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- Occultus
Re: [Raxus Prime] Chasse au trésor (Larelia Azira) (Terminé)
Dim 4 Avr - 20:19
Mais c’est quoi ce bordel? Le terrible Morgus? Je connais mes classiques de légendes, mythes, folklore et autre. Ça aide quand on pille… Pardon, explore un temple millénaire. Mais aucun texte ne fait mention d’un Morgus. Donc… Soit c’est un illuminé qui veut se prendre pour un autre… Soit j’ai manqué une légende urbaine et je suis sûr de bien avoir fait mon travail avant de partir en mission. Je penche donc pour la première option. Et il faudra plus que ces pathétiques tours de passe-passe et autres effets spéciaux pour me faire peur. Mon arme est prête et fonctionnelle donc si « Morgus » veut jouer, il va se rendre compte que moi, je joue pour une seule chose : gagner. Et contre moi, il ne gagnera pas. Certainement pas. Je n’ai pas l’intention de le laisser faire. Il se prend pour quoi, ce rigolo, à pouvoir penser m’intimider? Je vais aller lui dire ma façon de penser.
Voyons que nous ne battons pas en retraite, « Morgus » ordonne à ses fidèles (il dit « minion » mais j’imagine que c’est pareil) de nous attaquer et… Alors là, certainement, jamais je ne pourrai prendre ce type au sérieux. Non parce que des types chétifs en haillons armés de tiges rouillées et affutées comme des lances… Les géonosiens avaient l’air plus dangereux quoi. Et pour prouver mon point, je descends le premier connard qui me charge et il me sort une insanité du genre : j’ai un super speeder fait en pain de viande! Quoi? C’est quoi ce délire? Je suis tellement étonnée que j’esquive in extremis l’attaque d’un de ses potes. Mais je vais vous calmer moi, de façon permanente! Au final, il y a une trentaine de cadavres devant nous. Nous ne sommes pas blessées, bien entendu, face à une attaque si pathétique… Mais c’est quand même… Surprenant. C’est quoi ce bordel, au juste?
Je fais signe à La Rouge de se placer derrière moi. Pour protéger mon cul, que je lui dis avec un clin d’œil, sachant très bien que l’expression consacrée est « couvrir ses arrières ». Mais elle va préférer regarder cette partie de mon anatomie que mon dos donc… Voilà. Nous avançons dans cette épave poussiéreuse et à vide jusqu’à tomber sur l’endroit où les « minions » de « Morgus » devaient habiter. C’est une porcherie, il n’y a pas d’autres mots. Il y a des quartiers défavorisés moins insalubres que ça sur certaines planètes. Sans combinaison, l’odeur doit être épouvantable. Au moins, nous avons éliminé cet obstacle donc… C’est toujours ça de gagné. Et bien sûr, « le terrible Morgus » tente de nous dissuader de continuer d’avancer, nous promettant souffrances et tourments si nous continuons de le défier. Ce qu’il ne faut pas entendre, quand même, je vous jure…
Parce que je suis supposée avoir peur de l’occupant d’une vieille épave clouée au sol pour l’éternité? Un type qui fait plus mauvais magicien de scène que menace crédible? Vous m’excuserez de ne pas être terrifié mais j’ai affronté bien pire dans ma carrière. Des vrais trucs effrayants. Il faudra plus que ça pour me faire reculer. Je ne sais pas ce qu’on va trovuer mais je sais que s’il me tombe sur les nerfs, je le descends, je ne m’encombrerai même pas d’un interrogatoire. De vous à moi, je commence à en avoir un peu marre de cette planète ce qui fait que ma nature plus… Négociations agressives… A tendance à ressortir. Oh les résultats seront on ne peut plus positif, nous avons trouvé de belles et intéressantes choses. Mais il y a des planètes plus agréables pour une chasse au trésor, c’est tout ce que je dis. Avec « Morgus », allez savoir pourquoi, j’ai atteint ma limite plus rapidement que d’habitude…
Voyons que nous ne battons pas en retraite, « Morgus » ordonne à ses fidèles (il dit « minion » mais j’imagine que c’est pareil) de nous attaquer et… Alors là, certainement, jamais je ne pourrai prendre ce type au sérieux. Non parce que des types chétifs en haillons armés de tiges rouillées et affutées comme des lances… Les géonosiens avaient l’air plus dangereux quoi. Et pour prouver mon point, je descends le premier connard qui me charge et il me sort une insanité du genre : j’ai un super speeder fait en pain de viande! Quoi? C’est quoi ce délire? Je suis tellement étonnée que j’esquive in extremis l’attaque d’un de ses potes. Mais je vais vous calmer moi, de façon permanente! Au final, il y a une trentaine de cadavres devant nous. Nous ne sommes pas blessées, bien entendu, face à une attaque si pathétique… Mais c’est quand même… Surprenant. C’est quoi ce bordel, au juste?
Je fais signe à La Rouge de se placer derrière moi. Pour protéger mon cul, que je lui dis avec un clin d’œil, sachant très bien que l’expression consacrée est « couvrir ses arrières ». Mais elle va préférer regarder cette partie de mon anatomie que mon dos donc… Voilà. Nous avançons dans cette épave poussiéreuse et à vide jusqu’à tomber sur l’endroit où les « minions » de « Morgus » devaient habiter. C’est une porcherie, il n’y a pas d’autres mots. Il y a des quartiers défavorisés moins insalubres que ça sur certaines planètes. Sans combinaison, l’odeur doit être épouvantable. Au moins, nous avons éliminé cet obstacle donc… C’est toujours ça de gagné. Et bien sûr, « le terrible Morgus » tente de nous dissuader de continuer d’avancer, nous promettant souffrances et tourments si nous continuons de le défier. Ce qu’il ne faut pas entendre, quand même, je vous jure…
Parce que je suis supposée avoir peur de l’occupant d’une vieille épave clouée au sol pour l’éternité? Un type qui fait plus mauvais magicien de scène que menace crédible? Vous m’excuserez de ne pas être terrifié mais j’ai affronté bien pire dans ma carrière. Des vrais trucs effrayants. Il faudra plus que ça pour me faire reculer. Je ne sais pas ce qu’on va trovuer mais je sais que s’il me tombe sur les nerfs, je le descends, je ne m’encombrerai même pas d’un interrogatoire. De vous à moi, je commence à en avoir un peu marre de cette planète ce qui fait que ma nature plus… Négociations agressives… A tendance à ressortir. Oh les résultats seront on ne peut plus positif, nous avons trouvé de belles et intéressantes choses. Mais il y a des planètes plus agréables pour une chasse au trésor, c’est tout ce que je dis. Avec « Morgus », allez savoir pourquoi, j’ai atteint ma limite plus rapidement que d’habitude…
- Larelia AziraAdministratrice de l'APEX
Re: [Raxus Prime] Chasse au trésor (Larelia Azira) (Terminé)
Dim 4 Avr - 22:00
Finalement, "Morgus" n'avait pas besoin d'aide, puisqu'il ordonna à ses "minions" de tuer les intrus. Parlons un peu de ses sbires. Larelia avait vue pas mal de gens louches et autres individus peu fréquentables. Certes son vaisseau n'était que luxe, élégance et raffinement, mais certains de ses passagers avaient un CV pas très reluisante. Sans parler de toutes les fois où pendant ses promenades sur différents mondes, elle tourna dans "la mauvaise allée" comme on avait coutume de dire.
Toutefois, une Zeltronne n'est pas sans défense. Les capacités empathiques étaient un bon moyen d'éconduire des gens voulant vous faire du mal, que ce soit en instillant une peur si viscérale que la personne se fait dessus et fuit en courant face à ce que son esprit imagine comme étant la chose la plus terrifiante qui soit ou, au contraire, l'amener à un état de béatitude si complet qu'il devient plus inoffensif qu'un chaton endormi. Et bien sûr, il y avait les phéromones, mais on ne peut pas vraiment dire qu'elles étaient là pour "apaiser les tensions".
En revanche, tomber sur une bande de type en haillons, avec un masque étrange, une grande lame rouillée et hurlant des choses toutes plus incompréhensibles les unes que les autres, ça c'était une première. Sin indiqua à la Rouge de couvrir ses arrières pendant qu'elle faisait face à ces ennemis. Derrière elle, le contact franc au bas des reins, Larelia s'occupa de ceux qui parvinrent à contourner Sin. Ce n'était pas une soldat, mais elle avait quelques séances de stand de tir dans les jambes et il faut dire que ces ennemis là n'était pas vraiment très différents d'une cible holographique vue les compétences. "Je suis trop délicieux pour mourir !" Sérieusement ?
Le duo progressa dans la soute du vaisseau qui ressemblait à un véritable dépotoir. Elle avait vue des taudis sur Nar Shaddaa plus reluisant que ça. D'autres approchèrent, cherchant avant leurs armes rangées... dans des toilettes. Il faut vraiment croire que l'atmosphère de Raxus avait un effet néfaste sur les capacités cognitives. Morgus est toujours là, hurlant ses ordres d'une voix de moins en moins camouflés, définitivement robotique... un droïde qui avait pété les plombs et qui se donnait des airs de maître du mal ? Honnêtement, ça ne serait pas la chose la plus étrange et ridicule que la Zeltronne avait vue.
Finalement, elles arrivèrent au bout de la soute, face à un grand rideau d'un blanc jaunit par le temps et les immondices. Une lumière derrière faisait apparaître une silhouette humanoïde de grande taille, mais parfaitement immobile tandis que la voix de Morgus se faisait entendre :
"Vous avez peut-être tuer mes sbires ! Mais vous n'êtes pas de taille face à ma toute puissaaaaance ! Je suis prêt à pardonner cet affront si vous jurez de servir ma sublime magnificence et ma gueule d'amour pour l'éternité ! J'ai toujours rêvé d'avoir un harem de bombasses !"
Pendant qu'il continuait de déblatérer, la Zeltronne remarqua une petite ouverture sur le côté. Morgus n'avait pas l'air de les voir se déplacer à travers le rideau et elle continua sa progression, arme en main. Ce qu'elle vit la fit presque rire. Elle détacha le rideau qui tomba au sol, dévoilant une statue, sans doute du dirigeant de Czerka de l'époque ou une des cargaisons que transportait le vaisseau. Morgus ne remarqua rien et continua de parler de ses visions pour ses nouvelles "super-minions" à base de lustrage de carlingue et de cours de break-dance.
Finalement, la Rouge découvrit le responsable. Un droïde donc, mais d'un modèle qu'elle ne connaissait pas. Une sorte de rectangle jaune et blanc tout cabossé avec un capteur optique, deux bras chétif et une roue pour tout moyen de locomotion. Vue l'état, il devait faire partie de ce vaisseau. Peut-être un membre de l'équipage mit au rebut en même temps que le vaisseau. Elle s'approcha doucement et d'une poussée de la jambe, fit basculer le droïde au sol, face contre terre, dans un "aaaaah" ridicule.
Incapable de se redresser, le petit droïde se mit à... piquer une crise, tapant des bras sur le sol et pleurant :
"BWAAAAAAHHHH JE VOULAIS JUSTE AVOIR DES AMIS ! POURQUOI PERSONNE VEUX ÊTRE MON AMI ? JE SUIS TOUT SEUL DEPUIS SI LONGTEMPS ! ON M'A MEME JETÉ A LA POUBELLLE BAWAAAAAAAAAAHHHHHH"
Une ruse pour attendrir ses proies ? Non. Même si la Zeltronne ne pouvait pas ressentir les émotions des droïdes, celui-ci avait l'air... sincère. Et puis il n'avait rien qui puisse leur faire mal, à part peut-être leur rouler sur les pieds...
"Je me sens presque mal là... Aide moi tu veux ?"
Un peu d'huile de coude plus tard, la grosse boîte sanglotante fut replacée sur sa roue :
"Et voilà ! Tu t'appelles comment mon grand ?
-Mon Grand ? Personne ne m'a jamais fait de compliment avant... Je m'appelle CL-AP1. Mon précédent maître, le grand acteur Granok Morgus avait plusieurs façon de m’appeler comme "Abruti" "Machin" ou "Saloperie de droïde débile que je ferrai fondre lentement si tu n'étais pas le seul moyen d'ouvrir mon coffre"... C'était une personne exigeante qui savait se faire obéir et qui avait plein d'amis... J'ai cru que si je faisais pareil que lui, je deviendrai aussi famous, mais j'ai du louper un truc..."
Toutefois, une Zeltronne n'est pas sans défense. Les capacités empathiques étaient un bon moyen d'éconduire des gens voulant vous faire du mal, que ce soit en instillant une peur si viscérale que la personne se fait dessus et fuit en courant face à ce que son esprit imagine comme étant la chose la plus terrifiante qui soit ou, au contraire, l'amener à un état de béatitude si complet qu'il devient plus inoffensif qu'un chaton endormi. Et bien sûr, il y avait les phéromones, mais on ne peut pas vraiment dire qu'elles étaient là pour "apaiser les tensions".
En revanche, tomber sur une bande de type en haillons, avec un masque étrange, une grande lame rouillée et hurlant des choses toutes plus incompréhensibles les unes que les autres, ça c'était une première. Sin indiqua à la Rouge de couvrir ses arrières pendant qu'elle faisait face à ces ennemis. Derrière elle, le contact franc au bas des reins, Larelia s'occupa de ceux qui parvinrent à contourner Sin. Ce n'était pas une soldat, mais elle avait quelques séances de stand de tir dans les jambes et il faut dire que ces ennemis là n'était pas vraiment très différents d'une cible holographique vue les compétences. "Je suis trop délicieux pour mourir !" Sérieusement ?
Le duo progressa dans la soute du vaisseau qui ressemblait à un véritable dépotoir. Elle avait vue des taudis sur Nar Shaddaa plus reluisant que ça. D'autres approchèrent, cherchant avant leurs armes rangées... dans des toilettes. Il faut vraiment croire que l'atmosphère de Raxus avait un effet néfaste sur les capacités cognitives. Morgus est toujours là, hurlant ses ordres d'une voix de moins en moins camouflés, définitivement robotique... un droïde qui avait pété les plombs et qui se donnait des airs de maître du mal ? Honnêtement, ça ne serait pas la chose la plus étrange et ridicule que la Zeltronne avait vue.
Finalement, elles arrivèrent au bout de la soute, face à un grand rideau d'un blanc jaunit par le temps et les immondices. Une lumière derrière faisait apparaître une silhouette humanoïde de grande taille, mais parfaitement immobile tandis que la voix de Morgus se faisait entendre :
"Vous avez peut-être tuer mes sbires ! Mais vous n'êtes pas de taille face à ma toute puissaaaaance ! Je suis prêt à pardonner cet affront si vous jurez de servir ma sublime magnificence et ma gueule d'amour pour l'éternité ! J'ai toujours rêvé d'avoir un harem de bombasses !"
Pendant qu'il continuait de déblatérer, la Zeltronne remarqua une petite ouverture sur le côté. Morgus n'avait pas l'air de les voir se déplacer à travers le rideau et elle continua sa progression, arme en main. Ce qu'elle vit la fit presque rire. Elle détacha le rideau qui tomba au sol, dévoilant une statue, sans doute du dirigeant de Czerka de l'époque ou une des cargaisons que transportait le vaisseau. Morgus ne remarqua rien et continua de parler de ses visions pour ses nouvelles "super-minions" à base de lustrage de carlingue et de cours de break-dance.
Finalement, la Rouge découvrit le responsable. Un droïde donc, mais d'un modèle qu'elle ne connaissait pas. Une sorte de rectangle jaune et blanc tout cabossé avec un capteur optique, deux bras chétif et une roue pour tout moyen de locomotion. Vue l'état, il devait faire partie de ce vaisseau. Peut-être un membre de l'équipage mit au rebut en même temps que le vaisseau. Elle s'approcha doucement et d'une poussée de la jambe, fit basculer le droïde au sol, face contre terre, dans un "aaaaah" ridicule.
Incapable de se redresser, le petit droïde se mit à... piquer une crise, tapant des bras sur le sol et pleurant :
"BWAAAAAAHHHH JE VOULAIS JUSTE AVOIR DES AMIS ! POURQUOI PERSONNE VEUX ÊTRE MON AMI ? JE SUIS TOUT SEUL DEPUIS SI LONGTEMPS ! ON M'A MEME JETÉ A LA POUBELLLE BAWAAAAAAAAAAHHHHHH"
Une ruse pour attendrir ses proies ? Non. Même si la Zeltronne ne pouvait pas ressentir les émotions des droïdes, celui-ci avait l'air... sincère. Et puis il n'avait rien qui puisse leur faire mal, à part peut-être leur rouler sur les pieds...
"Je me sens presque mal là... Aide moi tu veux ?"
Un peu d'huile de coude plus tard, la grosse boîte sanglotante fut replacée sur sa roue :
"Et voilà ! Tu t'appelles comment mon grand ?
-Mon Grand ? Personne ne m'a jamais fait de compliment avant... Je m'appelle CL-AP1. Mon précédent maître, le grand acteur Granok Morgus avait plusieurs façon de m’appeler comme "Abruti" "Machin" ou "Saloperie de droïde débile que je ferrai fondre lentement si tu n'étais pas le seul moyen d'ouvrir mon coffre"... C'était une personne exigeante qui savait se faire obéir et qui avait plein d'amis... J'ai cru que si je faisais pareil que lui, je deviendrai aussi famous, mais j'ai du louper un truc..."
- Occultus
Re: [Raxus Prime] Chasse au trésor (Larelia Azira) (Terminé)
Dim 4 Avr - 23:19
Alors là… Je ne sais pas quoi dire. C’est trop ridicule pour moi. Je serais tenté de dire que c’est au-dessus de mes forces mais… Je ne sais pas, le pathétique ne m’attendrit pas, il me tombe sur les nerfs. Sauf qu’il y a un détail qui m’intéresse. Coffre. Donc… Peut-être qu’il y a quelque chose à récupérer qui va rendre cette visite moins inutile et pénible. Si Lala veut se montrer sympathique, moi non. Je place mon blaster en plein centre de son capteur optique et je lui dis : le coffre. Les objets de valeur. Maintenant. Cela nous gagne quelques secondes de précieux silence… Mais ça ne dure pas car pendant le trajet jusqu’au coffre, un court trajet, en plus, l’horripilante machine trouve le tour d’être encore plus insupportable qu’avant, jouant les guides touristiques. Et il se demande pourquoi personne ne veut être son ami. Il aura de la chance de rester intact face à Venom…
Et finalement, moi qui pensais pouvoir m’éviter la chose, je vais collectionner une nouvelle cicatrice. Pendant que cette stupidité sur roue ouvre le coffre, un « minion » moins sale que les autres et un peu mieux équipé (c’est un vrai couteau de calibre militaire qu’il a, inoxydable, en plus) décide d’attaquer la zeltrone avec la subtilité d’un wookie s’étant mis un coup de marteau sur le pouce. « Heyoo! » s’écrit-il en tentant de poignarder Lala mais je m’interpose entre lui et elle. S’il l’avait touché, il aurait assurément pu la blesser sévèrement. Moi? Expérience oblige, je m’en sors mieux. Et la prochaine fois qu’elle verra mon ventre nu, ma jolie planche abdominale sera ornée d’une cicatrice toute neuve. Rien de grave, j’ai l’habitude de ce genre de blessures. Dans mon métier, on essaie de vous tuer principalement de trois façons : le poison dans le verre, le flingue et l’arme blanche.
Je ne vais pas m’éterniser ici par contre. Ma combinaison peut faire un joint étanche de fortune mais ce n’est pas l’idéal. Pire encore, une fois que j’eu éliminé la menace, cette saloperie sur roue s’évanouit en criant « DU SANG! AAAAAH! » et après avoir « repris conscience », fait une crise parce que son seul ami vient de se faire descendre. Mon regard à lui tout seul est suffisamment venimeux pour tuer la population d’un village. Je dis clairement à La Rouge qu’il ne monte pas à bord du vaisseau pirate. Elle enverra son propre vaisseau récupérer cette calamité ambulante et que je ne vais certainement pas m’encombrer de faire pareille offrande à Zarseen. Elle va le trouver moyennement amusant cinq secondes avant de l’exploser alors… Tu peux le garder, insistais-je. Pas question que ce soit moi qui m’en occupe. Ne reprenons le chemin vers la sortie quand tout à coup…
AH AH! Crie le droïde. Nous nous retrouvons enfin, mon éternel ennemi! Je regarde à gauche puis à droite, cherchant la menace. Prenant une pose messianique, la machine beugle : ESCALIERS! Avant de dire qu’il va falloir qu’on le transporte en haut des quelques marches car il ne peut pas le faire lui-même. Je regarde la zeltrone et mon regard dit clairement : NON. Ladite zeltrone prend des poses lascives pour tenter de me convaincre. NON. Alors elle utilise la tactique la plus vile, la plus sale et la plus odieuse de la création. Le regard triste et la lèvre tremblotante… Si Dezira apprend que j’ai cédé à ce chantage, jusqu’à ma mort elle ne va pas arrêter de me le rappeler. J’échappe volontairement ce tas de boulons dans l’escalier avant de faire le travail correctement avant de me diriger vers le vaisseau en disant que je vais soigner ma blessure. Ça suinte le sang.
Et au mot sang, l’autre débile s’évanouit… Encore…
Et finalement, moi qui pensais pouvoir m’éviter la chose, je vais collectionner une nouvelle cicatrice. Pendant que cette stupidité sur roue ouvre le coffre, un « minion » moins sale que les autres et un peu mieux équipé (c’est un vrai couteau de calibre militaire qu’il a, inoxydable, en plus) décide d’attaquer la zeltrone avec la subtilité d’un wookie s’étant mis un coup de marteau sur le pouce. « Heyoo! » s’écrit-il en tentant de poignarder Lala mais je m’interpose entre lui et elle. S’il l’avait touché, il aurait assurément pu la blesser sévèrement. Moi? Expérience oblige, je m’en sors mieux. Et la prochaine fois qu’elle verra mon ventre nu, ma jolie planche abdominale sera ornée d’une cicatrice toute neuve. Rien de grave, j’ai l’habitude de ce genre de blessures. Dans mon métier, on essaie de vous tuer principalement de trois façons : le poison dans le verre, le flingue et l’arme blanche.
Je ne vais pas m’éterniser ici par contre. Ma combinaison peut faire un joint étanche de fortune mais ce n’est pas l’idéal. Pire encore, une fois que j’eu éliminé la menace, cette saloperie sur roue s’évanouit en criant « DU SANG! AAAAAH! » et après avoir « repris conscience », fait une crise parce que son seul ami vient de se faire descendre. Mon regard à lui tout seul est suffisamment venimeux pour tuer la population d’un village. Je dis clairement à La Rouge qu’il ne monte pas à bord du vaisseau pirate. Elle enverra son propre vaisseau récupérer cette calamité ambulante et que je ne vais certainement pas m’encombrer de faire pareille offrande à Zarseen. Elle va le trouver moyennement amusant cinq secondes avant de l’exploser alors… Tu peux le garder, insistais-je. Pas question que ce soit moi qui m’en occupe. Ne reprenons le chemin vers la sortie quand tout à coup…
AH AH! Crie le droïde. Nous nous retrouvons enfin, mon éternel ennemi! Je regarde à gauche puis à droite, cherchant la menace. Prenant une pose messianique, la machine beugle : ESCALIERS! Avant de dire qu’il va falloir qu’on le transporte en haut des quelques marches car il ne peut pas le faire lui-même. Je regarde la zeltrone et mon regard dit clairement : NON. Ladite zeltrone prend des poses lascives pour tenter de me convaincre. NON. Alors elle utilise la tactique la plus vile, la plus sale et la plus odieuse de la création. Le regard triste et la lèvre tremblotante… Si Dezira apprend que j’ai cédé à ce chantage, jusqu’à ma mort elle ne va pas arrêter de me le rappeler. J’échappe volontairement ce tas de boulons dans l’escalier avant de faire le travail correctement avant de me diriger vers le vaisseau en disant que je vais soigner ma blessure. Ça suinte le sang.
Et au mot sang, l’autre débile s’évanouit… Encore…
- Larelia AziraAdministratrice de l'APEX
Re: [Raxus Prime] Chasse au trésor (Larelia Azira) (Terminé)
Lun 5 Avr - 0:14
Sin en avait visiblement marre et ça se voyait qu'elle avait envie de vider son chargeur sur le droïde dont les millénaires de solitude et sans entretien avait eut quelques effets sur sa programmation. Erratique, exubérante. Pendant qu'il faisait faire la visite jusqu'au coffre, la Zeltrone se renseigna sur le modèle de leur guide. Apparemment, c'était une gamme de droïde à l'émulation de personnalité soit-disant révolutionnaire pour l'époque. Sauf que c'était apparemment trop révolutionnaire pour l'époque puisque la gamme fut un fiasco commercial et tout les modèles furent rappelés pour être soit réparé avec une programmation plus classique, soit simplement détruit. Cette petite boîte gaffeuse était sans doute le dernier de son genre avec sa programmation d'origine, sans parler du fait d'être, jusqu'à preuve du contraire, le droïde le plus vieux encore actif de la Galaxie.
Cela devrait rendre sa valeur très importante, peut-être inestimable chez les collectionneurs. Des mots qui avaient tendances à piquer Sin, mais pas là. Ce droïde lui tapait sur le système et elle n'avait qu'une envie, c'était de s'en débarrasser. Bref, arrivé devant le coffre avec un système de commande étrange directement basé sur le droïde et sa morphologie. Après une série de mots doux et quelques coups sur la console après un refus de mot de passe, la porte s'ouvrit, dévoilant le trésor de l'acteur. Des tas de babioles en tout genre, des trophées et autres récompenses pour ses performances d'acteurs et des crédits.
C'est alors que les capacités empathiques de la Zeltrone remarquèrent la présence de quelqu'un avec des émotions mêlant la colère, la joie et... la faim. Sin le remarqua et agit en premier, s'interposant entre ce grand gaillard et la Rouge, prenant un coup de couteau avant de l'abattre. Le robot tourna de l'oeil à la vue du sang, Larelia ne savait même pas que c'était possible pour un droïde. Mais pour l'instant, l'important, c'était sa comparse. La blessure n'était pas très grave, mais elle venait de gagner une cicatrice de plus, pestant contre le droïde. Elle ne voulait plus le voir au point même qu'elle demanda, ou plutôt ordonna à la Zeltronne de le garder.
Les objets les plus intéressants du coffre prit, le groupe prit la direction de la sortie avec le droïde qui se retrouva face à son pire ennemi... les escaliers. Pour le sortir de là, il fallait le porter. Sin était contre, malgré les poses lascives de la Zeltrone, mais un regard suppliant plus tard, les deux femmes se retrouvèrent à porter le droïde qui n'était pas bien lourd à deux. Ce dernier eu quand même la décence de s'excuser pour la blessure de Sin, mais l'Humaine répondit en le lâchant dans l'escalier, valant une dégringolade et une punition pour la Rouge qui devait refaire le chemin pour le remonter. Finalement, Sin abandonna le groupe en haut de l'impossible épreuve pour la machine roulante, prétextant qu'elle avait une blessure à soigner, ce qui fit tourner le droïde de l’œil... encore.
Larelia resta à côté de la petite chose qui se réveilla quelques secondes plus tard. Ils discutèrent quelques instants et force est de constater que malgré les gros défauts de conception ou due à sa situation, le droïde n'était pas foncièrement mauvais. Lourdingue et donnant parfois des envies de s'en servir comme cible d'entraînement, mais pas méchant. Finalement, il accepta de suivre sa nouvelle maîtresse qui lui promit une très sérieuse révision à leur retour sur son vaisseau. Il eut peur un instant de voir sa mémoire effacée, mais elle fit la promesse que si on touchait à ses circuits, ça ne sera pas pour lui trifouiller ses souvenirs. Par contre, des "bugs" seront à corriger. Le petit droïde accepta, parlant même de bug à régler en priorité, le fait qu'il voyait en noir et blanc depuis quelques siècles maintenant et d'un amour propre à retrouver.
Ils rentrèrent dans le vaisseau. Sinara n'était pas là, mais la lumière de la salle de bain était allumée. Elle devait être en train de s'occuper de sa blessure là où elle ne risquerait pas de saloper une literie hors de prix. Larelia amena son nouveau compagnon mécanique dans la soute et l'éteignit, lui promettant qu'il se réveillera comme un sous neuf après avoir déposer un bisou sur son capteur. Au moins il aura une dernière image agréable avant son sommeil forcé. Puis elle se débarrassa de sa combinaison à même la coursive, provoquant une réaction des droïdes d'entretien. Un petit passage vers le coin réserve et elle se présenta en toquant à la porte de la salle de bain.
Sin ouvrit, découvrant la Zeltrone avec une bonne bouteille d'alcool, des chocolat et... une lotion pour bain moussant. Il y avait aussi une dose de bacta :
"Bon, la mission s'est pas passée comme prévue, mais tu m'as sauvée alors... Tu veux quand même voir ma définition du mot "décadence" ?"
Cela devrait rendre sa valeur très importante, peut-être inestimable chez les collectionneurs. Des mots qui avaient tendances à piquer Sin, mais pas là. Ce droïde lui tapait sur le système et elle n'avait qu'une envie, c'était de s'en débarrasser. Bref, arrivé devant le coffre avec un système de commande étrange directement basé sur le droïde et sa morphologie. Après une série de mots doux et quelques coups sur la console après un refus de mot de passe, la porte s'ouvrit, dévoilant le trésor de l'acteur. Des tas de babioles en tout genre, des trophées et autres récompenses pour ses performances d'acteurs et des crédits.
C'est alors que les capacités empathiques de la Zeltrone remarquèrent la présence de quelqu'un avec des émotions mêlant la colère, la joie et... la faim. Sin le remarqua et agit en premier, s'interposant entre ce grand gaillard et la Rouge, prenant un coup de couteau avant de l'abattre. Le robot tourna de l'oeil à la vue du sang, Larelia ne savait même pas que c'était possible pour un droïde. Mais pour l'instant, l'important, c'était sa comparse. La blessure n'était pas très grave, mais elle venait de gagner une cicatrice de plus, pestant contre le droïde. Elle ne voulait plus le voir au point même qu'elle demanda, ou plutôt ordonna à la Zeltronne de le garder.
Les objets les plus intéressants du coffre prit, le groupe prit la direction de la sortie avec le droïde qui se retrouva face à son pire ennemi... les escaliers. Pour le sortir de là, il fallait le porter. Sin était contre, malgré les poses lascives de la Zeltrone, mais un regard suppliant plus tard, les deux femmes se retrouvèrent à porter le droïde qui n'était pas bien lourd à deux. Ce dernier eu quand même la décence de s'excuser pour la blessure de Sin, mais l'Humaine répondit en le lâchant dans l'escalier, valant une dégringolade et une punition pour la Rouge qui devait refaire le chemin pour le remonter. Finalement, Sin abandonna le groupe en haut de l'impossible épreuve pour la machine roulante, prétextant qu'elle avait une blessure à soigner, ce qui fit tourner le droïde de l’œil... encore.
Larelia resta à côté de la petite chose qui se réveilla quelques secondes plus tard. Ils discutèrent quelques instants et force est de constater que malgré les gros défauts de conception ou due à sa situation, le droïde n'était pas foncièrement mauvais. Lourdingue et donnant parfois des envies de s'en servir comme cible d'entraînement, mais pas méchant. Finalement, il accepta de suivre sa nouvelle maîtresse qui lui promit une très sérieuse révision à leur retour sur son vaisseau. Il eut peur un instant de voir sa mémoire effacée, mais elle fit la promesse que si on touchait à ses circuits, ça ne sera pas pour lui trifouiller ses souvenirs. Par contre, des "bugs" seront à corriger. Le petit droïde accepta, parlant même de bug à régler en priorité, le fait qu'il voyait en noir et blanc depuis quelques siècles maintenant et d'un amour propre à retrouver.
Ils rentrèrent dans le vaisseau. Sinara n'était pas là, mais la lumière de la salle de bain était allumée. Elle devait être en train de s'occuper de sa blessure là où elle ne risquerait pas de saloper une literie hors de prix. Larelia amena son nouveau compagnon mécanique dans la soute et l'éteignit, lui promettant qu'il se réveillera comme un sous neuf après avoir déposer un bisou sur son capteur. Au moins il aura une dernière image agréable avant son sommeil forcé. Puis elle se débarrassa de sa combinaison à même la coursive, provoquant une réaction des droïdes d'entretien. Un petit passage vers le coin réserve et elle se présenta en toquant à la porte de la salle de bain.
Sin ouvrit, découvrant la Zeltrone avec une bonne bouteille d'alcool, des chocolat et... une lotion pour bain moussant. Il y avait aussi une dose de bacta :
"Bon, la mission s'est pas passée comme prévue, mais tu m'as sauvée alors... Tu veux quand même voir ma définition du mot "décadence" ?"
- Occultus
Re: [Raxus Prime] Chasse au trésor (Larelia Azira) (Terminé)
Lun 5 Avr - 1:35
Heureusement que la blessure n’est pas trop grave sinon cette saleté de machine serait en pièces détachées. Je n’aurai pas besoin de traitement de bacta à part un patch, peut-être et beaucoup de désinfectant. Ça brûle, cette merde, signe que ça fait son travail correctement. Je ne peux pas croire que Lala veut garder ce tas de boulons débiles. En même temps, l’APEX a fait l’acquisition d’éléments de collection que, dans les bons cercles, je pourrai revendre à bon prix et enrichir davantage la faction. Cette visite de l’épave n’aura pas été en pure perte mais rien ne vaut la découverte du vaisseau pirate, c’est bien certain. Une autre cicatrice. J’aurais presque envie de rire, tiens. À ce qui parait, pour qu’une femme soit jugée belle, elle doit avoir la peau douce et sans imperfection. Sous ce critère bien… Je ne serai jamais belle. Mais je me méfie des gens à la peau parfaite.
Cela peut vouloir dire trois choses dont une improbable. Possibilité numéro un : les imperfections ont été effacées, chirurgicalement ou autre donc c’est quelqu’un qui a soit pas mal de faux dans sa nature ou qui a quelque chose à cacher. Possibilité numéro deux : il s’agit de quelqu’un qui ne connait rien à la nature impitoyable de la galaxie dont une proie trop facile donc fort probablement sans intérêt. Possibilité numéro trois et improbable : la personne est si douée que personne ne peut laisser de marques sur elle. Et je ne crois pas à ce genre de scénario. Le temps de finir, La Rouge débarque dans la salle de bain avec alcool, chocolats fins et quelque chose pour rendre le bain moussant. Ma mauvaise humeur s’évapore, je sais que je vais passer un bon moment. Et une fois la mission terminée? Je sais que je vais avoir le droit à un séjour aux frais de la princesse.
Mais non, pas Zarseen. Larelia. Sur son vaisseau casino hôtel et je ne sais quoi encore. Une offre pareille ne se refuse pas. Elle a bien dit qu’elle me montrerait ce que c’est que le mot décadent, non? Et puis je sais que la patronne ne va pas me renvoyer sur le terrain si j’ai autre chose au programme. C’est ce qui est bien quand on bosse dans l’APEX c’est qu’il n’y a pas d’horaire de travail et c’est très flexible. La patronne regarde les résultats. Si on performe, ça va. Sinon… Il y aura une discussion, c’est sûr. En tout cas moi, pour ma part, je vais laisser la zeltrone s’occuper de moi pendant le voyage de retour, argumentant que j’aurais pu crever pour qu’elle puisse avoir sa boite de conserve. Fausses accusations et rhétorique foireuse s’il en est mais je sais très bien que c’est un prétexte suffisant pour que l’on passe un bon moment toutes les deux. Et quel moment! Qui ne vous concerne pas.
Une fois de retour au QG, Larelia et moi avons un débriefing avec Zarseen. Moi plus que Larelia, en fait et je fais le détail de la mission, ce que nous avons découvert, à commencer par une copie des inventaires du vaisseau pirate, ce que nous pouvons faire de la colonie géonosienne et entre mes dents, je parle de la découverte des objets de collection et de cette machine infernale qui a, apparemment, suscité l’intérêt de Venom. Le fait qu’il n’ait pas été désintégré prouve que la mise à jour proposée par l’IA a porté ses fruits, au moins dans une certaine mesure. Zarseen a l’audace de me demander si j’ai une nouvelle cicatrice et je relève mon chandail pour la lui montrer. Ultimement, la mission a été un retentissant succès et la boss fait savoir à Larelia qu’elle a une proposition d’affaires dont elle voudrait lui parler, qui implique la planète Ylesia et de rencontrer Dezira, chargée de superviser les investissements de l’APEX.
Y aurait-il de la promotion dans l’air? Moi je ne pense qu’à une chose : mes petites vacances tous frais payés par Larelia. ÇA c’est une vraie de vraie récompense…
Cela peut vouloir dire trois choses dont une improbable. Possibilité numéro un : les imperfections ont été effacées, chirurgicalement ou autre donc c’est quelqu’un qui a soit pas mal de faux dans sa nature ou qui a quelque chose à cacher. Possibilité numéro deux : il s’agit de quelqu’un qui ne connait rien à la nature impitoyable de la galaxie dont une proie trop facile donc fort probablement sans intérêt. Possibilité numéro trois et improbable : la personne est si douée que personne ne peut laisser de marques sur elle. Et je ne crois pas à ce genre de scénario. Le temps de finir, La Rouge débarque dans la salle de bain avec alcool, chocolats fins et quelque chose pour rendre le bain moussant. Ma mauvaise humeur s’évapore, je sais que je vais passer un bon moment. Et une fois la mission terminée? Je sais que je vais avoir le droit à un séjour aux frais de la princesse.
Mais non, pas Zarseen. Larelia. Sur son vaisseau casino hôtel et je ne sais quoi encore. Une offre pareille ne se refuse pas. Elle a bien dit qu’elle me montrerait ce que c’est que le mot décadent, non? Et puis je sais que la patronne ne va pas me renvoyer sur le terrain si j’ai autre chose au programme. C’est ce qui est bien quand on bosse dans l’APEX c’est qu’il n’y a pas d’horaire de travail et c’est très flexible. La patronne regarde les résultats. Si on performe, ça va. Sinon… Il y aura une discussion, c’est sûr. En tout cas moi, pour ma part, je vais laisser la zeltrone s’occuper de moi pendant le voyage de retour, argumentant que j’aurais pu crever pour qu’elle puisse avoir sa boite de conserve. Fausses accusations et rhétorique foireuse s’il en est mais je sais très bien que c’est un prétexte suffisant pour que l’on passe un bon moment toutes les deux. Et quel moment! Qui ne vous concerne pas.
Une fois de retour au QG, Larelia et moi avons un débriefing avec Zarseen. Moi plus que Larelia, en fait et je fais le détail de la mission, ce que nous avons découvert, à commencer par une copie des inventaires du vaisseau pirate, ce que nous pouvons faire de la colonie géonosienne et entre mes dents, je parle de la découverte des objets de collection et de cette machine infernale qui a, apparemment, suscité l’intérêt de Venom. Le fait qu’il n’ait pas été désintégré prouve que la mise à jour proposée par l’IA a porté ses fruits, au moins dans une certaine mesure. Zarseen a l’audace de me demander si j’ai une nouvelle cicatrice et je relève mon chandail pour la lui montrer. Ultimement, la mission a été un retentissant succès et la boss fait savoir à Larelia qu’elle a une proposition d’affaires dont elle voudrait lui parler, qui implique la planète Ylesia et de rencontrer Dezira, chargée de superviser les investissements de l’APEX.
Y aurait-il de la promotion dans l’air? Moi je ne pense qu’à une chose : mes petites vacances tous frais payés par Larelia. ÇA c’est une vraie de vraie récompense…
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