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1 résultat trouvé pour Miraluka

par Invité: le Ven 8 Mai - 20:43; Rechercher dans: Autres Planètes; Sujet: [Vorpa'ya] Te Mando bal te goran - Acte V [PV Occultus] [Terminé]; Réponses: 51; Vues: 1152

[Vorpa'ya] Te Mando bal te goran - Acte V [PV Occultus] [Terminé]

La mandalorienne laissa Lena seule. Comment elle pouvait lui dire sans la faire entrer dans une rage folle? En temps normal, elle y serait aller et lui aurait coller une droite. Ca aurait fini en une bonne explication mandalorienne. Des choses auraient été dite, elles auraient fait mal c'est sûr mais tout serait dit. Elles auraient fait bien plus mal que les coups échangés. La douleur physique est une chose mais la douleur morale en est une bien plus difficile. Mais sa forgeronne était encore sous les effets des sédatifs. Elle ne voulait pas. Elle se lava les dents tout en augmentant ses idées noires. Elle n'arrivait pas à se les enlever. Laissant tomber son peignoir, elle soupira. Ce n'était pourtant pas si compliquer de dire à quelqu'un ce que l'on pensait. Et pourtant elle n'y arrivait jamais. Elle avait toujours cette crainte de blesser ceux qu'elle aimait. Et si Lena décidait de la quitter à cause de ça? Qu'est-ce qu'elle ferait? Elle posa son front contre le carrelage de la douche. Une bonne douche à l'italienne installé dans l'angle de la pièce. Même s’il était humide, il était froid contrairement à l'eau chaude qui lui coulait sur le dos. Qu'est-ce qu'elle allait faire... Tu es stupide ma fille. Elle releva la tête pour se mouiller le visage et laisser l'eau couler sur son corps.

Leucinia n'entendit même pas Lena entrer dans la pièce. Elle s'aperçue uniquement de sa présence quand elle l’a sentie se coller contre elle. Une part d'elle était contente de la sentir contre elle, la seconde n'en voulait pas. Elle se sentait tiraillé comme la fois où elle c'était réveillé sur ce lit d’hôpital. Elle ne bougea pas pour autant mais la petite forgeronne cherchait quelque chose et réussi à faire réagir le corps de la Miraluka en conséquence. Elle savait s'y prendre pour ces choses-là. Alors qu'elle ne le voulait pas au départ, Leucinia sentit certains stimulus répondre à sa place. Elle se mordit la langue pour ne pas succomber. Non elle ne le voulait pas et pourtant elle en avait tellement envie. Sa chaleur monta d'un grand tandis que ses idées s'effaçaient en un éclair. Appuyé sur la paroi recouverte de se carrelage sombre, elle n'arrivait plus à résister. Elle sentait cette sensation qui grandissait à chaque seconde alors que son corps répondait au gallo. Elle craqua. Se retournant, elle échangea longuement ce ballet de lèvre qu'elle appréciait tant avec sa partenaire. Lena l'avait cherché et l'avait trouvé. Elle était devenue bien plus rapidement qu'elle ne l'aurait voulu ce tas de chaire qui ne demandait qu'une seule et unique chose...

...

La vapeur d'eau chaude remplissait totalement la pièce. Le miroir ne présentait plus qu'une surface couverte de gouttelette ruisselante par moment. La pièce avait en plus été chauffé par les activités des deux partenaires. Leuci avait enlacé Lena et s'amusait à lui laver les cheveux. J'espère qu’on n’a pas fait trop de bruit. Tu crois qu'on va avoir des remarques d'Eviel? Elle la laissa glisser sur elle pour la coller un peu plus. Ce qu'elle avait pu la manquer. La sentir ainsi contre elle. La Miraluka la laissa partir avant elle. Ce petit moment d'intimité lui avait totalement libéré l'esprit. En revanche le courant d'air froid lorsque Lena sortit de la pièce, elle s'en serait bien passé. Elle entendit le ton des voix des deux cousines augmenter graduellement. Elle les voyait à travers la cloison. Elle se retint de sortir et se contenta d'écouter. Eviel avait écouté leur conversation? Elle était en train de lui dire ce que Leucinia avait voulu garder pour elle. Elle ne prenait pas de gant, c'était sûr. Leucinia s'assit sur le sol contre la paroi. Le carrelage n'était même pas froid tellement la pièce avait chauffé avec la douche. La chaudière avait tourné à plein régime. Il fallait qu'elle arrête de faire ça pendant que l'eau coulait sinon la facture serait salée.

Elle soupira, se contentant d'écouter les échanges. Ils n'étaient pas tendres. Que ce soit l'une ou l'autre. Ha? Elle avait un ticket avec Eviel? Pourquoi pas après tout, c'était son type de femme. Elle soupira et se massa les tempes. Finalement la petite forgeronne avait assez repris pour encaisser. Leucinia aurait dû lui dire ce qu'elle pensait. Elle décida de se relever. Attrapant une serviette, elle se la mit autour du corps et sortit. Elle tomba nez à nez avec les deux humaines qui se battait. Même si Eviel avait le dessus, la petite naine ne se laissait pas faire. Chacune avait autant de mordant l'une que l'autre. Elle tenta de parler mais aucune des deux ne l'écouta. Les esquivant, elle alla chercher une grenade. La dégoupillant, elle la jeta entre les deux. Un immense flash se produisit, aveuglant les deux humaines. Leucinia n'avait ce problème-là. {#}Miraluka{/#} comme disaient les jeunes d'aujourd'hui. Le flash n'empêcha en rien les deux deux de continuer à vouloir se taper dessus. C'était amusant de les voir frapper dans le vide pour se rétamer par terre. La mandalorienne hurla ce coup-ci pour qu'elles arrêtent. Ca marcha, pour combien de temps? Mystère. Elle regarda Lena et lui posa à contre coeur ce à quoi elle avait songé plus tôt.

« Lena, tu sais que je ne suis pas d'accord avec tes propos. Et je ne répéterais pas ce qu'Eviel t'as dit. Mais je ne pourrais pas continuer avec quelqu'un qui fait semblant. Aujourd'hui je sais pourquoi tu le fais mais nous détruira.
Soit, tu acceptes ton passé et tu arrêtes de te mentir à toi-même, soit tu devras renoncer à nous. »

Lena frappa Leucinia au visage qui ne bougea pas d'un millimètre. Elle ne répondrait pas, ne répliquerait pas. La Miraluka regardait sa forgeronne avec insistance. Même si elle cherchait uniquement à la faire réagir et qu'elle ne voulait pas rompre avec elle, Leuci ne voulait pas continuer avec Lena tant qu'elle se mentait à elle-même. Alors elle utilisait sa propre méthode contre elle. C'est sûr, c'était moins brutale que de menacer de se tirer une balle en pleine tête.

« Tu n'y es pour rien. Tu n'aurais rien pu faire.
Ne te dis pas le contraire. Si oui, pourquoi sommes nous venu te chercher là-bas? »

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