Kolton Brahl

Equipement :

L’équipement de Kolton ne se distingue que peu de celui de l’écrasante majorité de ses confrères. Une armure rouge pour attirer le regard de chacun, un unique sabre laser à la lame blanche pour pourfendre les ennemis de l’Empire. De par son nouveau comme son ancien statut, il est en capacité de mobiliser des ressources colossales en un claquement de doigts, ou presque. Il s’entourera ainsi souvent de droïdes spécialisés ou d’escouades de choc équipées en conséquence dépendamment de la nature de son intervention, et cela en passant bien souvent hors des canaux officiels, ses réseaux étant autrement plus rapides que ceux de de la Cour et de ses camarades.

Par volonté personnelle comme par concours de circonstance, Kolton n’a, pour ainsi dire, pas d’autres possessions personnelles qu’un discret appartement sur Bastion. Celui-ci est entièrement vide, à l’exception d’un lit confortable et des quelques tenues et gadgets qui pourraient lui être utiles dans un futur proche.

Description physique :

Au premier coup d'œil, Kolton ne se distingue en rien de l’humain impérial moyen. Peut-être à peine plus beau, peut-être à peine plus grand, aux alentours du mètre quatre-vingt. Impossible de savoir s’il s’agit là d’un coup du sort ou de son lointain héritage hapien. Bien heureusement pour l’agent impérial qu’il fut, ces quelques particularités ne lui ont jamais conféré d’aura particulière qui le rendrait trop remarquable au sein d’une foule. A l’inverse de nombre de ses confrères Chevaliers au charisme éclatant, presque exacerbé tant il se passe de mots, Kolton a tendance à ne pas vraiment taper dans l'œil de qui que ce soit tant qu’il n’a pas ouvert la bouche. Par la force des choses, cette dernière caractéristique se fait de plus en plus rare depuis qu’il est contraint d’exercer ses fonctions en armure lourde écarlate, mais il reste de toutes manières l’un des Chevaliers les plus économes sur l’usage de cette tenue officielle.

Son armure demeure donc aujourd’hui son principal apparat, mais Kolton a aussi gardé de sa carrière aux renseignements impériaux une large garde-robe. Non pas par coquetterie, bien sûr, mais car il tient à pouvoir s’insérer avec justesse dans tous les milieux, du plus populaire au plus noble, du plus impérial au plus extotique, dans la limite du possible. Il possède également plusieurs tenues héritées de plusieurs missions de terrain dans divers groupes, qu’ils soient officiels comme le corps des Stormtroopers ou clandestin comme plusieurs réseaux pirates ou miliciens.

Historiquement juste assez entretenu pour être efficace sur le terrain sans compromettre son anonymat, son physique s’est immensément affuté aux cours de son entraînement de Chevalier. Il dispose désormais d’un corps athlétique taillé pour la puissance et l’explosivité, plaçant toute sa confiance en la Force pour compenser ce qu’il aurait pu perdre de son excellente endurance sans pour autant jamais arrêter de la travailler. Les très nombreuses cicatrices qui avaient autrefois pu se former sur son corps au cours de son service ont été, en très grande majorité, effacées par des interventions chirurgicales, toujours dans l’idée de le rendre plus discret en cas d’inspection, voir de contact intime dans le cadre d’une mission. Maintenant que les missions d’infiltration ont été globalement exclues de son répertoire, il y fait bien moins attention. Paradoxalement, son actuelle armure lui évite de toute façon un certain nombre d'égratignures.

Son visage enfin, est sculpté de traits particulièrement fins, surmontés d’une courte chevelure d’un blond foncé, bien que cela aussi soit amené à changer d’une mission à une autre. Ses yeux sont généralement marrons et lézardés, sans grande symétrie, de très minces sillons dorés qui leur confèrent un certain magnétisme lorsque l’on s’y attarde. Et pour cause, nombre des interlocuteurs du Chevalier finissent pas chercher une once de vie en son être, poussant comme ils le peuvent au-delà de son regard glacial. Sa voix et son ton peuvent changer pour s'accommoder à la situation, mais il ne s'embarrasse que rarement de ces faux semblants, d’autant plus que ses yeux le trahissent souvent bien vite.

Description mentale :

Kolton a passé bien plus de temps au sein des services secrets impériaux que chez les Chevaliers, et cela se ressent à tous les niveaux de sa personnalité. Il est un homme méfiant, taciturne, particulièrement stoïque et silencieux. Rares sont les remarques qui parviennent à lui arracher un sourire, tant il a travaillé à réprimer ses émotions depuis son plus jeune âge, et son cœur ne bat réellement que pour une entité qu’il place bien loin au-dessus de sa vie : l’Empire. L’Empire avant ses sujets, l’Empire avant ses défenseurs, l’Empire avant l’Impératrice. Si le régime est effectivement autrement plus méritocratique que la République et ses petits roitelets, se rapprochant ainsi presque du Consortium en ce point, il est aussi, et de loin, celui dans lequel l’esprit de corps est le plus fort, et Kolton s’inscrit ainsi dans ce tout.

Ainsi, il existe-il peu de choses auxquelles Kolton accorde plus d’importance que le patriotisme. Pas celui, volatile et instable, des foules désordonnées, mais bien cette certitude froide et rationnelle en chaque grand homme et grande femme impériale qu’il lutte pour la bonne cause. Passé ceux-là, il reste encore les rats, ceux qui préféreraient trahir leurs foyers à la faveur de puissances extérieures. Ceux-ci furent, pendant longtemps, les ennemis jurés du Chevalier, et il a souvent fait preuve d’un zèle presque religieux dans leur traque et leur extermination. Il s’agit peut-être du seul signe de fanatisme épidermique jamais relevé chez lui par sa hiérarchie. Lui a toujours considéré ce comportement comme parfaitement rationnel : après tout, il paraît logique de vouloir s’assurer que la maison soit en ordre avant de se tourner vers l’extérieur.

Si cette notion, même au sein de l’Empire, en gênerait beaucoup, Kolton n’a aucun mal à affirmer que chaque vie a sa valeur distincte. Les impériaux ont tous leurs forces, leurs faiblesses, et la combinaison de ces dernières accorde à chacun une utilité sociale que le Chevalier se permet volontiers d’évaluer à chaque nouvelle décision qu’il doit prendre. Héritée des renseignements impériaux, sa seule doctrine est qu'il n’y a pas de doctrine valable. Il n’y a pas de morale autre que celle qui permet de se faire momentanément bien voir, pas de vérité autre que celle qui arrange le plus l’Empire à un instant donné, par de vertue autre que celle qui apporte la victoire la plus rapide et éclatante aux forces de l’Impératrice.

Habitué à disposer d’une large marge de manœuvre au sein de sa précédente organisation, Kolton a désormais un peu plus de mal à devoir rendre des comptes aux Paladins et Célestes des Chevaliers Impériaux. Pire encore, il tient en horreur l’acharnement doctrinal de certains. Pour lui, la Force est un outil, et relativement versatile qui plus est. Il comprend bien, après des années de matraquage théorique, les dangers du côté obscur, mais a bien du mal à y déceler un péril mortel tant que l’appel à ce dernier reste ponctuel. De même, il déplore que cette méfiance de leurs pouvoirs semblent contraindre les chevaliers à adopter un code moral qui, s’il se veut pragmatique, échoue de trop nombreuses fois à atteindre un résultat satisfaisant. Kolton se méfie ainsi de la majorité de ses camarades, particulièrement des plus vocaux sur leur pureté doctrinale, préférant bien souvent interagir avec d’autres corps des forces impériales plus directes comme les Stormtroopers ou l’Amirauté. Ses liens les plus privilégiés, bien sûr, restent ceux qui l’unissent aux Renseignements impériaux, chez qui il a conservé toute une galaxie de contacts plus ou moins officiels auxquels il n’hésite pas à faire appel ou à répondre pour le bien de l’Empire.

Kolton a fait de l’Empire le centre de son existence, sacrifiant à un très jeune âge toute notion de vie privée et de plaisirs oisifs. Aussi secret soit-il au quotidien, il ne possède pour ainsi dire pas d’identité au-delà de ses fonctions officielles, ou moins officielles, au sein de l’Empire. En guise d’amis, il n’a que des alliés, et que des opportunités en guise d’amours. Ses ennemis, autrefois nombreux, ont eu tendance à s’amenuiser au cours de sa carrière, leur nombre s’effondrant sous l’acharnement de l’ancien agent du Bureau de la Sécurité Intérieure. Chevalier comme opérateur, Kolton a toujours vécu dans le seul but d’assumer ses responsabilités. Répudiant jusqu’à son plus infime seuil l’oisiveté qui tente toutes âmes, il s’entraîne, parle, mange, boit, dort et vie pour l’Empire, et seulement pour l’Empire.

Kolton a des sentiments partagés sur la République. Il voit d’abord avec mépris sa faiblesse et sa passivité, sa propension à tomber à la première menace venue sans opposer de résistance. Le Chevalier accorde à ce titre là la même critique à l’Ordre Jedi, bien qu’il reconnaisse, dans le cas des deux entités, leur résilience et leur capacité à ressusciter. Kolton se désole de voir ce que la République fait de sa suprématie industrielle et économique, celle-là même qui permettrait très certainement à l’Empire de régner sans concurrence sur la galaxie entière si elle était dotée du même capital initial. Enfin, il se surprend souvent à souligner avec un air moqueur l’hypocrisie de cette République plus népotique encore que les deux autres Empires assumés de la Galaxie. Comment parler de démocratie quand tant de planètes représentées au sénat sont dirigées par des monarchies ou des régimes autoritaires ?

Le Chevalier a un avis bien plus tranché sur le Consortium. Ce dernier incarne, à ses yeux, tout ce que les anciens Empire avaient de pire. Une caste de dégénérés corrompus et surpuissants en guise de leaders sociaux et militaires, un penchant parfaitement irrationnel pour la violence et la cruauté, et un individualisme poussé à l’extrême qui en devient alors contre-productif. Du reste, il a toujours bien du mal à considérer ce régime comme légitime, tant la parodie de civilisation qu’il incarne repose sur des bases aussi fragiles qu’arriérées. Difficile pour lui de savoir s’il aurait eu le même avis s’il était né sans ancêtres Hapiens.

Il pense aussi bien peu de chose des Mandaloriens, restreints pour leur part par un égo et une forme d’honneur parfaitement incompréhensible à ses yeux. Pour autant, il s’efforce d’observer avec attention leur récente restructuration, car si les Mandaloriens ne sont jamais parvenu à ériger un Empire qui soit à la foi stable et puissant, ils ont souvent été le déclencheur d'événements cataclysmiques qui ont durablement marqué la Galaxie. Kolton, comme le reste de la Galaxie, attend avec impatience de savoir qui arrachera le titre de Mandalore, car il semble évident qu’il ne s’agit plus que d’une question de temps.

Apex, enfin, est une énigme pour Kolton. Par la nature même du groupe, il est difficile d’y voir une menace. Après tout, les forces régulières d’Apex ne peuvent logiquement être utilisées que pour défendre son espace vital, car il serait bien compliqué pour les représentants de décréter une mobilisation offensive. Pour autant, il reste clair que les chefs de guerre, faisant office de troupes de chocs en temps de conflit, disposent de groupes armés parfaitement capables de représenter un élément ponctuel sur lequel il faut compter. Pour autant, et malgré son respect relatif pour la qualité de ses troupes, Kolton ne considère pas Apex comme une nation crédible, et juge qu’elle ne survit que parce que le reste de la galaxie est trop occupée pour mater l’insurrection permanente qu’elle incarne.

Histoire :

Kolton naît en l’an 1450, mais il ne connaîtra jamais vraiment ses parents. Tous deux soldats de l’Empire, ils mourront deux ans plus tard dans l’exercice de leurs fonctions. Une escarmouche avec des pirates, lui dira-t-on une fois adolescent. C’est ironiquement peut-être cet événement, a priori tragique, qui le propulsera vers le succès. En raison des services rendus par ses géniteurs, tous deux médaillés par leur hiérarchie, le bambin sera immédiatement placé dans un institut impérial rempli, comme lui, d’orphelins de guerre.

D’un naturel sérieux, le jeune Kolton se distingue vite des autres enfants, pourtant tous très bien soutenus par l’institut. Ses instructeurs le disent doué, presque prodigieux, mais s’inquiètent aussi de son caractère froid et détaché, peu commun à un si jeune âge.Le garçon ne forme à l’académie aucune connexion durable, aucune amitié réelle qui dépasserait de façon évidente le cadre de la pure coopération scolaire. Tout jeune déjà, il est comme un spectre que tout le monde voit sans jamais pouvoir atteindre. Ses talents cristallisent l’attention et sa façon d’être concentre la méfiance.

Si ce profil en inquiète donc certains, il lui attire aussi bien vite une attention très particulière. Ceux qui protègent l’Empire depuis les ombres le repèrent, et les arrangements sont rapidement faits pour qu’il soit confié aux renseignements impériaux. Ces derniers passent des années à le former, à le forger en un redoutable outil de l’Empire qui, dès ses 16 ans, est jugé prêt à l’action. Là bas, il se trouve bien plus dans son élément. Tous ses traits de caractères, jugés dérangeants par la société impériale, sont hautement valorisés chez l’Intelligence. On y apprécie sa discrétion, son stoïcisme, sa froide efficacité. S’il pousse ces particularités à l’extrême, surprenant parfois certains collègues, il faut bien dire qu’il entre déjà un peu plus dans le moule, et on lui prédit déjà une longue et fructueuse carrière dans les sinueux couloirs des QG.

Tantôt fin, tantôt brutal, Kolton délivre toujours avec la plus grande efficacité la justice de l’Empire sur ses ennemis de l’intérieur. L’agent alterne entre les longues infiltrations et les raids éclairs, ne laissant que rarement de survivant et faisant preuve d’un stoïque zèle qui étonne et inquiète jusqu’à ses formateurs eux-mêmes. En dépit de cette froide violence, Kolton reste toujours aussi imperturbable et passe avec succès les évaluations psychologiques qu’on lui soumet. Alors les années passent, et l'opérateur gagne en galon au fur et à mesure que les cadavres s’amenuisent dans son sillage. Lui ne cesse jamais d’avancer, convaincu qu’il œuvre pour le bien de l’Empire et de tous ses sujets. Après tout, il ne liquide que les éléments les plus pernicieux de la société : des pirates, des terroristes, des dissidents et autres séditieux. Chaque vie qu’il prend en préserve dix à cent autres, voilà ce qu’on lui dit. Au fur et à mesure des années, il apprend à paraître moins distant, car certaines missions requièrent parfois de lui qu'il noue des liens d'amitié, parfois plus, avec divers profils. Les occasions restent cependant rares, et ses amis et amours de terrains sont souvent les premiers à tomber sous son blaster lorsque vient l'heure de faire imploser la cellule infiltrée.

Toutes les missions ne se passent cependant pas comme prévu, et il arrive, plus souvent qu’il ne le souhaiterait, que l’agent se retrouve au cœur des batailles. S’il a toujours un objectif bien particulier au sein de ces dernières, il lui arrive parfois, pas volonté d’aider les soldats de l’Empire, de combattre à leurs côtés. Ce comportement n’est bien sûr ni encouragé, ni sécurisé, mais ses supérieurs ont bien du mal à le réprimander tant les résultats de ses escapades martiales sont satisfaisants. C'est au cours de ces dérapages contrôlés qu'il se forge, progressivement, une petite réputation avec le corps des Stormtroopers, mais la camaraderie qu'il en retire n'en demeure pas aussi peu authentique que toutes ses autres relations intepersonnelles

Ces missions annexes auto-attribuées attirent en revanche, encore, une attention particulière. Au fil des années, les Chevaliers impériaux constituent un dossier sur ce combattant clandestin qui semble posséder une mobilité insensée et des réflexes surhumains sur divers champ de bataille. Après plus d’une décennie de carrière, ils parviennent à le retrouver, et lui proposent de le tester pour en faire l’un des leurs. Kolton hésite, mais on lui dit qu’il pourra servir l’Empire de façon plus décisive encore. Alors il y réflechi, et prend son temps car la décision changera radicalement et à coup sûr le destin de sa vie, puis accepte. Pour l’Empire.

Sa formation se passe bien. Il est talentueux, comme d’habitude, et pragmatique, comme d’habitude : il se concentre avant tout sur ce que la Force lui apporte de nouveau. Sa formation d’agent lui permet déjà de se passer de l’apprentissage d’une certaine partie de ses nouveaux pouvoirs, alors il se concentre sur l’essentiel, au grand dam de ses maîtres, qui aimeraient le voir aborder la chose avec plus de bonne volonté et d'envie d'apprendre. Il a aussi conscience d'être, pour les Chevaliers comme pour les renseignements, un agent de poids dans la lutte cordiale entre ces deux groupes complémentaires et concurrents. Déterminé à user de ce statut à son avantage, il en joue grandement, déployant à sa guise toute l'autorité garantie par ses nouvelles fonctions en parallèle du large réseau que lui assurent ses anciennes. Sa vision des choses sera la sources de multiples frictions avec l’Ordre. Lui a bien peu de ressentiment envers l'organisation, elle-même. D’abord parce qu’elle déborde de talents individuels, d’impériaux d’exception dotés en égale quantités de ressources et de loyauté. Ensuite parce qu’eux aussi, comme à l’Intelligence, font du pragmatisme un dogme à la force quasi absolue.
Pourtant, c’est bien dans ce “quasi” qu’il trouve quelque chose à redire aux préceptes de l’Ordre, car il croît détecter dans sa peur du côté obscur une paranoïa handicapante. La nature même de la fonction de Chevalier les pousse à marcher sur le fil, mais ces champions de l’Empire s’encombrent pourtant de codes stricts par crainte de tout un pan innexploité de la Force. Il a eu, souvent, l’occasion d’en discuter avec d’autres aspirants et écuyers, affirmant toujours qu’aucun d’entre eux, encore moins l’Empereur, ne saurait sombrer tant que l’exemple des “dégénérés du Consortium”, comme il aime les appeler, resterait aussi visible au reste de la Galaxie.

Kolton évite pourtant de partager de façon trop vocale ses doutes avec sa hiérarchie. Après tout, il n’est qu’un humble serviteur de l’Empire, pas un de ces dissidents qu’il a tant combattu. Et puis, bien que les Paladins et Célestes qui l’ont formé aimaient affirmer le contraire, le fraîchement adoubé Chevalier remarque bien vite ô combien l’Ordre a grand besoin d’esprits comme le sien. S’il est bien une expérience commune à ses deux carrières, c’est bien que la réalité est toujours différente des exercices, et que lier victoire et intransigeance à la doctrine est souvent impossible. Comme il fallait s’y attendre, c’est avant tout dans les missions de surveillance et d'espionnage qu’il excelle, mais il s’avère aussi être un fin diplomate et un excellent guerrier et commandant, comme c’est attendu de chaque membre de son Ordre.

Si la mort de l’Empereur fut ressentie comme un tremblement de terre au sein de l’Ordre, Kolton se passa, comme à son habitude, d’état d'âme, pour se concentrer sur la prochaine étape. Ses contacts aux renseignements impériaux affirmaient que quelque chose d’étrange se tramait et, que ce soit où non vrai, il paraissait évident que ces moments, fussent-ils nés ou non de complot, étaient toujours particulièrement sensibles. Comme bien souvent, la pire éventualité s’avéra être la bonne, et la légitime héritière, en opération près de Bakura, fut grossièrement évincée par son frère. Personne, ni chez les renseignements impériaux, ni dans les hautes sphères de l’Empire, n’était dupe, mais l'attitude généralisée chez les services secrets était d’attendre, et c’est exactement ce que fit Kolton dans son nouvel Ordre, se fondant parmi les forces du traître alors que les Chevaliers loyalistes fuyaient Bastion.

Bien heureusement pour nombre de fidèles à l’Impératrice légitime, Kolton fut rapidement assigné à la traque de ces derniers, de par son expérience dans le contre-espionnage aux renseignements. Ce poste lui permit de retarder au maximum la capture des loyalistes, qui parvenaient ainsi généralement à se mettre hors de danger avant qu’il ne soit poussé à les coincer. Par ce biais, il apprit la réelle allégeance de la régente impériale, et prit contact avec elle pour l’assister et organiser la prise de pouvoir de la légitime dirigeante du régime. Il continua ainsi pendant quelque temps, jusqu’à ce que la date du retour de l’Impératrice ne tombe. Alors seulement se mit-il réellement au travail.

Le jour J, il fit saboter des installations et neutraliser des sentinelles et des profils importants à la sécurité du régime de l'usurpateur, avant de discrètement surveiller la cérémonie de couronnement pour s'assurer que tout se passerait bien comme prévu. Grâce à la détermination des loyalistes et à aux préparations des infiltrés, le plan se déroula sans accroc, si ce n’est peut-être l’étrange disparition du prétendant.

Quoi qu’il en soit, les choses avaient été résolues de façon expéditive et le pire, à savoir une guerre civile totale, avait été évité. Kolton, comme d'autres, savait que ces temps paisibles ne seraient pas éternels. Qu’importe, la vigilance des Chevaliers, elle, l’était.

Derriere l'écran :

Prénom/pseudo : Seb/Sperk

Age : 22 ans

Comment avez-vous découvert le forum ? : “forum rp Star Wars” sur Google. Le forum se démarquait bien de sa concurrence directe, donc me voilà.

Petit Plus ? : Nope.

Comme suggéré sur discord, je double post pour préciser que la fiche est achevée

Officiellement, bienvenue parmi nous !

C’est dans l’ensemble une fiche de bonne facture, qui permet de savoir rapidement dans quel direction l’on va. Nos remarques seront donc avant tout techniques :

1 / Les pouvoirs : l’erreur classique, la forme de prédilection étant gratuite, tu a le droit a un pouvoir supplémentaire au rang II.
2 / Petite incohérence ici :

a formation d’agent lui permet déjà de se passer de l’apprentissage d’une certaine partie de ses nouveaux pouvoirs, alors il se concentre sur l’essentiel, au grand dam de ses maîtres, qui aimeraient le voir aborder la chose avec plus de spiritualité et moins de pragmatisme. Seulement voilà, lui n’est pas de cette école, et sa vision des choses sera la sources de multiples frictions avec l’Ordre. S’il trouve sa spiritualité superflue, il répudie plus encore sa doctrine, et la paranoïa qu’il lui attribue.

Ce qui fait la particularité des Chevaliers Impériaux, c’est justement qu’ils ne sont pas porté sur la spiritualité : ils préfèrent prendre des décisions pragmatique avec des objectifs finalement assez terre a terre.

Du reste, l’entente entre les Chevaliers et l’Intelligence étant loin d’être au beau fixe (leurs prérogatives ont tendance en partie a se marcher sur les pieds) il aurait été intéressant de décrire un peu mieux la transition entre les deux.

3 / De façon générale, la fiche va a l’essentiel, ce n’est pas mal, mais c’est peut-être trop résumé. Avoir un peu plus de matière sur sa vie, même s’il est très spartiate, serait apprécié, afin de lui donner un peu plus d’épaisseur.

Bien entendu, nous restons a ta disposition pour toutes questions.

Salut, et merci pour ce retour.

Darth Ânkh a écrit:
Officiellement, bienvenue parmi nous !

1 / Les pouvoirs : l’erreur classique, la forme de prédilection étant gratuite, tu a le droit a un pouvoir supplémentaire au rang II.

C'est fait, j'ai descendu Deflexion 1 en rang 2 et j'ai utilisé le rang 3 libéré pour prendre l'Aura de Force.

Darth Ânkh a écrit:
Ce qui fait la particularité des Chevaliers Impériaux, c’est justement qu’ils ne sont pas porté sur la spiritualité : ils préfèrent prendre des décisions pragmatique avec des objectifs finalement assez terre a terre.

Du reste, l’entente entre les Chevaliers et l’Intelligence étant loin d’être au beau fixe (leurs prérogatives ont tendance en partie a se marcher sur les pieds) il aurait été intéressant de décrire un peu mieux la transition entre les deux.

Compris, c'est modifié et affiné selon ce que vous avez relevé.

Darth Ânkh a écrit:
De façon générale, la fiche va a l’essentiel, ce n’est pas mal, mais c’est peut-être trop résumé. Avoir un peu plus de matière sur sa vie, même s’il est très spartiate, serait apprécié, afin de lui donner un peu plus d’épaisseur.

Il y a quelque chose de volontaire dans ce style de rédaction, j'aime bien laisser de l'espace à réexploiter plus tard, surtout quand je débarque sur un forum sans connaître personne. Je comprends que ça puisse être dérangeant, donc j'ai essayé d'en rajouter un peu, notamment au niveau de sa façon d'interargir à chaque étape de sa vie, même si ça reste très peu explicite parce que je ne veux pas m'encombrer de PNJ si tôt. Si ça vous semble toujours insuffisant, n'hésitez pas à le préciser et je ferais une modification plus profonde.

Bonsoir !

Nous te prions de nous excuser pour le délai (les joies des semaines chargées). Les premières modifications ont été effectivement faites ! Cependant, étant donné que tu postules pour un rang IV (et non pour un rang III), nous aimerions effectivement que la fiche soit plus étoffée au niveau de son histoire.

Si tu as des questions, n'hésite pas à revenir vers nous !
Bonne soirée

Bonjour, et merci pour votre réponse. Pas de soucis pour le délai, tout le monde a ses périodes creuses, on en avait déjà parlé sur discord.

Je sais que j'avais affirmé être prêt à rajouter du volume s'il le fallait, mais je réalise maintenant que ça m'ennuierait plus qu'autre chose. Je ne vois pas vraiment d'intérêt à rajouter 2000 mots pour le geste. Je fais donc le choix de nerf Kolton en le faisant débuter au rang III. Les pouvoirs de Force dont il dispose ont été mis à jour.

Quelque part, ça renforce peut-être aussi un peu son personnage. Il n'est qu'un novice sur l'utilisation consciente de la force, et un rang IV est sans doute déjà trop haut pour lui. On peut aussi considérer que les Chevaliers font en sorte de ne pas lui donner trop de responsabilités trop vite en raison de son rôle dans leurs jeux de pouvoir avec les renseignements impériaux.

Hello !

La présentation est validée !

Bon jeu !

Kolton Brahl

Kolton Brahl

Equipement :

Description physique :

Description mentale :

Histoire :

Derriere l'écran :

Re: Kolton Brahl

Re: Kolton Brahl

Re: Kolton Brahl

Re: Kolton Brahl

Re: Kolton Brahl

Re: Kolton Brahl

Re: Kolton Brahl