ.
Cette fois-ci, son père s'était fixé comme objectif d'initier son enfant au makashi mais il ne comptait pas faire dans la demi-mesure. Style du bretteur par excellence, peu de gens savent réellement y faire face et contrairement à l'ataru ou bien au djem so, ce style demandait moins d'effort physique pour une efficacité que Jetaro jugeait similaire voire supérieure. Apprendre une nouvelle forme qui découlait du shii-Cho tout comme le soresu ne dérangeait pas vraiment l'initiée jedi. Ce qui la troublait vraiment fût de tout réapprendre, shii-cho comme soresu et donc bien sûr makashi, avec un nouveau type de sabre laser : ceux avec la poignée recourbée. Sans demi-mesure, son père exigeait qu'elle prenne en main une arme de cette confection, qu'elle maîtrise cette nouvelle anatomie.
La deuxième année s'écoulait alors lentement mais sûrement jusqu'au jour décisif, le point de départ d'une nouvelle vie qui lui permettrait de devenir celle qui pourrait venger la mort de sa mère. Du moins, ça avait été l'objectif initial. En effet, le temps et les efforts physiques avaient partiellement pansé les plaies de la jeune adolescente... Toutes ces heures passés à s'entraîner ou à étudier autant les arts de la Force que les choses plus communes et triviales avaient en quelque sorte réussi à prouver à l'enfant que la vie continuait. S'occuper le corps et l'esprit l'avait comme détourné d'une mauvaise voie. En fait, si elle regrettait toujours sa mère, Jezabell essayait aussi de voir plus loin. A vrai dire, l'idée de vengeance et toute cette haine qu'elle éprouvait se sont petit à petit transformé en une autre forme d'énergie : et si elle utilisait ces deux années pour rendre fier son père ? Elle ne pouvait pas avoir fait tout ceci en vain, il était devenu inconcevable pour elle d'avoir sacrifié autant de soirées pyjama et autres activités avec ses amies pour échouer maintenant.
Assise sur le rebord de sa fenêtre, elle contemplait alors les étoiles. Ces dernières étaient devenu des sortes de confidentes pour la Twi'lek d'émeraude. Parfois elle s’imaginait même converser avec sa mère, persuadée que les sensitifs devenaient poussière d'étoile. Ce soir-là, elle lui promettait d'être élue par le meilleur bretteur de l'ordre vert et pour cause : elle s'était entraînée au makashi, ce style de combat apprécié des corelliens qui, ayant toujours été enthousiastes vis-à-vis de cette forme, organisent encore aujourd'hui beaucoup de rencontres et de duels où même les non-sensitifs manient des sabre laser hors de prix et dont le manche rappellent ceux des fleurets d'escrime ordinaires. Il s'agissait à proprement parler d'une véritable culture qu'elle avait essayé d'imiter lors de son entraînement.
IV°/ Premières prouesses.
V°/ Adoubement.
VI°/ Pourpres murmures et chantages émeraudes.
Derriere l'écran :
Prénom/pseudo : Agaarchen. Appréciant l'univers Star Wars et m'étonnant à chaque fois que j'en parle de ma capacité à retenir des trucs issus de cet univers, je dabbe toujours en 2020.
Age : 26.
Comment avez vous découvert le forum ? : Top-Sites.
Petit Plus ? : J'aime bien comment vous avez organisé le système de jeu.
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