- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Lun 3 Déc - 22:52
Les complots sont une réalité de tous les instants pour les membres de l’Imperial Intelligence. Les déjouer avant qu’ils ne se produisent, les gérer quand ils se produisent et faire le ménage quand ils se sont produits, c’est un travail de tous les instants qui ne prend jamais fin. Aussitôt un feu éteint, un autre semble vouloir montrer le bout de son nez. Naturellement, dans la plupart des cas, oui, l’action pourrait faire mal à l’Empire mais pas durablement. Pas à grande échelle. Quand, cependant, le Grand Moff est la cible dudit complot… Son décès pourrait mener à un certain nombre de problèmes, à commencer par les guerres internes des Moffs qui pourraient vouloir convoiter son poste. C’est d’autant plus problématique quand par la bande, on tente d’éliminer un autre Moff, celui de l’Ascendance Chiss. On parlerait alors d’une crise politique de grande envergure.
Si cet individu meurt des mains d’un assassin, sous la protection des forces impériales de surcroit, c’est l’Ascendance au complet qui risque d’abandonner l’Empire. Naturellement, ce n’est pas cette éventualité qui dérangera Silenda, pas plus que les ordres que lui a donné le Directeur des Renseignements Chiss. Oui, il faut s’assurer que l’important personnage pour Csilla et les autres planètes sous juridiction chiss survive mais plus encore, si un représentant de l’Ascendance sauve la vie d’un des plus hauts personnages de l’Empire… Récolte le crédit, le prestige et le reste en l’absence du Moff de l’Imperial Intelligence… Ce sera un avantage stratégique de taille. Donner davantage de visibilité à un de leurs meilleurs agents ne peut que servir l’agenda caché dont répond Silenda. L’Empire voudrait bien en savoir davantage sur leurs alliés avides de défendre leurs secrets et leurs frontières.
Les Chiss voudraient bien en savoir plus sur l’Empire pour continuer d’Améliorer leurs doctrines défensives. Le Grand Moff doit survivre. Tels sont les ordres. Le Grand Moff survivra. Un bon Chiss ne discute jamais les ordres. Direction Coruscant après avoir revêtu son déguisement holographique qui lui donne une apparence humaine. La nature exacte du complot n’ayant pas encore été déterminée, Silenda préfère la prudence. Qui peut savoir qui est impliqué quand tout est nimbé de mystère et de secret. Une journée comme une autre, en somme. Et comme pour toute chose, elle n’est pas venue seule. Via plusieurs vols civils, des troupes placées sous son commandement se sont déguisées pour pouvoir fournir aide et assistance si jamais les choses dégénèrent. Il faut toujours avoir un plan B, C et D. Le vol se passe sans encombre. Pas de sabotage de son vaisseau donc personne ne sait.
Une fois sur place, elle donne l’identité dont il a été convenu avec le Grand Moff. Toujours alerte, elle observe ce qui se passe autour d’elle. Il y a toujours des signes par le non verbal qui permettent de déceler ceux qui s’apprêtent à faire quelque chose qui sort de leur ordinaire. Toutes les issues, elle les repère. Tous les systèmes de sécurité, elle les remarque. Le comment et le quand les conspirateurs comptent mettre leur plan à exécution lui est encore inconnu mais elle compte bien trouver de quoi il retourne. Derrière le masque, elle est calme. Professionnelle. Inflexible. Ce qui devrait arriver n’arrivera pas car elle peut l’empêcher. S’il faut donner un minimum de crédit au Grand Moff, il a eu l’intelligence de considérer la menace comme sérieuse. Au nombre de politiciens se croyant invincibles… La lucidité de cet homme est tout à son honneur. Pragmatique. Efficace.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et elle s’avance jusqu’à la porte dûment gardée du bureau du Grand Moff. Reste à voir comment la suite des opérations va se dérouler…
Si cet individu meurt des mains d’un assassin, sous la protection des forces impériales de surcroit, c’est l’Ascendance au complet qui risque d’abandonner l’Empire. Naturellement, ce n’est pas cette éventualité qui dérangera Silenda, pas plus que les ordres que lui a donné le Directeur des Renseignements Chiss. Oui, il faut s’assurer que l’important personnage pour Csilla et les autres planètes sous juridiction chiss survive mais plus encore, si un représentant de l’Ascendance sauve la vie d’un des plus hauts personnages de l’Empire… Récolte le crédit, le prestige et le reste en l’absence du Moff de l’Imperial Intelligence… Ce sera un avantage stratégique de taille. Donner davantage de visibilité à un de leurs meilleurs agents ne peut que servir l’agenda caché dont répond Silenda. L’Empire voudrait bien en savoir davantage sur leurs alliés avides de défendre leurs secrets et leurs frontières.
Les Chiss voudraient bien en savoir plus sur l’Empire pour continuer d’Améliorer leurs doctrines défensives. Le Grand Moff doit survivre. Tels sont les ordres. Le Grand Moff survivra. Un bon Chiss ne discute jamais les ordres. Direction Coruscant après avoir revêtu son déguisement holographique qui lui donne une apparence humaine. La nature exacte du complot n’ayant pas encore été déterminée, Silenda préfère la prudence. Qui peut savoir qui est impliqué quand tout est nimbé de mystère et de secret. Une journée comme une autre, en somme. Et comme pour toute chose, elle n’est pas venue seule. Via plusieurs vols civils, des troupes placées sous son commandement se sont déguisées pour pouvoir fournir aide et assistance si jamais les choses dégénèrent. Il faut toujours avoir un plan B, C et D. Le vol se passe sans encombre. Pas de sabotage de son vaisseau donc personne ne sait.
Une fois sur place, elle donne l’identité dont il a été convenu avec le Grand Moff. Toujours alerte, elle observe ce qui se passe autour d’elle. Il y a toujours des signes par le non verbal qui permettent de déceler ceux qui s’apprêtent à faire quelque chose qui sort de leur ordinaire. Toutes les issues, elle les repère. Tous les systèmes de sécurité, elle les remarque. Le comment et le quand les conspirateurs comptent mettre leur plan à exécution lui est encore inconnu mais elle compte bien trouver de quoi il retourne. Derrière le masque, elle est calme. Professionnelle. Inflexible. Ce qui devrait arriver n’arrivera pas car elle peut l’empêcher. S’il faut donner un minimum de crédit au Grand Moff, il a eu l’intelligence de considérer la menace comme sérieuse. Au nombre de politiciens se croyant invincibles… La lucidité de cet homme est tout à son honneur. Pragmatique. Efficace.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et elle s’avance jusqu’à la porte dûment gardée du bureau du Grand Moff. Reste à voir comment la suite des opérations va se dérouler…
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Le pouvoir ne vient jamais seul. Il est invariablement accompagné du sacrifice de soi, du danger, parfois des échecs. Tout homme faisant de la politique dans cette galaxie risquait sa vie. Evidemment, ce n'était pas le vrai danger, celui auquel étaient soumises les populations les plus vulnérables de l'Empire, les exclus de la société. Et pourtant j'étais persuadé que ma disparition finirait par rendre ces gens abandonnés encore plus vulnérables qu'ils ne l'étaient actuellement. La quasi-totalité de la classe politique actuelle de l'Empire délaissait la question sociale. Même l'Impératrice ne semblait être tournée que vers sa vénération pour les grands combattants et sa résolution sans failles pour des réformes qui tendaient parfois vers l'autocratisme. Le peuple serait toujours celui qui serait oublié. Mais cela était terminé maintenant qu'un nouveau Grand Moff venait d'accéder à la fonction quasi-suprême. Cette menace sur ma vie que l'Imperial Intelligence m'avait révélée, elle m'inquiétais certes pour ma propre existence, mais surtout pour tous les espoirs de l'Empire qui disparaîtrait avec moi. Il fallait donc tout mettre en oeuvre pour assurer ma propre sécurité mais aussi celle du Moff de l'Ascendance Chiss.
En effet, je ne pouvais tolérer maintenant l'assassinat du représentant de notre allié le plus fidèle. Même si celui-ci avait un statut un peu particulier au sein du Conseil, le Moff de l'Ascendance n'en avait pas moins une grande importance. S'il perdait la vie au cours d'un attentat sur le sol impérial, les relations deviendraient alors extrêmement tendues entre les deux nations et cela, je ne pouvais le permettre. Pas au milieu d'une guerre que nous n'étions pas exactement en train de gagner. Pour réussir dans ce que je voulais accomplir, il me fallait du temps et la stabilité de l'Empire. L'Imperial Intelligence semblait avoir elle aussi besoin de stabilité, car elle avait donné ce dossier des failles de sécurité à un personnage plutôt important dans le service, une certaine Commandant Silenda. Les dossiers que j'avais pu consulté m'avaient refusé la plupart des informations sur cet agent et n'avaient pu me dire que les choses que je supposais déjà : elle était proche, en terme de hiérarchie, du Moff de l'Intelligence. Il était peu probable qu'elle accède un jour au poste suprême car le Conseil refuserait que deux Chiss y soient présents. Mais je n'était même pas sûr qu'elle en avait vraiment besoin. D'autant plus qu'en ce moment, le Moff de l'Intelligence était en grande convalescence. Officieusement, elle tenait les rênes.
Je l'avais convoquée dès qu'elle m'avait contacté pour me faire part de ces failles de sécurité qui concernaient le Moff de l'Ascendance et moi-même. Bien sûr, je savais qu'elle prendrait toutes les mesures de sécurité pour se rendre sur Coruscant. Si cabale il y avait, mieux valait ne pas éveiller les soupçons de ces conspirateurs supposés. J'avais donc prévenu mon secrétariat qu'un certain officier de la Chasse, le capitaine Kaliyo Djannis, me rendrait visite pour une séance de félicitations à huis clos. Il était convenu avec Silenda qu'elle revêtirait une apparence humaine pour l'occasion et je me demandais comment elle s'y prendrait afin de rendre cela crédible. Mon bureau avait été vérifié quatre fois par mes équipes pour vérifier qu'il n'y avait aucun système d'écoute ou de vidéosurveillance fonctionnel. Si ces gens avaient eu les moyens de briser le système informatique de l'Empire, ils pourraient très bien installer des appareils espions dans le bureau. Mes agents installèrent même un détecteur de fréquence qui signalerait tout objet électronique non-identifié. Les grands moyens devaient être employés.
Mon secrétariat m'informa que le capitaine Djannis montait. A ma porte, deux shadowtroopers montaient la garde. La porte s'ouvrit alors, laissant apparaître une jeune femme d'une grande beauté. Ce système de modification d'apparence était bluffant. Je me demandais alors si la Chiss qui se cachait dessous ressemblait plus ou moins à cela ou si elle était tout autre. Je pris d'abord une voix assez forte et chaleureuse.
- Bienvenue, capitaine Djannis. Je suis content que l'Amiral Senkiss vous ait libérée aussi vite.
Les portes se refermèrent. Je redonne tout le calme nécessaire à ma voix, m'installe dans mon large fauteuil et désigne celui qui se trouve en face de moi.
- Ne perdons pas de temps, Commandant. Je vous propose de commencer par me donner tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. Et surtout, à quoi ont eu accès ces complotistes supposés.
En effet, je ne pouvais tolérer maintenant l'assassinat du représentant de notre allié le plus fidèle. Même si celui-ci avait un statut un peu particulier au sein du Conseil, le Moff de l'Ascendance n'en avait pas moins une grande importance. S'il perdait la vie au cours d'un attentat sur le sol impérial, les relations deviendraient alors extrêmement tendues entre les deux nations et cela, je ne pouvais le permettre. Pas au milieu d'une guerre que nous n'étions pas exactement en train de gagner. Pour réussir dans ce que je voulais accomplir, il me fallait du temps et la stabilité de l'Empire. L'Imperial Intelligence semblait avoir elle aussi besoin de stabilité, car elle avait donné ce dossier des failles de sécurité à un personnage plutôt important dans le service, une certaine Commandant Silenda. Les dossiers que j'avais pu consulté m'avaient refusé la plupart des informations sur cet agent et n'avaient pu me dire que les choses que je supposais déjà : elle était proche, en terme de hiérarchie, du Moff de l'Intelligence. Il était peu probable qu'elle accède un jour au poste suprême car le Conseil refuserait que deux Chiss y soient présents. Mais je n'était même pas sûr qu'elle en avait vraiment besoin. D'autant plus qu'en ce moment, le Moff de l'Intelligence était en grande convalescence. Officieusement, elle tenait les rênes.
Je l'avais convoquée dès qu'elle m'avait contacté pour me faire part de ces failles de sécurité qui concernaient le Moff de l'Ascendance et moi-même. Bien sûr, je savais qu'elle prendrait toutes les mesures de sécurité pour se rendre sur Coruscant. Si cabale il y avait, mieux valait ne pas éveiller les soupçons de ces conspirateurs supposés. J'avais donc prévenu mon secrétariat qu'un certain officier de la Chasse, le capitaine Kaliyo Djannis, me rendrait visite pour une séance de félicitations à huis clos. Il était convenu avec Silenda qu'elle revêtirait une apparence humaine pour l'occasion et je me demandais comment elle s'y prendrait afin de rendre cela crédible. Mon bureau avait été vérifié quatre fois par mes équipes pour vérifier qu'il n'y avait aucun système d'écoute ou de vidéosurveillance fonctionnel. Si ces gens avaient eu les moyens de briser le système informatique de l'Empire, ils pourraient très bien installer des appareils espions dans le bureau. Mes agents installèrent même un détecteur de fréquence qui signalerait tout objet électronique non-identifié. Les grands moyens devaient être employés.
Mon secrétariat m'informa que le capitaine Djannis montait. A ma porte, deux shadowtroopers montaient la garde. La porte s'ouvrit alors, laissant apparaître une jeune femme d'une grande beauté. Ce système de modification d'apparence était bluffant. Je me demandais alors si la Chiss qui se cachait dessous ressemblait plus ou moins à cela ou si elle était tout autre. Je pris d'abord une voix assez forte et chaleureuse.
- Bienvenue, capitaine Djannis. Je suis content que l'Amiral Senkiss vous ait libérée aussi vite.
Les portes se refermèrent. Je redonne tout le calme nécessaire à ma voix, m'installe dans mon large fauteuil et désigne celui qui se trouve en face de moi.
- Ne perdons pas de temps, Commandant. Je vous propose de commencer par me donner tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. Et surtout, à quoi ont eu accès ces complotistes supposés.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
En temps normal, personne n’aurait l’audace de lever la main devant le Grand Moff de l’Empire Galactique pour lui imposer le silence. De un, on parle d’un personnage d’une extrême importance et de deux, ce serait un manquement épouvantable au protocole. Mais Silenda, comme on le sait, est pragmatique avant tout et elle pose ce geste. L’on n’est jamais trop prudent et il existe plus d’un moyen pour espionner les conversations. Des moyens rudimentaires pouvant contourner même les meilleurs systèmes de sécurité si on ne sait pas quoi chercher. Mais Silenda ne s’est pas hissé pratiquement au sommet de la hiérarchie de l’Imperial Intelligence en cherchant les choses au hasard. Elle commence à fureter dans le bureau du Grand Moff et fini par s’arrêter devant un meuble. Hochant la tête, elle sort de sa poche une sorte de sac.
Elle passe sa main gantée sous le meuble et elle semble détacher quelque chose. Une curieuse créature, au plus de la longueur d’un doigt humain et très plate, très mince. Mimbrane Q'nithian, annonce-t-elle avec un sourire en coin. Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’il ne s’agit pas de celles qu’on retrouve dans la nature. Cette variété a été modifiée pour régler un des problèmes notoires de ces créatures qui « mange le son et qui peuvent le régurgiter ». La qualité. On ne peut pas tout avoir, naturellement. Ou vous y allez avec la précision donc avec une solution artificielle ou vous y allez avec quelque chose capable d’échapper à la détection mais qui sera alors de nature organique. Très difficile à détecter, les mimbranes. Ce qui veut dire que la personne qui a utilisé cette solution est loin d’être un débutant en la matière. De plus en plus intéressant, songe-t-elle. Et curieux.
« Intéressant. Les Mimbranes sont en général des plus inefficaces quand on veut avoir une qualité audio claire. Plus encore, pour espionner vos conversations, il faudrait revenir récupérer cette petite créature. Ces, pour être exacte, car n’importe quel espion valant son poids en crédit sait qu’il en faut plusieurs pour être sûr des informations recueillies. Ce qui veut dire que ce complot est plus développé qu’anticipé. »
D’autres personnages de l’Empire se seraient probablement insurgés devant le manque de réponse claire de la part de la Chiss. Plus encore, son ton enjoué laissait deviner qu’elle voyait sa mission actuelle avec une attitude débonnaire, ce qui tranchait de façon déconcertante avec un, les membres de l’Imperial Intelligence et deux, avec la très grande majorité des Chiss en existence. En même temps, son efficacité n’était plus à prouver et certaines rumeurs parlaient de curieux jeux de l’esprit face à sa rivale des services des renseignements républicains, la directrice de l’organisation, rien de moins. Si elle ne répondait pas immédiatement au Grand Moff, c’est qu’elle n’avait pas terminé la mise à jour de son analyse de la situation. Tapotant le blaster sonique accroché à sa ceinture, elle reprit finalement place devant le bureau, sans s’asseoir, toutefois.
« Grand Moff, cette découverte vient de nous en apprendre énormément sur la psyché de l’ennemi. Je vous pose la question : quel serait le moyen le plus efficace de se servir de vous pour éliminer le Moff de l’Ascendance? Le contrôle mental serait une option, le conditionnement aussi. Mais il existe plus simple encore. Vous remplacer pour un double. Peut-être même un clone. La République aurait la technologie pour le faire.
L’utilisation de mimbranes est éminemment révélateur. Non seulement cela dénote une infiltration en profondeur de votre entourage mais en plus qu’on cherche à capturer ces moments où, seul, vous pourriez user de certains tics langagiers ou certaines expressions lors de discussion permettant de vous imiter au mieux. Fascinant. Intriguant même. Cela pourrait avoir un lien avec… Toutes mes excuses Grand Moff Scipio.
Vous n’avez pas les autorisations pour être mis au courant de ce dossier. Ce que je peux vous dire c’est que directement, votre vie n’est pas en danger. Ils ne vous assassineront pas car ils ont besoin de vous vivant. Je pencherais davantage pour un enlèvement. Cela dit…Ils vont invariablement échouer pour deux raisons. La première, l’Imperial Intelligence est là pour assurer votre sécurité mais plus important encore : parce que vous êtes Marcus Scipio. »
Silenda explique que la vision du Grand Moff est difficile à imiter car il sort des stéréotypes impériaux classiques, d’une part et parce que d’autre part, contrairement à certains de ses prédécesseurs, historiquement, il est aimé ou au moins respecté des autres Moffs. Ce qui veut dire que la fenêtre d’action avant que la supercherie soit détectée serait alors excessivement mince… Et en plus, comme le Grand Moff a la tête solidement ancrée sur les épaules, il aura su écouter les mises en garde avant qu’il ne soit trop tard. Non sans un petit rire, Silenda indique qu’elle plaindrait presque les conspirateurs. Manifestement, malgré un professionnalisme indéniable et des moyens conséquents, ils ont commis une erreur de taille : avoir les yeux plus gros que le ventre. Une question demeure : lors de quelle apparition publique est-ce que le « piège » devait se déployer? Cette réponse, c’est Marcus Scipio lui-même qui la détient…
Elle passe sa main gantée sous le meuble et elle semble détacher quelque chose. Une curieuse créature, au plus de la longueur d’un doigt humain et très plate, très mince. Mimbrane Q'nithian, annonce-t-elle avec un sourire en coin. Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’il ne s’agit pas de celles qu’on retrouve dans la nature. Cette variété a été modifiée pour régler un des problèmes notoires de ces créatures qui « mange le son et qui peuvent le régurgiter ». La qualité. On ne peut pas tout avoir, naturellement. Ou vous y allez avec la précision donc avec une solution artificielle ou vous y allez avec quelque chose capable d’échapper à la détection mais qui sera alors de nature organique. Très difficile à détecter, les mimbranes. Ce qui veut dire que la personne qui a utilisé cette solution est loin d’être un débutant en la matière. De plus en plus intéressant, songe-t-elle. Et curieux.
« Intéressant. Les Mimbranes sont en général des plus inefficaces quand on veut avoir une qualité audio claire. Plus encore, pour espionner vos conversations, il faudrait revenir récupérer cette petite créature. Ces, pour être exacte, car n’importe quel espion valant son poids en crédit sait qu’il en faut plusieurs pour être sûr des informations recueillies. Ce qui veut dire que ce complot est plus développé qu’anticipé. »
D’autres personnages de l’Empire se seraient probablement insurgés devant le manque de réponse claire de la part de la Chiss. Plus encore, son ton enjoué laissait deviner qu’elle voyait sa mission actuelle avec une attitude débonnaire, ce qui tranchait de façon déconcertante avec un, les membres de l’Imperial Intelligence et deux, avec la très grande majorité des Chiss en existence. En même temps, son efficacité n’était plus à prouver et certaines rumeurs parlaient de curieux jeux de l’esprit face à sa rivale des services des renseignements républicains, la directrice de l’organisation, rien de moins. Si elle ne répondait pas immédiatement au Grand Moff, c’est qu’elle n’avait pas terminé la mise à jour de son analyse de la situation. Tapotant le blaster sonique accroché à sa ceinture, elle reprit finalement place devant le bureau, sans s’asseoir, toutefois.
« Grand Moff, cette découverte vient de nous en apprendre énormément sur la psyché de l’ennemi. Je vous pose la question : quel serait le moyen le plus efficace de se servir de vous pour éliminer le Moff de l’Ascendance? Le contrôle mental serait une option, le conditionnement aussi. Mais il existe plus simple encore. Vous remplacer pour un double. Peut-être même un clone. La République aurait la technologie pour le faire.
L’utilisation de mimbranes est éminemment révélateur. Non seulement cela dénote une infiltration en profondeur de votre entourage mais en plus qu’on cherche à capturer ces moments où, seul, vous pourriez user de certains tics langagiers ou certaines expressions lors de discussion permettant de vous imiter au mieux. Fascinant. Intriguant même. Cela pourrait avoir un lien avec… Toutes mes excuses Grand Moff Scipio.
Vous n’avez pas les autorisations pour être mis au courant de ce dossier. Ce que je peux vous dire c’est que directement, votre vie n’est pas en danger. Ils ne vous assassineront pas car ils ont besoin de vous vivant. Je pencherais davantage pour un enlèvement. Cela dit…Ils vont invariablement échouer pour deux raisons. La première, l’Imperial Intelligence est là pour assurer votre sécurité mais plus important encore : parce que vous êtes Marcus Scipio. »
Silenda explique que la vision du Grand Moff est difficile à imiter car il sort des stéréotypes impériaux classiques, d’une part et parce que d’autre part, contrairement à certains de ses prédécesseurs, historiquement, il est aimé ou au moins respecté des autres Moffs. Ce qui veut dire que la fenêtre d’action avant que la supercherie soit détectée serait alors excessivement mince… Et en plus, comme le Grand Moff a la tête solidement ancrée sur les épaules, il aura su écouter les mises en garde avant qu’il ne soit trop tard. Non sans un petit rire, Silenda indique qu’elle plaindrait presque les conspirateurs. Manifestement, malgré un professionnalisme indéniable et des moyens conséquents, ils ont commis une erreur de taille : avoir les yeux plus gros que le ventre. Une question demeure : lors de quelle apparition publique est-ce que le « piège » devait se déployer? Cette réponse, c’est Marcus Scipio lui-même qui la détient…
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Je n'avais même pas fini ma phrase que le Commandant Silenda me coupa d'un geste de la main. Au moment où j'allais élever la voix pour châtier son insolence, elle se leva et commença à fouiller le bureau. Ce manque de savoir vivre me sidéra tellement que je ne pus même entamer mes remontrances. Je me levais d'un coup afin de voir ce qu'elle cherchait. Je la vis extraire quelque chose d'un meuble. Ca n'étais pas un appareil électronique comme je le crus d'abord mais une espèce de créature minuscule dont l'officier de l'Imperial Intelligence me donna le nom. J'avoue maintenant que je fus assez impressionné par le pressentiment de mon interlocutrice et je lui pardonnai immédiatement ses manières cavalières. Elle m'expliqua l'utilité de cette chose : en effet, la technique était habile. Mes agents cherchaient un appareil électronique tandis que ce qui se trouvait dans la main de Silenda était tout à fait organique. Plus les explications me parvenaient, plus je sentais la colère monter en moi. Quelqu'un dans mon entourage immédiat cherchait à me nuire et je ne l'avais pas perçu. Cela mettait en danger la sécurité de tout l'Empire puisque j'en étais le deuxième personnage. Mais qui pouvait piéger mon propre bureau ? Il n'y avait guère que mon secrétariat personnel ainsi que ma garde personnelle qui pouvait pénétrer ces lieux en mon absence. Mes shadowtroopers étaient hors de soupçons, je les avais fait formatés afin d'obtenir une loyauté implacable. Je me refusais à partir alors en conjecture. Il ne fallait pas se disperser ni prendre de mesures trop hâtives.
L'attitude du Chiss me surpris au plus haut point. Je connaissais bien le Moff de l'Ascendance : un très habile diplomate et administrateur mais d'une froideur qui ferait fondre en larmes une pierre. Cela était d'ailleurs reconnu comme une généralité sur Csilla. Mais cette Silenda n'était pas ainsi. Elle semblait tout à fait heureuse d'avoir un complet de dimension internationale à déjouer. Pas de stress. Je savais qu'elle était l'une des meilleurs agents de l'Imperial Intelligence mais en quelques minutes elle avait confirmé ce que l'on disait sur elle. Si sa théorie sur le complot était juste, alors elle n'aura pas mis longtemps pour en démêler tous les écheveaux. Cependant je sentais aussi une certaine arrogance dans la voix de cette femme qui ne me convenait pas particulièrement. Dans l'Empire, chacun doit connaître sa place, et celle d'un Commandant de l'Imperial Intelligence n'était pas celle d'un Moff, encore moins d'un Grand Moff. Le talent ne donnait pas de passe-droit sur la discipline et le respect des supérieurs, peu importe la situation.
- Je vois que votre réputation n'est pas usurpée, Commandant, dis-je d'une voix calme mais ferme. Toutefois la situation me préoccupe de plus en plus. Quant à mon accès au dossier, je vous recommande de passer outre les circonvolutions administratives. Il n'y a rien entre vous et moi puisque le Moff est pour le moment inapte. Si vous m'y forcez, je me ferais remettre les charges de votre supérieur et vous regretterez d'avoir refusé toute la latitude que je suis prêt à vous offrir si vous me donnez la transparence en retour.
Je respectai grandement le travail des Services Secrets, mais je ne leur avait jamais accordé une grande confiance. D'ailleurs bien sot serait celui qui le ferait. Même au sein de la machine administrative bien rôdée de l'Empire et du Conseil, l'élection du Moff de l'Imperial Intelligence avait de grandes parts d'ombres. Je ne pouvais laisser un simple Commandant (bien que son influence réelle soit plus grande) dicter ses conditions au pouvoir politique. J'espérais que Silenda se soumettrait car je préférais toujours la confiance mutuelle à la contrainte. Mais je savais que j'obtiendrai très facilement du Conseil les charges du Moff de l'Imperial Intelligence. Dans tous les cas, il fallait désormais agir prudemment. La première erreur aurait été de lancer une chasse au traître au sein de l'Empire : les conspirateurs informés ne manqueraient pas de stopper le complot et de le remettre à plus tard. Il fallait éliminer ces gens sans qu'ils ne s'en rendent compte.
Le Commandant Silenda ne semblait pas croire à la réussite des conspirateurs et je compris qu'elle avait déjà échafaudé un plan afin de s'emparer de ces conspirateurs ou de les éliminer. Mais mon naturel réfléchi et prudent rechignait à me lancer immédiatement dans l'action. Nous ne savions presque rien de ces hommes (ou ces femmes ?) qui complotaient contre l'Empire. Il savait parfaitement que Silenda était immensément plus apte que lui à savoir à quel moment agir. Après tout, il n'était qu'un officier de Marine doublé d'un diplomate mais certainement pas un homme de l'ombre. Mais il avait appris à étudier toutes les options avant de partir bille en tête dans un projet.
- Si mon entourage est infiltré, la tâche sera difficile. Nous ne pouvons neutraliser tous les mimbranes à chaque fois où la cabale serait immédiatement informée que nous avons percé à jour leurs méthodes. Le mieux est que je poste des gardes 24 heures sur 24 à l'intérieur de mon bureau pour en interdire l'accès. Je ne puis vous donner de conseils sur la manière d'effectuer votre tâche mais je peux vous donner une autorité sur n'importe qui dans l'Empire. Si je suis sûr que vous pratiquerez la totale transparence avec moi, je puis vous remettre temporairement et pour les seuls besoins de cette mission l'autorité du Moff de l'Imperial Intelligence. Sans parler de ma protection. Au vue de l'importance que vous accordez au fait que ce soit moi-même qui sois visé, j'imagine que vous attendez quelque chose de moi dans les opération à mener ?
L'attitude du Chiss me surpris au plus haut point. Je connaissais bien le Moff de l'Ascendance : un très habile diplomate et administrateur mais d'une froideur qui ferait fondre en larmes une pierre. Cela était d'ailleurs reconnu comme une généralité sur Csilla. Mais cette Silenda n'était pas ainsi. Elle semblait tout à fait heureuse d'avoir un complet de dimension internationale à déjouer. Pas de stress. Je savais qu'elle était l'une des meilleurs agents de l'Imperial Intelligence mais en quelques minutes elle avait confirmé ce que l'on disait sur elle. Si sa théorie sur le complot était juste, alors elle n'aura pas mis longtemps pour en démêler tous les écheveaux. Cependant je sentais aussi une certaine arrogance dans la voix de cette femme qui ne me convenait pas particulièrement. Dans l'Empire, chacun doit connaître sa place, et celle d'un Commandant de l'Imperial Intelligence n'était pas celle d'un Moff, encore moins d'un Grand Moff. Le talent ne donnait pas de passe-droit sur la discipline et le respect des supérieurs, peu importe la situation.
- Je vois que votre réputation n'est pas usurpée, Commandant, dis-je d'une voix calme mais ferme. Toutefois la situation me préoccupe de plus en plus. Quant à mon accès au dossier, je vous recommande de passer outre les circonvolutions administratives. Il n'y a rien entre vous et moi puisque le Moff est pour le moment inapte. Si vous m'y forcez, je me ferais remettre les charges de votre supérieur et vous regretterez d'avoir refusé toute la latitude que je suis prêt à vous offrir si vous me donnez la transparence en retour.
Je respectai grandement le travail des Services Secrets, mais je ne leur avait jamais accordé une grande confiance. D'ailleurs bien sot serait celui qui le ferait. Même au sein de la machine administrative bien rôdée de l'Empire et du Conseil, l'élection du Moff de l'Imperial Intelligence avait de grandes parts d'ombres. Je ne pouvais laisser un simple Commandant (bien que son influence réelle soit plus grande) dicter ses conditions au pouvoir politique. J'espérais que Silenda se soumettrait car je préférais toujours la confiance mutuelle à la contrainte. Mais je savais que j'obtiendrai très facilement du Conseil les charges du Moff de l'Imperial Intelligence. Dans tous les cas, il fallait désormais agir prudemment. La première erreur aurait été de lancer une chasse au traître au sein de l'Empire : les conspirateurs informés ne manqueraient pas de stopper le complot et de le remettre à plus tard. Il fallait éliminer ces gens sans qu'ils ne s'en rendent compte.
Le Commandant Silenda ne semblait pas croire à la réussite des conspirateurs et je compris qu'elle avait déjà échafaudé un plan afin de s'emparer de ces conspirateurs ou de les éliminer. Mais mon naturel réfléchi et prudent rechignait à me lancer immédiatement dans l'action. Nous ne savions presque rien de ces hommes (ou ces femmes ?) qui complotaient contre l'Empire. Il savait parfaitement que Silenda était immensément plus apte que lui à savoir à quel moment agir. Après tout, il n'était qu'un officier de Marine doublé d'un diplomate mais certainement pas un homme de l'ombre. Mais il avait appris à étudier toutes les options avant de partir bille en tête dans un projet.
- Si mon entourage est infiltré, la tâche sera difficile. Nous ne pouvons neutraliser tous les mimbranes à chaque fois où la cabale serait immédiatement informée que nous avons percé à jour leurs méthodes. Le mieux est que je poste des gardes 24 heures sur 24 à l'intérieur de mon bureau pour en interdire l'accès. Je ne puis vous donner de conseils sur la manière d'effectuer votre tâche mais je peux vous donner une autorité sur n'importe qui dans l'Empire. Si je suis sûr que vous pratiquerez la totale transparence avec moi, je puis vous remettre temporairement et pour les seuls besoins de cette mission l'autorité du Moff de l'Imperial Intelligence. Sans parler de ma protection. Au vue de l'importance que vous accordez au fait que ce soit moi-même qui sois visé, j'imagine que vous attendez quelque chose de moi dans les opération à mener ?
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Silenda fit poliment remarquer que par le temps que le Grand Moff fasse accepter sa décision au conseil, au moins une bonne semaine se serait écoulée et donc d’un point de vue pragmatique, ce serait bien des efforts pour une information qui aurait perdu tout intérêt. Naturellement, elle ne disait pas cela par insubordination mais bien parce qu’elle était entrainée à détecter les failles dans les plans, les stratégies et à moindre mesure, les raisonnements. Naturellement, un homme ayant l’intellect aiguisé tel que lui saurait immédiatement remarquer la chose, lire entre les lignes et réaliser qu’en fait, l’espionne lui faisait tacitement part de son respect. Pouvait-on la blâmer de faire son travail? Elle devait toujours tester, évaluer si la personne en face d’elle était vraiment qui elle prétendait. Si Marcus Scipio était moindrement observateur, il remarquerait…
Bien il remarquerait que le commandant de l’Imperial Intelligence n’avait plus la main à proximité de son arme. Avait-elle envisagé qu’il puisse déjà avoir été remplacé? Elle aurait été une piètre espionne si elle ne l’avait pas fait. Maintenant qu’elle savait à qui elle avait réellement à faire, elle pouvait entrer dans les détails de son plan. Car il y avait bel et bien un plan et le Grand Moff en était une des pièces centrales. Risqué? Définitivement. Mais pour capturer un tel gibier, il fallait prendre des risques. Un groupe suffisamment ambitieux pour tenter de s’en prendre au numéro deux de l’Empire constituait un danger réel qu’on ne saurait négliger. Pianotant quelque chose sur le comlink qu’elle portait au bras, Silenda hocha lentement la tête, un sourire satisfait sur le visage. Il était temps de montrer pourquoi elle avait obtenu son grade.
« Si vous désirez réellement obtenir le contenu de ce dossier, Grand Moff, je vous en remettrai une copie en main propre dans l’heure à venir. Je comprends l’importance de la transparence à vos yeux mais je ne vous apprends rien en vous disant que c’est un luxe que l’Imperial Intelligence ne peut pas toujours se permettre. Votre intégrité vous honore en tant que numéro deux de l’Empire Galactique. Indubitablement.
Pour ce qui est de l’infiltration de votre entourage, elle ne sera pas en profondeur. Ce serait prendre un risque inconsidéré. Je déconseille de faire garder le bureau en permanence. L’ennemi doit penser qu’il a toujours l’avantage. Quant à votre offre, respectueusement, si un jour je dois avoir l’autorité du moff de l’Imperial Intelligence, c’est parce que je l’aurai mérité. Pas à cause d’une mesure d’urgence, fusse-t-elle temporaire. Aussi...
Grand Moff, il ne sera pas dit que vous manquez de courage, encore moins de dévotion à l’Empire. Soyez assuré par contre que bien que vous êtes pivotal à mon plan, je ne compte pas vous exposer au danger. Pour commencer, vous allez être contacté très bientôt par votre secrétariat concernant un paquet pour moi. Le commandant de chasse. Je vous serais reconnaissante de le faire amener ici par un de vos gardes.
La première phase de mon plan est d’une déconcertante facilité. Nous allons remplacer les mimbranes des conspirateurs par les nôtres. Permettez-moi, je vous prie, de vous éclairer sur le sujet. Les mimbranes mangent le son et elles peuvent le régurgiter, ce qui en fait des enregistreurs de son organique. Le défaut par contre c’est qu’elles mangent continuellement. Les sons plus anciens sont digérés donc deviennent inaccessibles.
Dans la boite se trouve une créature pour qui une mimbrane est ce que vous considéreriez comme un péché mignon. Elle traquera celles des conspirateurs et les mangera. Je me chargerai de noter leur emplacement. Ensuite, nous allons enregistrer ensemble la cérémonie à huis clos présumée pour mettre nos ennemis sur une fausse piste et vous recevrez peu après un appel vous informant que l’Ascendance a accepté votre requête.
Inévitablement, cela va intéresser les conspirateurs qui chercheront à savoir quoi. Ce quoi est une rencontre sur une planète impériale de votre choix, près de l’espace Chiss, où vous rencontrerez le moff de l’Ascendance et des dignitaires pour discuter de questions d’ordre civil et humanitaire. Ces dignitaires seront en fait des agents des renseignements chiss. J’ai les contacts pour ce faire et la permission du moff de l’Ascendance.
Vous vous rendrez ensuite sur cette planète avec une escorte réduite. Un déplacement professionnel secret. Quand l’ennemi se manifestera, car il se manifestera, vous serez l’architecte de leur chute et fermerez le piège sur eux. Vous serez sans doute récompensé par l’Impératrice, l’Ascendance reconnaitra votre contribution et l’humble commandant que je suis retournera dans l’ombre sans que personne ne le sache. »
Pour quelqu’un qui vient d’exposer un plan où tout le poids repose sur ses épaules et qui se terminera sans la plus petite once de gratitude, Silenda est étonnamment optimiste. En fait, elle a plus l’air d’une joueuse d’échec planifiant son coup avant un retentissant échec et mat. Comme de fait, le secrétariat contacte le Grand Moff pour l’informer de la livraison et Silenda se met au travail sans tarder, tout en continuant de briefer Marcus, mais pas sur ce fameux cas dont elle avait retenu précédemment les informations. Si en tant que commandant de l’Imperial Intelligence elle pliait à la première menace… Elle ferait honte à l’Impératrice et au service dans son ensemble. Ceci dit, avec ce qu’elle explique, Marcus risque de se rendre compte que le décès tragique d’un vétéran de la mission impériale était tout sauf un accident.
Plus encore, c’est toute une série de morts qui apparemment n’ont pas de lien entre eux qui soudainement prennent une sinistre dimension. Et bien qu’elle ne le dise pas explicitement, surtout grâce aux indiscutables qualités du Grand Moff, celui-ci peut aussi déduire que Silenda a perdu quelqu’un de proche dans cette histoire. Mais faire cracher le morceau à un, une Chiss et deux, une espionne… Bonne chance. Si tant est que Marcus veuille montrer un peu de compassion. Il est de notoriété publique que la raison d’état peut déshumaniser. Malgré son inflexibilité par rapport au secret, l’homme politique doit deviner qu’il a en elle une alliée et non une ennemie. Et plus encore, le fait qu’elle soit Chiss n’est peut-être pas étranger au fait qu’un certain moff et un certain directeur d’une agence de renseignements alliée aient demandé son intervention spécifique.
« Savez-vous que vous êtes un personnage très controversé, Grand Moff? Vous n’avez pas de problème avec la présence du moff de l’Ascendance, le gouvernement chiss a une bonne opinion de vous, vous avez à cœur les plus démunis, vous avez des valeurs proches de la mission impériale et vous êtes un carriériste ayant fait ses preuves… Votre nom revient souvent ces derniers temps. Sans me lancer de fleurs, si vous saviez le nombre de fois où je vous ai sauvé la vie, personnellement ou par le biais des agents sous mes ordres… »
Bien il remarquerait que le commandant de l’Imperial Intelligence n’avait plus la main à proximité de son arme. Avait-elle envisagé qu’il puisse déjà avoir été remplacé? Elle aurait été une piètre espionne si elle ne l’avait pas fait. Maintenant qu’elle savait à qui elle avait réellement à faire, elle pouvait entrer dans les détails de son plan. Car il y avait bel et bien un plan et le Grand Moff en était une des pièces centrales. Risqué? Définitivement. Mais pour capturer un tel gibier, il fallait prendre des risques. Un groupe suffisamment ambitieux pour tenter de s’en prendre au numéro deux de l’Empire constituait un danger réel qu’on ne saurait négliger. Pianotant quelque chose sur le comlink qu’elle portait au bras, Silenda hocha lentement la tête, un sourire satisfait sur le visage. Il était temps de montrer pourquoi elle avait obtenu son grade.
« Si vous désirez réellement obtenir le contenu de ce dossier, Grand Moff, je vous en remettrai une copie en main propre dans l’heure à venir. Je comprends l’importance de la transparence à vos yeux mais je ne vous apprends rien en vous disant que c’est un luxe que l’Imperial Intelligence ne peut pas toujours se permettre. Votre intégrité vous honore en tant que numéro deux de l’Empire Galactique. Indubitablement.
Pour ce qui est de l’infiltration de votre entourage, elle ne sera pas en profondeur. Ce serait prendre un risque inconsidéré. Je déconseille de faire garder le bureau en permanence. L’ennemi doit penser qu’il a toujours l’avantage. Quant à votre offre, respectueusement, si un jour je dois avoir l’autorité du moff de l’Imperial Intelligence, c’est parce que je l’aurai mérité. Pas à cause d’une mesure d’urgence, fusse-t-elle temporaire. Aussi...
Grand Moff, il ne sera pas dit que vous manquez de courage, encore moins de dévotion à l’Empire. Soyez assuré par contre que bien que vous êtes pivotal à mon plan, je ne compte pas vous exposer au danger. Pour commencer, vous allez être contacté très bientôt par votre secrétariat concernant un paquet pour moi. Le commandant de chasse. Je vous serais reconnaissante de le faire amener ici par un de vos gardes.
La première phase de mon plan est d’une déconcertante facilité. Nous allons remplacer les mimbranes des conspirateurs par les nôtres. Permettez-moi, je vous prie, de vous éclairer sur le sujet. Les mimbranes mangent le son et elles peuvent le régurgiter, ce qui en fait des enregistreurs de son organique. Le défaut par contre c’est qu’elles mangent continuellement. Les sons plus anciens sont digérés donc deviennent inaccessibles.
Dans la boite se trouve une créature pour qui une mimbrane est ce que vous considéreriez comme un péché mignon. Elle traquera celles des conspirateurs et les mangera. Je me chargerai de noter leur emplacement. Ensuite, nous allons enregistrer ensemble la cérémonie à huis clos présumée pour mettre nos ennemis sur une fausse piste et vous recevrez peu après un appel vous informant que l’Ascendance a accepté votre requête.
Inévitablement, cela va intéresser les conspirateurs qui chercheront à savoir quoi. Ce quoi est une rencontre sur une planète impériale de votre choix, près de l’espace Chiss, où vous rencontrerez le moff de l’Ascendance et des dignitaires pour discuter de questions d’ordre civil et humanitaire. Ces dignitaires seront en fait des agents des renseignements chiss. J’ai les contacts pour ce faire et la permission du moff de l’Ascendance.
Vous vous rendrez ensuite sur cette planète avec une escorte réduite. Un déplacement professionnel secret. Quand l’ennemi se manifestera, car il se manifestera, vous serez l’architecte de leur chute et fermerez le piège sur eux. Vous serez sans doute récompensé par l’Impératrice, l’Ascendance reconnaitra votre contribution et l’humble commandant que je suis retournera dans l’ombre sans que personne ne le sache. »
Pour quelqu’un qui vient d’exposer un plan où tout le poids repose sur ses épaules et qui se terminera sans la plus petite once de gratitude, Silenda est étonnamment optimiste. En fait, elle a plus l’air d’une joueuse d’échec planifiant son coup avant un retentissant échec et mat. Comme de fait, le secrétariat contacte le Grand Moff pour l’informer de la livraison et Silenda se met au travail sans tarder, tout en continuant de briefer Marcus, mais pas sur ce fameux cas dont elle avait retenu précédemment les informations. Si en tant que commandant de l’Imperial Intelligence elle pliait à la première menace… Elle ferait honte à l’Impératrice et au service dans son ensemble. Ceci dit, avec ce qu’elle explique, Marcus risque de se rendre compte que le décès tragique d’un vétéran de la mission impériale était tout sauf un accident.
Plus encore, c’est toute une série de morts qui apparemment n’ont pas de lien entre eux qui soudainement prennent une sinistre dimension. Et bien qu’elle ne le dise pas explicitement, surtout grâce aux indiscutables qualités du Grand Moff, celui-ci peut aussi déduire que Silenda a perdu quelqu’un de proche dans cette histoire. Mais faire cracher le morceau à un, une Chiss et deux, une espionne… Bonne chance. Si tant est que Marcus veuille montrer un peu de compassion. Il est de notoriété publique que la raison d’état peut déshumaniser. Malgré son inflexibilité par rapport au secret, l’homme politique doit deviner qu’il a en elle une alliée et non une ennemie. Et plus encore, le fait qu’elle soit Chiss n’est peut-être pas étranger au fait qu’un certain moff et un certain directeur d’une agence de renseignements alliée aient demandé son intervention spécifique.
« Savez-vous que vous êtes un personnage très controversé, Grand Moff? Vous n’avez pas de problème avec la présence du moff de l’Ascendance, le gouvernement chiss a une bonne opinion de vous, vous avez à cœur les plus démunis, vous avez des valeurs proches de la mission impériale et vous êtes un carriériste ayant fait ses preuves… Votre nom revient souvent ces derniers temps. Sans me lancer de fleurs, si vous saviez le nombre de fois où je vous ai sauvé la vie, personnellement ou par le biais des agents sous mes ordres… »
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Décidément cet agent avait un aplomb qui m'impressionnait même si cette fascination ne me venait pas sans une certaine irritation. Elle m'exposa très clairement que ce que je comptais faire serait une perte de temps mais il n'y avait nulle moquerie ou même fierté dans sa voix. Seulement une exposition claire de la situation. Et évidemment, tout en faisant mes menaces, je savais que les choses traîneraient en longueur si elle me poussait à cette extrêmité. Mais je n'aimais pas les secrets de l'Imperial Intelligence et il avait fallu que je le signifie clairement à mon interlocutrice. Surtout quand l'affaire était d'une telle importance. Je remarquai alors un mouvement de Silenda : sa main se déportait de son arme. Je ne l'avait même pas vu la poser. J'étais quelque peu mal à l'aise avec la conclusion que j'en tirai : elle se tenait prête à m'abattre si je montrais un quelconque signe que je n'étais pas moi-même. Même si j'étais rassuré de voir qu'elle l'était elle-même, je trouvai décidément l'ambiance de cette entrevue très incongrue et assez nouvelle pour moi. Il fallait que je m'y habitues car je serai amené à revoir quelque fois cet individu haut en couleurs.
Le plan exposé par le Commandant Chiss était finalement assez simple, mais parfois il n'est nul besoin de complexifier les choses davantage qu'elles ne doivent l'être. Il présentait pour moi un avantage certain : un gain de gloire qui assurerait ma position pour quelques temps. Mais il présentait aussi un risque non-négligeable : celui de perdre la vie au cours de l'opération. Bien sûr, mes années dans la Flotte m'avaient démontré que je n'étais pas un couard mais ici la situation était différente, il s'agissait de s'exposer sciemment au danger alors que les assaillants pouvaient très bien parvenir à s'échapper. J'avais toute confiance en les capacités opérationnelles de l'Ascendance et de l'Imperial Intelligence mais je n'étais toutefois pas assuré de la réussite de la mission. Mais je gardais mes doutes pour moi tout simplement parce que je n'avais pas de meilleur plan. Peut-être que pour Silenda cette opération était juste une formalité que je devais approuver, mais pour moi qui n'avais aucune connaissance des ficelles du métier, je trouvais cette idée quelque peu suicidaire. Je devais donner toute ma foi en une personne que je venais de rencontrer il y avait de cela quelques dizaines de minutes. N'importe qui aurait barguigné. D'autant plus qu'autre chose pouvait faire échouer le plan, quelque chose de très simple.
- Comment pouvez-vous être sûre que ces conspirateurs décideront d'agir au cours de cette rencontre ? Ils peuvent très bien n'organiser qu'une opération d'espionnage ou même ne rien faire dû au dispositif de protection.
Un autre aspect de la mission me faisait me questionner, mais celui-là je ne le divulguais pas. Pourquoi tout organiser pour que la réussite retombe sur ma seule personne ? Certes un agent de l'Imperial Intelligence devait faire son devoir en toutes circonstances, mais je ne pouvais imaginer un tel désintérêt pour soi et une telle abnégation. Tous dans cette vie nous recherchons un avancement quelconque, qu'il soit voulu pour lui-même ou pour mettre en oeuvre un but. Je me demandais quel était le but de ce mystérieux Commandant. Peut-être un but personnel en lien avec ces complotistes ? Tout en préparant la première étape de son piège, elle développait plus ou moins clairement la manière dont la toile sombre de la cabale se déployait dans l'Empire. Des assassinats qui a priori n'avaient rien de communs mais qui lorsqu'on y regardait de plus près ajoutaient encore au danger qui pesait sur la sécurité de l'Empire. Je pense que tout cela était clair dans l'esprit de mon interlocutrice mais pour moi, même si je saisissais l'essentiel, je manquais des éléments principaux pour avoir une vue vraiment complète des choses qui se tramaient. Mais apparemment l'Imperial Intelligence voulait me tenir partiellement en-dehors de certaines choses. Silenda n'était pas hostile, elle adoptait simplement la posture typique d'un agent des Services Secrets. Dans son discours, je sentais filtrer à plusieurs reprises un attachement personnel à cette affaire ce qui me confirmait dans mes doutes. La vie politique servait aussi à cela : déceler les sous-entendus. Mais je ne relevais pas, sentant la sensibilité de l'affaire. Elle conclut finalement en exposant à quel point j'avais été la cible de multiples attaques de toutes formes. J'eus un petit rire.
- Voilà qui m'honore et qui ne me rassure guère à la fois, dis-je d'une voix enjouée. J'imagine donc que je dois vous remercier et m'excuser pour tout le temps que je fais perdre à l'Imperial Intelligence.
Le plan exposé par le Commandant Chiss était finalement assez simple, mais parfois il n'est nul besoin de complexifier les choses davantage qu'elles ne doivent l'être. Il présentait pour moi un avantage certain : un gain de gloire qui assurerait ma position pour quelques temps. Mais il présentait aussi un risque non-négligeable : celui de perdre la vie au cours de l'opération. Bien sûr, mes années dans la Flotte m'avaient démontré que je n'étais pas un couard mais ici la situation était différente, il s'agissait de s'exposer sciemment au danger alors que les assaillants pouvaient très bien parvenir à s'échapper. J'avais toute confiance en les capacités opérationnelles de l'Ascendance et de l'Imperial Intelligence mais je n'étais toutefois pas assuré de la réussite de la mission. Mais je gardais mes doutes pour moi tout simplement parce que je n'avais pas de meilleur plan. Peut-être que pour Silenda cette opération était juste une formalité que je devais approuver, mais pour moi qui n'avais aucune connaissance des ficelles du métier, je trouvais cette idée quelque peu suicidaire. Je devais donner toute ma foi en une personne que je venais de rencontrer il y avait de cela quelques dizaines de minutes. N'importe qui aurait barguigné. D'autant plus qu'autre chose pouvait faire échouer le plan, quelque chose de très simple.
- Comment pouvez-vous être sûre que ces conspirateurs décideront d'agir au cours de cette rencontre ? Ils peuvent très bien n'organiser qu'une opération d'espionnage ou même ne rien faire dû au dispositif de protection.
Un autre aspect de la mission me faisait me questionner, mais celui-là je ne le divulguais pas. Pourquoi tout organiser pour que la réussite retombe sur ma seule personne ? Certes un agent de l'Imperial Intelligence devait faire son devoir en toutes circonstances, mais je ne pouvais imaginer un tel désintérêt pour soi et une telle abnégation. Tous dans cette vie nous recherchons un avancement quelconque, qu'il soit voulu pour lui-même ou pour mettre en oeuvre un but. Je me demandais quel était le but de ce mystérieux Commandant. Peut-être un but personnel en lien avec ces complotistes ? Tout en préparant la première étape de son piège, elle développait plus ou moins clairement la manière dont la toile sombre de la cabale se déployait dans l'Empire. Des assassinats qui a priori n'avaient rien de communs mais qui lorsqu'on y regardait de plus près ajoutaient encore au danger qui pesait sur la sécurité de l'Empire. Je pense que tout cela était clair dans l'esprit de mon interlocutrice mais pour moi, même si je saisissais l'essentiel, je manquais des éléments principaux pour avoir une vue vraiment complète des choses qui se tramaient. Mais apparemment l'Imperial Intelligence voulait me tenir partiellement en-dehors de certaines choses. Silenda n'était pas hostile, elle adoptait simplement la posture typique d'un agent des Services Secrets. Dans son discours, je sentais filtrer à plusieurs reprises un attachement personnel à cette affaire ce qui me confirmait dans mes doutes. La vie politique servait aussi à cela : déceler les sous-entendus. Mais je ne relevais pas, sentant la sensibilité de l'affaire. Elle conclut finalement en exposant à quel point j'avais été la cible de multiples attaques de toutes formes. J'eus un petit rire.
- Voilà qui m'honore et qui ne me rassure guère à la fois, dis-je d'une voix enjouée. J'imagine donc que je dois vous remercier et m'excuser pour tout le temps que je fais perdre à l'Imperial Intelligence.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
« Grand Moff, vous avez connu la vie militaire et vous connaissez la vie politique. Je vous pose cette question : si vous avez la possibilité de porter le coup fatal, décisif ou celui qui sécurisera votre victoire, allez-vous simplement rester les bras croisés et manquer une occasion en or? Vous réfléchissez avec rationalité et logique. Croyez-moi sur parole. Tous ne sont pas capables de faire comme vous.
La haine. L’arrogance. Le fanatisme. Ce sont autant de poisons qui altèrent les perceptions et le raisonnement. Ils viendront, Grand Moff. Si vous avez besoin d’une garantie, je mets sans hésiter mon poste… Non. Ma vie en jeu. Je signe même l’ordre d’exécution. Ils viendront, c’est inévitable. Affaiblir l’Empire, forcer l’isolation des Chiss et paver la voie pour leurs projets? Ils n’hésiteront pas une seconde. »
Toujours ce ton où pointe une note d’espièglerie. Pourtant Silenda vient de dire qu’elle était prête à mettre sa vie sur le tapis dans un pari qui pourrait tout lui coûter. Soit elle est folle (certains diraient être un prérequis pour joindre à l’Imperial Intelligence), soit elle accorde une grande confiance à ses subordonnés et aux autres acteurs de cette mise en scène. À lire entre les lignes, c’est prendre tout le blâme pour elle, quoi qu’il arrive. Pourquoi? Difficile à dire. Si Marcus connait bien son histoire militaire, il se souviendra d’une citation célèbre d’un autre Chiss. Je ne recherche pas la gloire, je veux seulement obtenir des résultats pour mon Empereur. Et s’il venait à consulter le dossier de Silenda, il se rendrait compte que malgré quelques enquêtes et accrochages avec les chevaliers impériaux, jamais elle n’a revendiqué quelque succès.
Elle a parlé des ombres. Ce qu’elle ne peut être si elle est sous les projecteurs. Et puis bon. Il y a des façons de protéger l’important personnage sous sa charge. Un ancien militaire, fait que plusieurs personnes de l’Empire oublient, n’est pas une cible aussi facile qu’on pourrait le croire. Formation au combat dont le maniement des armes… Et si en plus l’Imperial Intelligence lui fournit quelques gadgets, ce sera encore mieux. Il y a plus d’une façon de protéger une cible prioritaire. Pour le moment, elle fait son travail avec l’efficacité et le zèle qu’on lui connait. Elle n’a pas l’intention de laisser l’important personnage mourir des mains d’assassins et son dernier commentaire lui fait hausser un sourcil. Pense-t-il vraiment qu’il est un fardeau ou une source de problèmes pour l’Imperial Intelligence? Certainement pas. Bien moins que d’autres, en fait.
« Je me suis peut-être mal exprimée, Grand Moff. Vous n’êtes pas un fardeau pour nous et tout temps consacré à votre protection est du temps bien investi. Si d’aventure vous vous demandez pourquoi… Demandez simplement à consulter votre propre dossier. Vous verrez que sous la catégorie facteur de croissance de l’Empire, stabilité et fiabilité, vous obtenez d’excellents scores. Et ce n’est pas dit par flatterie.
Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, nous avons une mise en scène à préparer et vous aurez un peu de lecture à faire car nous déclencherons notre piège sur Roxuli. En terres impériales et proche du territoire chiss. Une planète d’importance mineure, faible garnison, flotte quasiment inexistante, défenses modestes… L’endroit parfait pour rencontrer en secret des gens influents loin des oreilles indiscrètes. »
Silenda, comme à son habitude, aime le travail bien fait et n’hésite pas à briefer ou informer ceux qui se retrouvent sous sa protection. Plus Marcus Scipio aura d’informations, mieux il sera équipé pour répondre à cette nouvelle situation de crise. En même temps, ce sera une excellente occasion pour cet improbable duo de travailler ensemble, chose que l’humain et la Chiss risque de faire relativement souvent pendant la convalescence du Moff de l’Imperial Intelligence. Le Commandant est patient, n’hésite pas à faire une pause pour répondre à une question et met dans son travail une énergie que la sombre réputation de l’Imperial Intelligence ne laisse en rien présager. Elle veut, et cela se sent, que tout se passe le mieux possible. Elle est plus que déterminée à ramener le Grand Moff en vie. Et puis du reste, quoi de mieux qu’une espionne pour vous aider?
Dans les moindres détails, Silenda y met du cœur, du sien. Quel type d’escorte préconiser. Quel lieu de rencontre choisir, quoi dire ou quoi faire, juste ce qu’il faut pour que l’occasion ne soit pas trop belle pour être vraie. Une telle passion pour son travail surprend et sans doute qu’en politique elle aurait fait un malheur. Mais ultimement, tout revient toujours vers le Grand Moff. Après tout, si tel était sa volonté, il pourrait clairement changer le plan, forcer ses propres idées, imposer sa vision. Et Silenda, en bonne Chiss, suit les ordres. Tout se jouera sur Roxuli. La chute des conspirateurs, la fin d’une menace à l’Empire et qui sait. À défaut de transparence, peut-être que le Grand Moff saura se contenter du fait qu’il apprécie ou non l’Imperial Intelligence, il pourra toujours compter sur eux pour assurer la pérennité de l’Empire Galactique…
La haine. L’arrogance. Le fanatisme. Ce sont autant de poisons qui altèrent les perceptions et le raisonnement. Ils viendront, Grand Moff. Si vous avez besoin d’une garantie, je mets sans hésiter mon poste… Non. Ma vie en jeu. Je signe même l’ordre d’exécution. Ils viendront, c’est inévitable. Affaiblir l’Empire, forcer l’isolation des Chiss et paver la voie pour leurs projets? Ils n’hésiteront pas une seconde. »
Toujours ce ton où pointe une note d’espièglerie. Pourtant Silenda vient de dire qu’elle était prête à mettre sa vie sur le tapis dans un pari qui pourrait tout lui coûter. Soit elle est folle (certains diraient être un prérequis pour joindre à l’Imperial Intelligence), soit elle accorde une grande confiance à ses subordonnés et aux autres acteurs de cette mise en scène. À lire entre les lignes, c’est prendre tout le blâme pour elle, quoi qu’il arrive. Pourquoi? Difficile à dire. Si Marcus connait bien son histoire militaire, il se souviendra d’une citation célèbre d’un autre Chiss. Je ne recherche pas la gloire, je veux seulement obtenir des résultats pour mon Empereur. Et s’il venait à consulter le dossier de Silenda, il se rendrait compte que malgré quelques enquêtes et accrochages avec les chevaliers impériaux, jamais elle n’a revendiqué quelque succès.
Elle a parlé des ombres. Ce qu’elle ne peut être si elle est sous les projecteurs. Et puis bon. Il y a des façons de protéger l’important personnage sous sa charge. Un ancien militaire, fait que plusieurs personnes de l’Empire oublient, n’est pas une cible aussi facile qu’on pourrait le croire. Formation au combat dont le maniement des armes… Et si en plus l’Imperial Intelligence lui fournit quelques gadgets, ce sera encore mieux. Il y a plus d’une façon de protéger une cible prioritaire. Pour le moment, elle fait son travail avec l’efficacité et le zèle qu’on lui connait. Elle n’a pas l’intention de laisser l’important personnage mourir des mains d’assassins et son dernier commentaire lui fait hausser un sourcil. Pense-t-il vraiment qu’il est un fardeau ou une source de problèmes pour l’Imperial Intelligence? Certainement pas. Bien moins que d’autres, en fait.
« Je me suis peut-être mal exprimée, Grand Moff. Vous n’êtes pas un fardeau pour nous et tout temps consacré à votre protection est du temps bien investi. Si d’aventure vous vous demandez pourquoi… Demandez simplement à consulter votre propre dossier. Vous verrez que sous la catégorie facteur de croissance de l’Empire, stabilité et fiabilité, vous obtenez d’excellents scores. Et ce n’est pas dit par flatterie.
Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, nous avons une mise en scène à préparer et vous aurez un peu de lecture à faire car nous déclencherons notre piège sur Roxuli. En terres impériales et proche du territoire chiss. Une planète d’importance mineure, faible garnison, flotte quasiment inexistante, défenses modestes… L’endroit parfait pour rencontrer en secret des gens influents loin des oreilles indiscrètes. »
Silenda, comme à son habitude, aime le travail bien fait et n’hésite pas à briefer ou informer ceux qui se retrouvent sous sa protection. Plus Marcus Scipio aura d’informations, mieux il sera équipé pour répondre à cette nouvelle situation de crise. En même temps, ce sera une excellente occasion pour cet improbable duo de travailler ensemble, chose que l’humain et la Chiss risque de faire relativement souvent pendant la convalescence du Moff de l’Imperial Intelligence. Le Commandant est patient, n’hésite pas à faire une pause pour répondre à une question et met dans son travail une énergie que la sombre réputation de l’Imperial Intelligence ne laisse en rien présager. Elle veut, et cela se sent, que tout se passe le mieux possible. Elle est plus que déterminée à ramener le Grand Moff en vie. Et puis du reste, quoi de mieux qu’une espionne pour vous aider?
Dans les moindres détails, Silenda y met du cœur, du sien. Quel type d’escorte préconiser. Quel lieu de rencontre choisir, quoi dire ou quoi faire, juste ce qu’il faut pour que l’occasion ne soit pas trop belle pour être vraie. Une telle passion pour son travail surprend et sans doute qu’en politique elle aurait fait un malheur. Mais ultimement, tout revient toujours vers le Grand Moff. Après tout, si tel était sa volonté, il pourrait clairement changer le plan, forcer ses propres idées, imposer sa vision. Et Silenda, en bonne Chiss, suit les ordres. Tout se jouera sur Roxuli. La chute des conspirateurs, la fin d’une menace à l’Empire et qui sait. À défaut de transparence, peut-être que le Grand Moff saura se contenter du fait qu’il apprécie ou non l’Imperial Intelligence, il pourra toujours compter sur eux pour assurer la pérennité de l’Empire Galactique…
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Le Commandant Silenda n'avait pas tort. S'il y avait une occasion de mettre fin à ce complot, il fallait la saisir sans hésiter. Mais évidemment, ce n'était pas elle qui jouerait le rôle d'appât. Encore une fois, je n'avais jamais été un lâche mais j'avais des choses à accomplir et je n'avais pas prévu de mourir pour le moment. Cependant, il fallait savoir prendre des risques. J'eus un vague mouvement de tête en signe d'acquiescement. Nous avions tous un rôle à jouer dans cette affaire et le mien commencerait bientôt. Silenda fût plus convaincante lorsqu'elle exprima pourquoi il était quasi-certain que les conjurés passeraient à l'action lors de cette entrevue. En effet, j'avais déjà été mis en face de tels groupes même s'ils n'étaient pas directement dirigés contre moi. Un diplomate doit s'attendre à parlementer avec toutes sortes d'individus. J'étais prêt à tenter l'opération, que valait un dirigeant s'il n'était pas prêt à mourir pour protéger sa patrie ? Il ne serait pas de cela. Il renonça à essayer de comprendre ce que l'agent Silenda recherchait à tirer de tout cela. Il était très compliqué voire impossible de faire parler un agent des Services Secrets sur ce qu'il pensait réellement, d'autant plus lorsqu'il était doublé d'une Chiss.
Je me levais pour faire les quatre-cents pas tout en continuant d'écouter mon interlocutrice. Elle n'avait pas saisi mon trait d'humour sur le poids que je représentais pour l'Imperial Intelligence. Peut-être que mon humour ne fonctionnait pas avec tout le monde ? Il était assez reconnu que les Chiss ne valorisaient pas tellement les individus comiques. Mais peu importait. Il y avait du travail. Lorsque Silenda mentionna la planète de Roxuli, je tapais sur mon interface de bureau les caractères qui me renseigneraient sur ce système. Près des Régions Inconnues. Logique puisque j'y devais rencontrer le Moff de l'Ascendance. Elle avait appartenu à la République Galactique autrefois, bien avant les premiers temps de l'Empire. Une colonie de miniers d'astéroïdes s'étaient aussi trouvés non loin. Désormais, le système ne présentait plus grand intérêt ce qui en faisait le lieu idéal pour un rendez-vous diplomatique, même factice. Je donnai encore mon accord pour le système choisi. Je me tournai finalement vers l'agent.
- Je dois me rendre sur Bastion pour ma visite hebdomadaire à l'Impératrice. Voyez à ce que tous les détails soient réglés lorsque j'arriverai sur Roxuli. La rencontre aura lieu dans trois jours, lorsque que vous serez sûre d'avoir toutes les cartes en main. Vous pouvez disposer, Commandant.
Trois jours plus tard, Roxuli...
La navette pénétra l'atmosphère, générant une chape de feu autour du nez de l'appareil. Ce moment m'avait toujours fasciné. Quelques centimètres de métal seulement nous séparaient d'une mort atroce. Les appareils spatiaux étaient vraiment parmi les choses les plus ingénieuses de la Galaxie. Je n'avais aucune fascination pour les armes ou même les composants cybernétiques qui décuplaient la force ou produisaient des effets des plus inattendus. En revanche, j'étais assez fasciné par les véhicules et les objets d'ingénierie. Tout cela représentait vraiment l'aboutissement de l'homme, la manière dont il avait atteint ses rêves. Nul n'avait le souvenir de ce temps où les hommes ne savaient voyager dans l'espace, toutes traces archéologiques avaient disparues depuis longtemps. Seules les légendes Jedi subsistaient. Et pourtant ce temps avait forcément existé. Voilà qui replaçait l'espèce humaine dans une perspective bien modeste.
Les vitres du cockpit laissèrent entrevoir une planète stérile, tel un grand désert de poussière et de roche, froid. L'atmosphère était ténue mais respirable cependant. Roxuli était seulement quelque peu éloignée de son soleil ce qui rendait la viabilité du système toute relative. Toutefois, des populations indigènes s'étaient développées ici. Des espèces sûrement bien plus adaptées que les hommes à cet environnement. La navette se posa doucement soulevant un nuage de poussière. Le Moff de l'Ascendance était déjà là, accompagné de ses "dignitaires", en réalité des agents Chiss et de l'Imperial Intelligence. Je ne regardais pas autour de moi mais je savais que là, quelque part, l'agent Silenda veillait. Mais fatalement se trouvaient aussi non loin ceux qui cherchaient la ruine de l'Empire, attendant tels des loups en lisière de la forêt le bon moment pour se jeter sur leur proie. Je m'avançais vers mon collègue accompagné de deux shadowtroopers, un grand sourire sur le visage.
- Bonjour, mon ami. Merci d'avoir fait le déplacement jusqu'ici. Je reconnais qu'avant d'atterrir, je ne pensais pas que l'endroit serait aussi peu accueillant.
Je me levais pour faire les quatre-cents pas tout en continuant d'écouter mon interlocutrice. Elle n'avait pas saisi mon trait d'humour sur le poids que je représentais pour l'Imperial Intelligence. Peut-être que mon humour ne fonctionnait pas avec tout le monde ? Il était assez reconnu que les Chiss ne valorisaient pas tellement les individus comiques. Mais peu importait. Il y avait du travail. Lorsque Silenda mentionna la planète de Roxuli, je tapais sur mon interface de bureau les caractères qui me renseigneraient sur ce système. Près des Régions Inconnues. Logique puisque j'y devais rencontrer le Moff de l'Ascendance. Elle avait appartenu à la République Galactique autrefois, bien avant les premiers temps de l'Empire. Une colonie de miniers d'astéroïdes s'étaient aussi trouvés non loin. Désormais, le système ne présentait plus grand intérêt ce qui en faisait le lieu idéal pour un rendez-vous diplomatique, même factice. Je donnai encore mon accord pour le système choisi. Je me tournai finalement vers l'agent.
- Je dois me rendre sur Bastion pour ma visite hebdomadaire à l'Impératrice. Voyez à ce que tous les détails soient réglés lorsque j'arriverai sur Roxuli. La rencontre aura lieu dans trois jours, lorsque que vous serez sûre d'avoir toutes les cartes en main. Vous pouvez disposer, Commandant.
* * *
Trois jours plus tard, Roxuli...
La navette pénétra l'atmosphère, générant une chape de feu autour du nez de l'appareil. Ce moment m'avait toujours fasciné. Quelques centimètres de métal seulement nous séparaient d'une mort atroce. Les appareils spatiaux étaient vraiment parmi les choses les plus ingénieuses de la Galaxie. Je n'avais aucune fascination pour les armes ou même les composants cybernétiques qui décuplaient la force ou produisaient des effets des plus inattendus. En revanche, j'étais assez fasciné par les véhicules et les objets d'ingénierie. Tout cela représentait vraiment l'aboutissement de l'homme, la manière dont il avait atteint ses rêves. Nul n'avait le souvenir de ce temps où les hommes ne savaient voyager dans l'espace, toutes traces archéologiques avaient disparues depuis longtemps. Seules les légendes Jedi subsistaient. Et pourtant ce temps avait forcément existé. Voilà qui replaçait l'espèce humaine dans une perspective bien modeste.
Les vitres du cockpit laissèrent entrevoir une planète stérile, tel un grand désert de poussière et de roche, froid. L'atmosphère était ténue mais respirable cependant. Roxuli était seulement quelque peu éloignée de son soleil ce qui rendait la viabilité du système toute relative. Toutefois, des populations indigènes s'étaient développées ici. Des espèces sûrement bien plus adaptées que les hommes à cet environnement. La navette se posa doucement soulevant un nuage de poussière. Le Moff de l'Ascendance était déjà là, accompagné de ses "dignitaires", en réalité des agents Chiss et de l'Imperial Intelligence. Je ne regardais pas autour de moi mais je savais que là, quelque part, l'agent Silenda veillait. Mais fatalement se trouvaient aussi non loin ceux qui cherchaient la ruine de l'Empire, attendant tels des loups en lisière de la forêt le bon moment pour se jeter sur leur proie. Je m'avançais vers mon collègue accompagné de deux shadowtroopers, un grand sourire sur le visage.
- Bonjour, mon ami. Merci d'avoir fait le déplacement jusqu'ici. Je reconnais qu'avant d'atterrir, je ne pensais pas que l'endroit serait aussi peu accueillant.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Trois jours sont plus que suffisants pour préparer ce que Silenda a en tête. La rencontre, tenue secrète, se passe sur une planète qui n’a que peu de valeur aux yeux de l’Empire. La mission impériale a dû verser de fortes sommes pour aider cette planète désolée et peu peuplée à prospérer et cette pièce de théâtre va se jouer dans la capitale, l’une des rares villes en existence ici. Le gouverneur local n’est que trop heureux de recevoir un invité de marque comme le Grand Moff dont il est un admirateur et du côté des Chiss, celui qui tire les ficelles de Silenda, le directeur des renseignements chiss, a envoyé de ses meilleurs agents pour jouer les dignitaires. La garnison locale étant pratiquement inexistante, composée essentiellement de miliciens, il est évident que les conspirateurs se sentiront en confiance de tenter d’accomplir leur noir forfait.
Silenda est présente, naturellement. Cachée. Hors de vue. Avec ses propres troupes. Elle observe la rencontre. Et elle n’est pas seule, évidemment. Les renseignements chiss aussi ont envoyé des troupes. Pour le moment, tout va bien. Le Grand Moff est entré dans ce qui fait office de siège du gouvernement et il vient de rencontrer le moff de l’Ascendance. Tout est sous contrôle. Elle sait que c’est provisoire. Il faut une diversion pour pouvoir s’approcher de l’important personnage. Et cette diversion prend la forme d’une manifestation devant le siège du gouvernement pour dénoncer les abus de l’Empire sur les mondes plus pauvres. Trop de taxes! Pas assez d’investissements! Pas assez de protection! Le gouverneur semble surpris, le capitaine de la milice encore plus. Oui, les citoyens ont toujours été du genre à se plaindre de leur sort, jamais aussi vocalement.
De son côté, Silenda sourit. Classique. Le bon vieux truc du désordre civil. Plus de contestataires que de miliciens, l’avantage initial aux « forces de l’ordre » et dès les premiers morts, la donne change et les choses deviennent très vite très laides. Ce ne serait pas la première fois que le commandant de l’Imperial Intelligence voit ce schéma. Et évidemment, un grand classique : les communications défaillantes. Impossible d’appeler à l’aide. Amusant, si on considère que ce ne sera pas nécessaire. Marcus Scipio dispose d’un comlink fournit par les meilleurs ingénieurs de l’Imperial Intelligence. Il fonctionnera quand viendra le temps de déclencher le piège. Dehors, la tension monte. Le gouverneur ordonne à la milice de se préparer à tirer, l’ancien officier impérial traitant les agitateurs comme des insurgés. Les choses pourraient dégénérer très vite.
La maigre escorte du moff de l’Ascendance et des « dignitaires » se prépare aussi au combat. Celui qui semble être le leader du mouvement demande à ce qu’on leur accorde une audience devant le Grand Moff. Comment mieux faire entrer dans le bâtiment les conspirateurs? Tout va se jouer dans le minutage. Une grande spécialité de Silenda. Reste à voir comment le Grand Moff va jouer ses propres cartes. Car bien évidemment, dans cette vaste pièce de théâtre, il est le personnage principal, le héros. Tous les regards sont tournés vers lui. Et de tous ceux présents, il est le seul à connaitre la vérité. La présence du piège. De la conspiration qui le vise. S’il n’est pas assez convaincant dans son rôle… Les conséquences pourraient être funestes. C’est une excellente chose par contre quand on a un souffleur pour l’aider avec ses lignes. Et ce souffleur, bien qu’il n’ait jamais tué de ses propres mains, n’hésitera pas à ordonner à ses troupes de tirer pour tuer…
Silenda est présente, naturellement. Cachée. Hors de vue. Avec ses propres troupes. Elle observe la rencontre. Et elle n’est pas seule, évidemment. Les renseignements chiss aussi ont envoyé des troupes. Pour le moment, tout va bien. Le Grand Moff est entré dans ce qui fait office de siège du gouvernement et il vient de rencontrer le moff de l’Ascendance. Tout est sous contrôle. Elle sait que c’est provisoire. Il faut une diversion pour pouvoir s’approcher de l’important personnage. Et cette diversion prend la forme d’une manifestation devant le siège du gouvernement pour dénoncer les abus de l’Empire sur les mondes plus pauvres. Trop de taxes! Pas assez d’investissements! Pas assez de protection! Le gouverneur semble surpris, le capitaine de la milice encore plus. Oui, les citoyens ont toujours été du genre à se plaindre de leur sort, jamais aussi vocalement.
De son côté, Silenda sourit. Classique. Le bon vieux truc du désordre civil. Plus de contestataires que de miliciens, l’avantage initial aux « forces de l’ordre » et dès les premiers morts, la donne change et les choses deviennent très vite très laides. Ce ne serait pas la première fois que le commandant de l’Imperial Intelligence voit ce schéma. Et évidemment, un grand classique : les communications défaillantes. Impossible d’appeler à l’aide. Amusant, si on considère que ce ne sera pas nécessaire. Marcus Scipio dispose d’un comlink fournit par les meilleurs ingénieurs de l’Imperial Intelligence. Il fonctionnera quand viendra le temps de déclencher le piège. Dehors, la tension monte. Le gouverneur ordonne à la milice de se préparer à tirer, l’ancien officier impérial traitant les agitateurs comme des insurgés. Les choses pourraient dégénérer très vite.
La maigre escorte du moff de l’Ascendance et des « dignitaires » se prépare aussi au combat. Celui qui semble être le leader du mouvement demande à ce qu’on leur accorde une audience devant le Grand Moff. Comment mieux faire entrer dans le bâtiment les conspirateurs? Tout va se jouer dans le minutage. Une grande spécialité de Silenda. Reste à voir comment le Grand Moff va jouer ses propres cartes. Car bien évidemment, dans cette vaste pièce de théâtre, il est le personnage principal, le héros. Tous les regards sont tournés vers lui. Et de tous ceux présents, il est le seul à connaitre la vérité. La présence du piège. De la conspiration qui le vise. S’il n’est pas assez convaincant dans son rôle… Les conséquences pourraient être funestes. C’est une excellente chose par contre quand on a un souffleur pour l’aider avec ses lignes. Et ce souffleur, bien qu’il n’ait jamais tué de ses propres mains, n’hésitera pas à ordonner à ses troupes de tirer pour tuer…
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Nous avions finalement marché depuis le spatioport sommaire jusqu'au bâtiment qui servait de siège du gouvernement local. En réalité, ce gouvernement n'en avait que le nom. La planète n'avait rien pour entretenir une quelconque autonomie et donc l'Empire gérait quasiment tous les aspects de la vie dans ce système. Mais sans en tirer grand-chose, simplement parce qu’il n'y avait pas vraiment le choix. Et puis cela renforçait toujours la conscription de quelques âmes. Le gouverneur semblait tout-à-fait ravi mais aussi intimidé de nous recevoir le Moff de l'Ascendance et moi-même dans son humble district. En réalité il n'avait pas été informé de ce qui se tramait et que son monde n'était que la toile de fond du plan que l'agent Silenda avait conçu. Même le Moff de l'Ascendance lui-même n'avait pas été prévenu. Ses hommes en revanche étaient tous des agents de Silenda. J'étais le seul des dignitaires à pouvoir comprendre ce qui se tramait réellement autour de nous. Nous pénétrâmes dans le bâtiment, conversants de choses et d'autres tant que nous n'étions pas en lieu sûr. Finalement, le gouverneur nous fis nous installer dans un salon privé assez luxueux par rapport à la pauvreté de la planète. Tous les revenus du gouvernement local ne devaient pas servir à l'intérêt public. Mais Je n'étais pas là pour ça, je me contentais de le noter dans un coin de ma tête. Moi et le Moff nous assirent dans des fauteuils assez confortables. Le gouverneur allait s'asseoir aussi.
- Merci, Gouverneur Suran, vous pouvez nous laisser, dis-je d'une voix ferme.
Il eut un sourire contrit mais s’exécuta sans broncher. Mes shadowtroopers se mirent en faction devant la porte de la pièce avec un officier de l'Imperial Intelligence dévolu à ma sécurité mais aucunement informé de ce qui se tramait. Le risque aurait été trop grand. Tout devait être naturel. Nous commençâmes donc à discuter avec le Moff des questions frontalières entre l'Empire et l'Ascendance. Bien sûr, il n'y avait pour le moment aucune tension entre les deux factions (quoi que...) mais je ne perdais rien à refixer encore les choses. Et encore une fois, il fallait donner le change, faire croire que cette rencontre avait tout de plus normal. Mais au milieu de la conversation, l'officier de garde fit irruption sans s'annoncer. Il m'informa alors que la population s'agitait devant le bâtiment. Peut-être le début du plan des conspirateurs ? Ils demandaient à me rencontrer. Bien. J'étais fixé. Si la rencontre se faisait à l'intérieur, la tâche serait plus ardue pour le Commandant Silenda de mettre aux fers ces gens. De plus, un endroit restreint pouvait les effrayer eux-aussi et leur faire craindre un piège. Mon attachement au peuple était connu, il fallait que je sorte rencontrer ces "délégués". Plus je m'exposais, plus les insurgés croiraient à mon ignorance du complot.
Je sortis donc et la foule se tût lentement. Des hommes sortirent des rangs. En vérité, il y avait deux humains et un chagrien. Ils avaient vraiment l'expression d'hommes du peuple en colère, mais je savais qu'il en était autrement.
J'étais à leur merci, mais ils étaient à celle de Silenda. Du moins, s'il elle avait fait son travail. Je savais qu'au moindre geste suspect de leur part, le chaos se déchaînerait. Quant à moi, il fallait que je fasse planer le doute sur ce que je savais vraiment le plus longtemps possible. Au moindre doute, ils se jetteraient dans la foule et il deviendrait impossible de les retrouver. Ces hommes là n'étaient pas des débutants mais des agents entraînés. Par qui ? Je ne le savais pas encore, mais l'interrogatoire nous l'apprendrait sûrement. Je présumais que les méthodes du Commandant Chiss étaient... persuasives. Je m'avançais et parlait assez fort pour que tous m'entendent.
- Messieurs, vous êtes donc les... représentants de cette foule en colère. Je suis disposé à parler avec vous, vous savez quelle importance j'accorde à votre situation. Mais exprimez d'abord clairement vos griefs que nous puissions leurs trouver une solution efficace et rapide.
La balle était désormais dans le camp de Silenda et de ses hommes.
- Merci, Gouverneur Suran, vous pouvez nous laisser, dis-je d'une voix ferme.
Il eut un sourire contrit mais s’exécuta sans broncher. Mes shadowtroopers se mirent en faction devant la porte de la pièce avec un officier de l'Imperial Intelligence dévolu à ma sécurité mais aucunement informé de ce qui se tramait. Le risque aurait été trop grand. Tout devait être naturel. Nous commençâmes donc à discuter avec le Moff des questions frontalières entre l'Empire et l'Ascendance. Bien sûr, il n'y avait pour le moment aucune tension entre les deux factions (quoi que...) mais je ne perdais rien à refixer encore les choses. Et encore une fois, il fallait donner le change, faire croire que cette rencontre avait tout de plus normal. Mais au milieu de la conversation, l'officier de garde fit irruption sans s'annoncer. Il m'informa alors que la population s'agitait devant le bâtiment. Peut-être le début du plan des conspirateurs ? Ils demandaient à me rencontrer. Bien. J'étais fixé. Si la rencontre se faisait à l'intérieur, la tâche serait plus ardue pour le Commandant Silenda de mettre aux fers ces gens. De plus, un endroit restreint pouvait les effrayer eux-aussi et leur faire craindre un piège. Mon attachement au peuple était connu, il fallait que je sorte rencontrer ces "délégués". Plus je m'exposais, plus les insurgés croiraient à mon ignorance du complot.
Je sortis donc et la foule se tût lentement. Des hommes sortirent des rangs. En vérité, il y avait deux humains et un chagrien. Ils avaient vraiment l'expression d'hommes du peuple en colère, mais je savais qu'il en était autrement.
J'étais à leur merci, mais ils étaient à celle de Silenda. Du moins, s'il elle avait fait son travail. Je savais qu'au moindre geste suspect de leur part, le chaos se déchaînerait. Quant à moi, il fallait que je fasse planer le doute sur ce que je savais vraiment le plus longtemps possible. Au moindre doute, ils se jetteraient dans la foule et il deviendrait impossible de les retrouver. Ces hommes là n'étaient pas des débutants mais des agents entraînés. Par qui ? Je ne le savais pas encore, mais l'interrogatoire nous l'apprendrait sûrement. Je présumais que les méthodes du Commandant Chiss étaient... persuasives. Je m'avançais et parlait assez fort pour que tous m'entendent.
- Messieurs, vous êtes donc les... représentants de cette foule en colère. Je suis disposé à parler avec vous, vous savez quelle importance j'accorde à votre situation. Mais exprimez d'abord clairement vos griefs que nous puissions leurs trouver une solution efficace et rapide.
La balle était désormais dans le camp de Silenda et de ses hommes.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Curieux choix stratégique. Le Grand Moff décide de sortir à la rencontre des leaders derrière ce mouvement de foule. Ainsi exposé, il sera assurément plus difficile de le protéger efficacement. Mais en même temps, tel est le défi quotidien de l’Imperial Intelligence. Protéger les personnages importants de l’Empire Galactique, quelles que soient les circonstances. Marcus Scipio n’est pas un imbécile. C’est un homme doté d’une vive intelligence. S’il a décidé de courir ce risque, c’est qu’il doit avoir un plan derrière la tête, complémentaire à ce qui a été prévu par le commandant de l’Imperial Intelligence. Chose certaine, cette réaction va prendre de cours les conspirateurs. La réaction normale des forces de sécurité serait de garder à l’intérieur le Grand Moff pour sa protection. Mais le voilà dehors, prêt à affronter la foule.
La preuve est là en tout cas. Les « leaders » ne semblent pas savoir quoi répondre. Silenda ricane doucement. Bien joué, Marcus Scipio. L’un des membres de ce trio décide de tenter une carte risquée mais s’il a bien fait les choses, qui pourrait fonctionner admirablement bien. Mes frères, mes sœurs, dit-il. Nous savons tous que les élites de Coruscant n’ont rien à faire de notre sort. Ils vont promettre pour nous faire taire sans jamais rien nous donner! Capturons le Grand Moff tout de suite et forçons l’Impératrice elle-même à accepter nos revendications! Une partie de la foule hésite. Le quart, environ. Un autre quart semble indécis. La moitié déterminée à aller de l’avant avec le plan. Le capitaine de la milice court rejoindre le Grand Moff et menace d’ouvrir le feu si quiconque tente de s’en prendre physiquement à l’important personnage.
La situation risque de vite dégénérer mais c’était à prévoir. Au moins, le positif avec ce nouveau revirement de situation c’est que ceux qui vont rester sont soit des conspirateurs, soit des éléments séditieux de l’Empire Galactique qu’autrement, l’Imperial Intelligence ne se serait pas forcée à appréhender. L’armée impériale doit bien servir à quelque chose. Pour le moment, elle est plus occupée à tenter de localiser le repaire des conspirateurs. Ils n’auront pas envoyé tous les agents d’un coup au même endroit. Et c’est grâce à sa ténacité et à son talent qu’elle finit par trouver ce qu’elle cherche. Ils ont forcément dû se rendre ici. Si elle trouve le vaisseau, elle trouve leur poste de commandement mobile. Si elle coupe toute retraite à l’ennemi, le reste du nettoyage sera une formalité. Elle va elle-même se charger de cette partie des opérations. Se cacher en pleine lumière, hum?
Elle transmet d’ailleurs l’information au Grand Moff. Les renforts sont en route. Elle se prépare à porter un coup fatal à l’ennemi. Reste à voir si l’ancien membre de la marine impérial jouera les politiciens ou les combattants. Sans doute est-il plus qu’en mesure de motiver les maigres forces locales en un tout cohérent pour la défense des intérêts de l’Empire. Elle l’espère, en tout cas. Car cette foule ne lui veut aucun bien et ne se dispersera ni ne se calmera de sitôt. Elle reçoit la confirmation de son homologue des renseignements chiss que si le besoin se fait sentir, leurs tireurs d’élite ont dans leur ligne de mire les leaders de cette mini révolte. Naturellement, Silenda préfère ses proies vivantes mais bon. Dans certaines situations, il faut savoir se contenter du pratique, pas de ce que l’on désire. Mais bon. Les réflexions philosophiques attendront : elle a des prisonniers à faire et un vaisseau à capturer…
La preuve est là en tout cas. Les « leaders » ne semblent pas savoir quoi répondre. Silenda ricane doucement. Bien joué, Marcus Scipio. L’un des membres de ce trio décide de tenter une carte risquée mais s’il a bien fait les choses, qui pourrait fonctionner admirablement bien. Mes frères, mes sœurs, dit-il. Nous savons tous que les élites de Coruscant n’ont rien à faire de notre sort. Ils vont promettre pour nous faire taire sans jamais rien nous donner! Capturons le Grand Moff tout de suite et forçons l’Impératrice elle-même à accepter nos revendications! Une partie de la foule hésite. Le quart, environ. Un autre quart semble indécis. La moitié déterminée à aller de l’avant avec le plan. Le capitaine de la milice court rejoindre le Grand Moff et menace d’ouvrir le feu si quiconque tente de s’en prendre physiquement à l’important personnage.
La situation risque de vite dégénérer mais c’était à prévoir. Au moins, le positif avec ce nouveau revirement de situation c’est que ceux qui vont rester sont soit des conspirateurs, soit des éléments séditieux de l’Empire Galactique qu’autrement, l’Imperial Intelligence ne se serait pas forcée à appréhender. L’armée impériale doit bien servir à quelque chose. Pour le moment, elle est plus occupée à tenter de localiser le repaire des conspirateurs. Ils n’auront pas envoyé tous les agents d’un coup au même endroit. Et c’est grâce à sa ténacité et à son talent qu’elle finit par trouver ce qu’elle cherche. Ils ont forcément dû se rendre ici. Si elle trouve le vaisseau, elle trouve leur poste de commandement mobile. Si elle coupe toute retraite à l’ennemi, le reste du nettoyage sera une formalité. Elle va elle-même se charger de cette partie des opérations. Se cacher en pleine lumière, hum?
Elle transmet d’ailleurs l’information au Grand Moff. Les renforts sont en route. Elle se prépare à porter un coup fatal à l’ennemi. Reste à voir si l’ancien membre de la marine impérial jouera les politiciens ou les combattants. Sans doute est-il plus qu’en mesure de motiver les maigres forces locales en un tout cohérent pour la défense des intérêts de l’Empire. Elle l’espère, en tout cas. Car cette foule ne lui veut aucun bien et ne se dispersera ni ne se calmera de sitôt. Elle reçoit la confirmation de son homologue des renseignements chiss que si le besoin se fait sentir, leurs tireurs d’élite ont dans leur ligne de mire les leaders de cette mini révolte. Naturellement, Silenda préfère ses proies vivantes mais bon. Dans certaines situations, il faut savoir se contenter du pratique, pas de ce que l’on désire. Mais bon. Les réflexions philosophiques attendront : elle a des prisonniers à faire et un vaisseau à capturer…
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Re: Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Mer 12 Déc - 19:21
Pendant un instant, je vis que j'avais déstabilisé les trois "leaders" de l'opposition. Ils n'avaient pas prévu ma prise de risque. Cependant le Chagrien réagit rapidement et commença à haranguer la foule, la poussant à la révolte contre moi. Cela marcha pour une bonne moitié de la foule. L'autre restait hésitante. La tension montait de plus en plus, des voix s'élevaient. Les trois conspirateurs avaient pris une posture plutôt agressive envers moi, simulant leur colère. Si la foule me capturait, ils auraient tout gagné sans éveiller les soupçons. Mais nous n'allions pas les laisser faire. La milice et mes shadowtroopers se rassemblèrent rapidement. Il nous fallait le Chagrien vivant, au vu de son esprit d'initiative il était sûrement l'officier du petite groupe. Mais pour le capturer, il fallait une diversion. D'un geste, je fis déployer la milice en un cordon compact entre la moitié déterminée de la foule et la moitié hésitante. Me tournant vers ces derniers, d'une voix forte, je criais mon attachement aux intérêts du peuple. Après tout, j'avais été diplomate et je savais être convaincant. Surtout qu'il n'y avait là que pure vérité. Ma courte diatribe finit de convaincre ces gens que le jeu n'en valait pas la chandelle. Certains s'enfuirent en courant, craignant le chaos qui allait suivre. D'autres s'éloignaient doucement, souhaitant toutefois assister au combat qui s'annonçait. Restait sur le parvis une bonne moitié de la foule et les trois agitateurs qui avaient ourdis le complot. Je ne voulais pas faire tirer sur ces gens : ils étaient manipulés et les massacres n'étaient pas la manière je fonctionnais. Je déployais sur les marches du palais les shadowtroopers. Ils étaient peu nombreux, simplement un sergent et ses six hommes. Mais leur entraînement redoutable et leur aspect effrayant leur donnaient de grandes chances lors des combats. Les armes de la milice et des troopers étaient baissés vers le sol sur mon ordre. Je repris la parole en direction de la population.
- Je suis né dans les bas-fonds de Kuat. Ma famille est morte de sa misère. Croyaient-vous que vous soyiez si différents de moi ? Croyiez-vous que je ne pense pas chaque jour à votre intérêt à tous ? Ne vous laissez pas manipuler par des diseurs de bonnes paroles. Regardez plutôt le visage de ses hommes. M'est avis que vous ne les avez jamais vus ici. Arrivés il y a peu. Ont-ils faits quoi que ce soit pour vous sauver de la misère ? Je pense pouvoir répondre par la négative. Si vous me connaissez, vous savez que je lutte chaque jour pour vous. D'ailleurs inutile de menacer l'Impératrice en m'emprisonnant, je pense qu'elle est déjà mécontente de m'entendre toutes les semaines lui parler des besoins du Peuple de l'Empire. Briser la chape de fumée que l'on veut mettre devant vos yeux.
La tension était redescendue d'un cran, mais je sentais que la foule recommencerait à vouloir me capturer si les conspirateurs reprenaient une harangue bien menée. Mais ils pensèrent plus prudents de reculer lentement vers le reste de la foule, sentant le vent tourner. Mais je ne pouvais les laisser se perdre dans la foule. J'allais peut-être provoquer ce que j'avais souhaité éviter mais je devais interroger ces hommes en compagnie du Commandant Silenda. Je fis un petit signe. Trois shadowtroopers tirèrent alors des fléchettes paralysantes vers les trois hommes qui s'effondrèrent. Ils les capturèrent et les ramenèrent derrière le cordon de sécurité impérial. Peut-être que l'absence de coups de feu ne provoqueraient pas la colère de la foule, mais rien n'était moins sûr. Je mis lentement ma main sur mon blaster, par simple précaution.
- Je suis né dans les bas-fonds de Kuat. Ma famille est morte de sa misère. Croyaient-vous que vous soyiez si différents de moi ? Croyiez-vous que je ne pense pas chaque jour à votre intérêt à tous ? Ne vous laissez pas manipuler par des diseurs de bonnes paroles. Regardez plutôt le visage de ses hommes. M'est avis que vous ne les avez jamais vus ici. Arrivés il y a peu. Ont-ils faits quoi que ce soit pour vous sauver de la misère ? Je pense pouvoir répondre par la négative. Si vous me connaissez, vous savez que je lutte chaque jour pour vous. D'ailleurs inutile de menacer l'Impératrice en m'emprisonnant, je pense qu'elle est déjà mécontente de m'entendre toutes les semaines lui parler des besoins du Peuple de l'Empire. Briser la chape de fumée que l'on veut mettre devant vos yeux.
La tension était redescendue d'un cran, mais je sentais que la foule recommencerait à vouloir me capturer si les conspirateurs reprenaient une harangue bien menée. Mais ils pensèrent plus prudents de reculer lentement vers le reste de la foule, sentant le vent tourner. Mais je ne pouvais les laisser se perdre dans la foule. J'allais peut-être provoquer ce que j'avais souhaité éviter mais je devais interroger ces hommes en compagnie du Commandant Silenda. Je fis un petit signe. Trois shadowtroopers tirèrent alors des fléchettes paralysantes vers les trois hommes qui s'effondrèrent. Ils les capturèrent et les ramenèrent derrière le cordon de sécurité impérial. Peut-être que l'absence de coups de feu ne provoqueraient pas la colère de la foule, mais rien n'était moins sûr. Je mis lentement ma main sur mon blaster, par simple précaution.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
La prise de risque fait partie des activités quotidiennes de l’Imperial Intelligence. Sans risques, comment voulez-vous défendre l’Empire? Prendre d’assaut un vaisseau ennemi et le hangar où il est posé ne sera pas une mince tâche. Ce n’est pourtant pas ce qui va décourager Silenda et ses troupes. Comme à l’habitude, elle ne compte pas tuer. Donner l’ordre de le faire? Sans problème. Elle se chargera de faire amèrement regretter aux conspirateurs leur acte de défi. Il y a toutes sortes de façons de faire parler un prisonnier récalcitrant. En tant que Chiss, elle peut avoir une attitude des plus cliniques. Fort utile lors d’un interrogatoire musclé. De ne pas céder à l’émotion. De savoir analyser dans ses moindres détails la réaction de la personne qui doit craquer. Vivants. Elle en voulait le plus possible vivants. Ce serait plus… Efficace.
La progression jusqu’au hangar fut lente mais placée sous le signe de la prudence et alors que parvenait aux oreilles des conspirateurs que les trois « leaders de la révolte » avaient été neutralisés, ce qui était attendu d’eux se produisit : un relâchement dans leur surveillance. Silenda en profita pour faire donner l’assaut. Ce fut rapide, précis, efficace et sans faire de morts. Des blessés, c’était inévitable mais guère plus. Ses agents ne connaissent que trop bien son manque de tolérance face à l’échec. Le Grand Moff pourra participer à l’interrogatoire si l’envie lui prend et s’il a le cœur bien accroché. Certaines personnes tolèrent mal les hurlements d’agonie des gens. Elle envoie un message codé à Marcus : s’il reste des conspirateurs… Ils vont devoir se trouver un autre vaisseau pour quitter les lieux et si une flotte n’est pas présente, elle surveille quand même les cieux.
Du côté du Grand Moff, sans leader pour les guider, la foule semble hésiter à agir. Sans discours rassembleur, face à des hommes armés et devant les imposants shadowtroopers, un simple civil n’aura pas forcément envie de jouer au malin. Évidemment, Silenda a décidé de mêler à la foule ses propres contre-agitateurs qui commencent à s’interroger à voix haute sur le fait que peut-être que finalement ce n’était pas une bonne idée de se lancer dans cette histoire. Qu’en effet, le Grand Moff a fait beaucoup pour les classes plus pauvres. La tension diminue d’un cran et la foule se disperse, laissant trois faux leaders inconscients et une dizaine de radicaux qui refusent de se disperser. Ils demandent des preuves concrètes et ils en exigent maintenant. Silenda fait savoir d’un ton joyeux qu’elle peut faire neutraliser les indésirables si nécessaire. C’est son travail.
Évidemment, Marcus Scipio et Silenda ne viennent pas du même monde. La Chiss voit un problème, elle tente de le neutraliser. C’est son travail, après tout. Mais parfois, la redoutable efficacité de l’Imperial Intelligence joue contre eux : ils inspirent davantage la peur que le respect. L’oppression que la prospérité de l’Empire. Le Grand Moff, de son côté, peut être un tas de choses. Un modèle. Un symbole. Une source d’irritation pour son Impératrice. Sur le court terme, la solution de Silenda réglerait effectivement le problème. La question est encore de déterminer sur quel terme Marcus Scipio veut miser. Statistiquement, fait observer le commandant de l’Imperial Intelligence, les chances que le Grand Moff revienne ici frôlent le zéro et tout « incident » sera pris en charge par des médias pro Empire. Mais pour la conscience du grand homme, que faire? Que choisir?
La progression jusqu’au hangar fut lente mais placée sous le signe de la prudence et alors que parvenait aux oreilles des conspirateurs que les trois « leaders de la révolte » avaient été neutralisés, ce qui était attendu d’eux se produisit : un relâchement dans leur surveillance. Silenda en profita pour faire donner l’assaut. Ce fut rapide, précis, efficace et sans faire de morts. Des blessés, c’était inévitable mais guère plus. Ses agents ne connaissent que trop bien son manque de tolérance face à l’échec. Le Grand Moff pourra participer à l’interrogatoire si l’envie lui prend et s’il a le cœur bien accroché. Certaines personnes tolèrent mal les hurlements d’agonie des gens. Elle envoie un message codé à Marcus : s’il reste des conspirateurs… Ils vont devoir se trouver un autre vaisseau pour quitter les lieux et si une flotte n’est pas présente, elle surveille quand même les cieux.
Du côté du Grand Moff, sans leader pour les guider, la foule semble hésiter à agir. Sans discours rassembleur, face à des hommes armés et devant les imposants shadowtroopers, un simple civil n’aura pas forcément envie de jouer au malin. Évidemment, Silenda a décidé de mêler à la foule ses propres contre-agitateurs qui commencent à s’interroger à voix haute sur le fait que peut-être que finalement ce n’était pas une bonne idée de se lancer dans cette histoire. Qu’en effet, le Grand Moff a fait beaucoup pour les classes plus pauvres. La tension diminue d’un cran et la foule se disperse, laissant trois faux leaders inconscients et une dizaine de radicaux qui refusent de se disperser. Ils demandent des preuves concrètes et ils en exigent maintenant. Silenda fait savoir d’un ton joyeux qu’elle peut faire neutraliser les indésirables si nécessaire. C’est son travail.
Évidemment, Marcus Scipio et Silenda ne viennent pas du même monde. La Chiss voit un problème, elle tente de le neutraliser. C’est son travail, après tout. Mais parfois, la redoutable efficacité de l’Imperial Intelligence joue contre eux : ils inspirent davantage la peur que le respect. L’oppression que la prospérité de l’Empire. Le Grand Moff, de son côté, peut être un tas de choses. Un modèle. Un symbole. Une source d’irritation pour son Impératrice. Sur le court terme, la solution de Silenda réglerait effectivement le problème. La question est encore de déterminer sur quel terme Marcus Scipio veut miser. Statistiquement, fait observer le commandant de l’Imperial Intelligence, les chances que le Grand Moff revienne ici frôlent le zéro et tout « incident » sera pris en charge par des médias pro Empire. Mais pour la conscience du grand homme, que faire? Que choisir?
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Re: Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Dim 16 Déc - 15:53
De manière inespérée, mon discours fit mouche et après quelques minutes d'hésitations et de discussions, la grande majorité de la population se dispersa. Mes gardes d'élite et l'arrestation des leaders avaient dû avoir leur petit effet. Ne restait plus qu'un petit groupe d'agitateurs et de casseurs. Ils n'étaient plus en mesure de faire quoi que ce foit face aux shadowtroopers et aux hommes de la milice locale. D'un geste, je les fis arrêter par les miliciens. Ils tentèrent de se rebeller mais l'exécution sommaire de l'un deux les ramena dans le rang. Ceux-là devaient avoir un lien quelconque avec la conspiration. Je commandai au chef de la milice de les inculper pour trahison et troubles à l'ordre public. Cela ferait une petite leçon aux futurs rebelles et il n'y avait eu qu'un seul mort. La mission avait été un succès total. Du moins si l'agent Silenda avait réussi à localiser la base des conspirateurs. Je me retournais finalement vers le gouverneur de la planète. Le moment était venu d'assurer la stabilité de la planète pour les années à venir. Il arborait un grand sourire, fier des réussites de sa milice. Il devait penser que la vie allait pouvoir reprendre son cours normalement. Il se trompait.
- Gouverneur Suran, vous allez être transféré au Service de Récupération. Avec le grade de sergent. Toutes vos possessions personnelles seront vendues et les bénéfices redistribués à la population. Tout cela dans votre dossier sous couvert de faute grave et corruption. Vous pouvez essayer de contrer la procédure, mais je ne pense pas que vous puissiez faire pencher la balance.
Son visage se décomposa. Il pensait être récompensé pour le succès de l'opération dont il n'était même pas au courant. Mais je haïssais ces fonctionnaires véreux qui s'élevaient non pas par talent mais par manque de scrupules et par appât du gain. Cette population souffrait et cet homme ne pensait qu'à se faire construire des appartements somptueux. Un luxe indécent au milieu de toute cette misère. Même mes appartements sur Coruscant étaient à peine plus décorés. Si la Justice Impériale était plus ou moins indépendante, les Cours Martiales étaient largement influencés par le Conseil des Moffs. Et les fonctionnaires et militaires passaient devant une cour militaire et non civile. Il n'y avait donc aucune chance que Suran s'en sorte. Il n'avait ni le statut ni la carrure psychologique pour s'opposer au Grand Moff. La planète serait apaisée pour un long moment et je choisirais personnellement son remplaçant. Peut-être un missionnaire de la Mission Impériale, le plus intègre possible. Ce monde avait assez souffert.
Suivi de ma garde personnelle qui tenait fermement les conspirateurs, nous entrâmes dans le bâtiment administratif. Le chef de la milice nous conduisit vers les sous-sols de la structure. Là se trouvaient en général les cellules ainsi que les salles d'interrogatoire. Nous entrâmes. Au milieu de la pièce, trois sièges de métal déjà préparés et de multiples instruments. Je comptais bien assister en personne à la chose. Mes années dans la Marine m'avait habitué à voir du sang et des hommes souffrir. Je n'y prenais aucun plaisir mais je voulais m'assurer qu'aucune information ne m'échapperait. Je n'avais toujours pas confiance dans l'Imperial Intelligence. Je saisis alors l'holocommunicateur à ma ceinture et me positionnait sur la fréquence du Commandant Silenda.
- Commandant, comment se passent les opérations de votre côté ? Je suis en salle d'interrogatoire avec nos conspirateurs. Je vous laisse le soin de vous occuper de leur tirer les vers du nez.
- Gouverneur Suran, vous allez être transféré au Service de Récupération. Avec le grade de sergent. Toutes vos possessions personnelles seront vendues et les bénéfices redistribués à la population. Tout cela dans votre dossier sous couvert de faute grave et corruption. Vous pouvez essayer de contrer la procédure, mais je ne pense pas que vous puissiez faire pencher la balance.
Son visage se décomposa. Il pensait être récompensé pour le succès de l'opération dont il n'était même pas au courant. Mais je haïssais ces fonctionnaires véreux qui s'élevaient non pas par talent mais par manque de scrupules et par appât du gain. Cette population souffrait et cet homme ne pensait qu'à se faire construire des appartements somptueux. Un luxe indécent au milieu de toute cette misère. Même mes appartements sur Coruscant étaient à peine plus décorés. Si la Justice Impériale était plus ou moins indépendante, les Cours Martiales étaient largement influencés par le Conseil des Moffs. Et les fonctionnaires et militaires passaient devant une cour militaire et non civile. Il n'y avait donc aucune chance que Suran s'en sorte. Il n'avait ni le statut ni la carrure psychologique pour s'opposer au Grand Moff. La planète serait apaisée pour un long moment et je choisirais personnellement son remplaçant. Peut-être un missionnaire de la Mission Impériale, le plus intègre possible. Ce monde avait assez souffert.
Suivi de ma garde personnelle qui tenait fermement les conspirateurs, nous entrâmes dans le bâtiment administratif. Le chef de la milice nous conduisit vers les sous-sols de la structure. Là se trouvaient en général les cellules ainsi que les salles d'interrogatoire. Nous entrâmes. Au milieu de la pièce, trois sièges de métal déjà préparés et de multiples instruments. Je comptais bien assister en personne à la chose. Mes années dans la Marine m'avait habitué à voir du sang et des hommes souffrir. Je n'y prenais aucun plaisir mais je voulais m'assurer qu'aucune information ne m'échapperait. Je n'avais toujours pas confiance dans l'Imperial Intelligence. Je saisis alors l'holocommunicateur à ma ceinture et me positionnait sur la fréquence du Commandant Silenda.
- Commandant, comment se passent les opérations de votre côté ? Je suis en salle d'interrogatoire avec nos conspirateurs. Je vous laisse le soin de vous occuper de leur tirer les vers du nez.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Re: Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Dim 16 Déc - 21:59
Une autre belle journée pour faire son travail avec zèle et efficacité. Une autre cellule de conspirateurs neutralisée. Une autre planète remise dans le droit chemin. Qui a dit que politique et espionnage ne pouvaient pas marcher main dans la main, hum? Silenda se réjouit du fait que même les plus petites actions peuvent amener à la stabilisation de l’Empire. Évidemment, s’il s’était agi d’un monde plus important, inévitablement, la conclusion aurait été drastiquement différente. Mais il s’agit d’un monde à l’importance toute relative qui a simplement été un instrument aux plans de l’Imperial Intelligence. Plus encore, considérant le faible nombre de morts et de blessés, on se trouve à des années lumières du scénario catastrophe envisagé par Silenda. Tant mieux. Le Grand Moff sera content ce qui veut dire son attention tournée… Ailleurs.
La Chiss fait son rapport sur la capture de la « base » des conspirateurs et de l’arrivée prochaine de nouveaux prisonniers. Elle-même se met en route pour le siège du gouvernement, bien décidée à avoir des réponses. Il faut bien paraitre devant Marcus Scipio. Qui sait, peut-être gagner son respect à défaut de sa confiance. Ceux qui tirent réellement ses ficelles veulent s’assurer qu’elle cimente bien sa place dans l’Empire, qu’elle se rende indispensable. Cette opération va s’avérer particulièrement bénéfique car le gouvernement chiss pourra formellement féliciter une des leurs sans que cela passe pour une manœuvre politique et le Grand Moff n’est pas connu pour être quelqu’un d’ingrat. Garder ses ennemis près de soi et ses alliés encore plus près. C’est pour cette raison qu’elle « sert » au sein de l’Imperial Intelligence. Pour protéger les siens.
L’équipe d’agents et de commandos de l’Imperial Intelligence arrive avec ses prisonniers au siège du gouvernement et bien que les niveaux inférieurs soient effectivement dotés de cellules, ces installations ne sont pas habituées à recevoir autant de « visiteurs ». Autant commencer en beauté : Silenda décide d’interroger un des leaders de la « manifestation ». Pas le chagrien. Lui, elle se le garde pour la fin. Assise devant l’humain qui la regarde avec haine, elle ne dit rien. Elle le regarde. Et les yeux des Chiss ne semblent jamais ciller, ce qui finit par mettre le conspirateur mal à l’aise. Il s’attend à être torturé. Questionné. Interrogé. Brutalisé. Pas regardé en silence par son interrogatrice qui de surcroit lui sourit. Il commence à transpirer. Le stress augmente. Pour se donner de la bravade, il l’insulte. Aucune réaction. Il insulte les Chiss. Aucune réaction. L’Empire.
Toujours aucune réaction. Il lui crache au visage. Un des shadowtroopers du Grand Moff veut s’avancer pour punir le prisonnier de son insolence mais un des agents de l’Imperial Intelligence lui fait non de la tête. Silenda ne réagit pas. L’humain commence à paniquer sérieusement. Il lui dit qu’il ne parlera pas. Toujours ce silence. Ce sourire. Et ce regard qui ne cligne pas. Elle n’est pas venue ici sous son déguisement d’humaine, elle est venue ici telle que la nature l’a conçu. Les secondes passent. Puis les minutes. Finalement, l’humain craque, devient hystérique, tire sur ses liens et demande ce qu’on attend de lui. Et c’est seulement à ce moment, où sa proie est au plus vulnérable que Silenda prend enfin la parole. Lui demande pour qui il travaille. Devant une salle étonnée, la conspiration a soudainement un visage et certainement pas un qui laisse indifférent.
On parle d’un regroupement de radicaux impériaux, des sectaires qui rêvent de la gloire d’un Empire mort depuis longtemps… Celui de Palpatine. Des siècles plus tard et ce nom a encore son poids… Un Empire humanocentriste. Machiste. Où les riches et influents prospèrent en ne redonnant rien. Ce qui expliquerait leurs attaques contre la mission impériale. La tentative de faire assassiner le Moff de l’Ascendance par le Grand Moff. Non seulement cherchent-ils à ressusciter ce qui ne devrait l’être mais cela veut dire qu’ils en ont aussi après l’Impératrice. Une femme, ce qui ne cadre pas avec l’Empire de l’époque. Tant de questions à poser, tant de faits à analyser… Celui-là ne ment pas. Il a régurgité toute la propagande qu’on lui a bourrée dans le crâne. Faux leader d’une manifestation mais au fond, un drone. Un pion. Mais qui a son utilité.
« Fascinant. J’avais bien sûr entendu parler de ce… Culte. L’importance que certains accordent au passé… Vraiment très intéressant. Nous faisons donc face à une cabale qui veut ramener l’ordre de pureté raciale d’un empire mort et enterré, qui veut remettre en fonction une structure frôlant l’oligarchie et le népotisme, extrêmement militarisé… Mais alors pourquoi le chagrien? Quelle délicieuse énigme, ne trouvez-vous pas, Grand Moff? »
La Chiss fait son rapport sur la capture de la « base » des conspirateurs et de l’arrivée prochaine de nouveaux prisonniers. Elle-même se met en route pour le siège du gouvernement, bien décidée à avoir des réponses. Il faut bien paraitre devant Marcus Scipio. Qui sait, peut-être gagner son respect à défaut de sa confiance. Ceux qui tirent réellement ses ficelles veulent s’assurer qu’elle cimente bien sa place dans l’Empire, qu’elle se rende indispensable. Cette opération va s’avérer particulièrement bénéfique car le gouvernement chiss pourra formellement féliciter une des leurs sans que cela passe pour une manœuvre politique et le Grand Moff n’est pas connu pour être quelqu’un d’ingrat. Garder ses ennemis près de soi et ses alliés encore plus près. C’est pour cette raison qu’elle « sert » au sein de l’Imperial Intelligence. Pour protéger les siens.
L’équipe d’agents et de commandos de l’Imperial Intelligence arrive avec ses prisonniers au siège du gouvernement et bien que les niveaux inférieurs soient effectivement dotés de cellules, ces installations ne sont pas habituées à recevoir autant de « visiteurs ». Autant commencer en beauté : Silenda décide d’interroger un des leaders de la « manifestation ». Pas le chagrien. Lui, elle se le garde pour la fin. Assise devant l’humain qui la regarde avec haine, elle ne dit rien. Elle le regarde. Et les yeux des Chiss ne semblent jamais ciller, ce qui finit par mettre le conspirateur mal à l’aise. Il s’attend à être torturé. Questionné. Interrogé. Brutalisé. Pas regardé en silence par son interrogatrice qui de surcroit lui sourit. Il commence à transpirer. Le stress augmente. Pour se donner de la bravade, il l’insulte. Aucune réaction. Il insulte les Chiss. Aucune réaction. L’Empire.
Toujours aucune réaction. Il lui crache au visage. Un des shadowtroopers du Grand Moff veut s’avancer pour punir le prisonnier de son insolence mais un des agents de l’Imperial Intelligence lui fait non de la tête. Silenda ne réagit pas. L’humain commence à paniquer sérieusement. Il lui dit qu’il ne parlera pas. Toujours ce silence. Ce sourire. Et ce regard qui ne cligne pas. Elle n’est pas venue ici sous son déguisement d’humaine, elle est venue ici telle que la nature l’a conçu. Les secondes passent. Puis les minutes. Finalement, l’humain craque, devient hystérique, tire sur ses liens et demande ce qu’on attend de lui. Et c’est seulement à ce moment, où sa proie est au plus vulnérable que Silenda prend enfin la parole. Lui demande pour qui il travaille. Devant une salle étonnée, la conspiration a soudainement un visage et certainement pas un qui laisse indifférent.
On parle d’un regroupement de radicaux impériaux, des sectaires qui rêvent de la gloire d’un Empire mort depuis longtemps… Celui de Palpatine. Des siècles plus tard et ce nom a encore son poids… Un Empire humanocentriste. Machiste. Où les riches et influents prospèrent en ne redonnant rien. Ce qui expliquerait leurs attaques contre la mission impériale. La tentative de faire assassiner le Moff de l’Ascendance par le Grand Moff. Non seulement cherchent-ils à ressusciter ce qui ne devrait l’être mais cela veut dire qu’ils en ont aussi après l’Impératrice. Une femme, ce qui ne cadre pas avec l’Empire de l’époque. Tant de questions à poser, tant de faits à analyser… Celui-là ne ment pas. Il a régurgité toute la propagande qu’on lui a bourrée dans le crâne. Faux leader d’une manifestation mais au fond, un drone. Un pion. Mais qui a son utilité.
« Fascinant. J’avais bien sûr entendu parler de ce… Culte. L’importance que certains accordent au passé… Vraiment très intéressant. Nous faisons donc face à une cabale qui veut ramener l’ordre de pureté raciale d’un empire mort et enterré, qui veut remettre en fonction une structure frôlant l’oligarchie et le népotisme, extrêmement militarisé… Mais alors pourquoi le chagrien? Quelle délicieuse énigme, ne trouvez-vous pas, Grand Moff? »
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Re: Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Mar 25 Déc - 14:52
L'ambiance dans la pièce était des plus tendues. Evidemment, cela était normal pour un interrogatoire. Le problème, c'est que cette tension je la ressentais tout aussi bien. Je ne savais pourquoi mais tout cela ne me rassurais pas. Je n'avais pas l'habitude de côtoyer les agents des Services Secrets : un temps officier de la Flotte puis haut-fonctionnaire au sein du Corps Diplomatique, rien de tout cela n'avait un quelconque rapport avec ces maîtres de l'ombre. Et pourtant, j'avais dû en rencontrer, sans le savoir. Leur métier était justement d'être partout sans qu'on ne les remarque. Ils avaient ce pouvoir presque surnaturel de pouvoir être qui ils voulaient tout en restant eux-mêmes. Quelque chose qui m'aurait bien servi durant ma carrière politique. Et cet agent Silenda sortait évidemment du lot, elle n'avait pas arrêté de le prouver depuis que nous nous étions rencontré. Ce personnage me fascinait tout en m'effrayant, un sentiment que j'avais souvent éprouvé avec les Chiss. Cette espèce provoquait vraiment de fortes réactions dans les individus avec lesquels elle était en contact. Etait-ce physiologique, psychologique ou simplement physique ? Je n'étais pas exologue et la réponse m'échappait. J'étais simplement la victime de cette étrange chimie des peuples.
La méthode d'interrogatoire de Silenda était plutôt... peu conventionnelle. Je n'avais pas souvent eu l'occasion d'assister à ce genre d'instruction mais j'étais habitué à voir du sang, des cris, des instruments quelque peu barbares et, il fallait bien l'avouer, très souvent inefficaces. Mais le Chiss avait choisi une autre approche : elle fixa pendant plusieurs minutes l'un des humains. Tout cela provoqua rapidement un certain malaise chez moi, mais je ne dis rien : si la technique m'affectait autant à moi qui n'en était pas la cible et qui possédait une certaine résistance morale, elle devait être dévastatrice pour le sujet. Il commença à paniquer, des signes de souffrance apparaissaient sur son visage. Il ne savait plus quoi faire. Devant moi, le prédateur attendait que sa proie sorte de son trou. Et il était désormais évident qu'elle ne se ferait plus attendre longtemps. Les aveux vinrent enfin, donnant un tout autre visage à cette cabale.
L'Histoire provoquait les plus grandes passions. Nous avions tous dans notre esprit une vision idéalisée d'une période historique qui nous faisait vibrer, à laquelle nous rêvions de retourner. Mais tout cela n'était qu'illusion. On pouvait tirer certaines leçons du passé certes, mais il était impossible de revenir en arrière. Ce qu'il fallait, c'était se projeter vers le futur, vaincre les craintes qui empêchaient le progrès. L'Empire de Palpatine était loin, perdu dans les sables du temps. Que certains en soient nostalgiques, je ne pouvais le comprendre : une xénophobie qui éloignait les talents, une bureaucratie quelque peu inefficace, un absolutisme qui minait le pouvoir politique. Toutes ces choses avaient fait de l'Empire de Palpatine un tigre de papier : il s'était écroulé au bout de seulement vingt ans de pouvoir. Les Empires suivants avaient eu le même schéma, instable, faible. Mais la dynastie Fel avait été plus que ça, la promesse d'un Empire neuf au pouvoir partagé, à l'honneur restauré. Certes des problèmes subsistaient, mais cela faisait plus de quatorze siècles que l'Empire tenait sur ses assises. Il était fort, c'était un fait, capable de soutenir une guerre contre deux puissances majeures. Du moins jusqu'à aujourd'hui. Mais revenir à un Empire antique qui ne resplendissait que dans les mémoires de quelques fous serait fatal à la puissance impériale. Silenda affirma qu'elle connaissait l’existence de cette société mais la présence du Chagrien l'étonnait dans une organisation qui revendiquait une xénophobie d'Etat. Je pouvais répondre à cela.
- La chose n'est pas surprenante, Commandant. L'Empire de Palpatine était plein de contradictions et on a vu souvent des aliens s'élever par force dans sa caste humanocentrée. Souvenez-vous du Grand Amiral Thrawn. Même mieux : Mas Amedda, qui était Chagrien lui aussi, a pu intégrer le Conseil Dirigeant Impérial, la structure la plus puissante dans l'Empire après le Trône lui-même. Je pense que la présence de ce Chagrien n'a pas forcément d'importance.
Cela dit, tout cela m'inquiétait tout de même. Ces gens étaient des fanatiques, capables de tout. Nous ne leur en avions pas laissé la chance, mais ils auraient pu provoquer de graves événements dans tout l'Empire. Sans l'agent Silenda, la situation aurait été des plus critiques. Je réfléchis rapidement à la manière de faire disparaître à jamais ces réminiscences du passé qui transformaient parfois les citoyens de l'Empire en individus dangereux et surtout plongés dans le mensonge. Il fallait que j'agisse rapidement et avec une action de grande ampleur. Nul besoin d'en parler à Silenda, cela ne concernait pas les Services Secrets. De toute façon, ils ne tarderaient pas à l'apprendre. Surtout que ce que je comptais entreprendre ferait du bruit. Beaucoup de bruit. Je me ferais des ennemis, mais peu importe : la politique n'est pas un milieu où l'on doit s'attendre à être aimé par tous. L'important serait que le Conseil des Moffs et le peuple de l'Empire continue de soutenir mon action. Il faudrait donner pour pouvoir prendre, surtout concernant le Conseil. Mais pour le moment, je me reconcentrais sur l'interrogatoire en cours.
La méthode d'interrogatoire de Silenda était plutôt... peu conventionnelle. Je n'avais pas souvent eu l'occasion d'assister à ce genre d'instruction mais j'étais habitué à voir du sang, des cris, des instruments quelque peu barbares et, il fallait bien l'avouer, très souvent inefficaces. Mais le Chiss avait choisi une autre approche : elle fixa pendant plusieurs minutes l'un des humains. Tout cela provoqua rapidement un certain malaise chez moi, mais je ne dis rien : si la technique m'affectait autant à moi qui n'en était pas la cible et qui possédait une certaine résistance morale, elle devait être dévastatrice pour le sujet. Il commença à paniquer, des signes de souffrance apparaissaient sur son visage. Il ne savait plus quoi faire. Devant moi, le prédateur attendait que sa proie sorte de son trou. Et il était désormais évident qu'elle ne se ferait plus attendre longtemps. Les aveux vinrent enfin, donnant un tout autre visage à cette cabale.
L'Histoire provoquait les plus grandes passions. Nous avions tous dans notre esprit une vision idéalisée d'une période historique qui nous faisait vibrer, à laquelle nous rêvions de retourner. Mais tout cela n'était qu'illusion. On pouvait tirer certaines leçons du passé certes, mais il était impossible de revenir en arrière. Ce qu'il fallait, c'était se projeter vers le futur, vaincre les craintes qui empêchaient le progrès. L'Empire de Palpatine était loin, perdu dans les sables du temps. Que certains en soient nostalgiques, je ne pouvais le comprendre : une xénophobie qui éloignait les talents, une bureaucratie quelque peu inefficace, un absolutisme qui minait le pouvoir politique. Toutes ces choses avaient fait de l'Empire de Palpatine un tigre de papier : il s'était écroulé au bout de seulement vingt ans de pouvoir. Les Empires suivants avaient eu le même schéma, instable, faible. Mais la dynastie Fel avait été plus que ça, la promesse d'un Empire neuf au pouvoir partagé, à l'honneur restauré. Certes des problèmes subsistaient, mais cela faisait plus de quatorze siècles que l'Empire tenait sur ses assises. Il était fort, c'était un fait, capable de soutenir une guerre contre deux puissances majeures. Du moins jusqu'à aujourd'hui. Mais revenir à un Empire antique qui ne resplendissait que dans les mémoires de quelques fous serait fatal à la puissance impériale. Silenda affirma qu'elle connaissait l’existence de cette société mais la présence du Chagrien l'étonnait dans une organisation qui revendiquait une xénophobie d'Etat. Je pouvais répondre à cela.
- La chose n'est pas surprenante, Commandant. L'Empire de Palpatine était plein de contradictions et on a vu souvent des aliens s'élever par force dans sa caste humanocentrée. Souvenez-vous du Grand Amiral Thrawn. Même mieux : Mas Amedda, qui était Chagrien lui aussi, a pu intégrer le Conseil Dirigeant Impérial, la structure la plus puissante dans l'Empire après le Trône lui-même. Je pense que la présence de ce Chagrien n'a pas forcément d'importance.
Cela dit, tout cela m'inquiétait tout de même. Ces gens étaient des fanatiques, capables de tout. Nous ne leur en avions pas laissé la chance, mais ils auraient pu provoquer de graves événements dans tout l'Empire. Sans l'agent Silenda, la situation aurait été des plus critiques. Je réfléchis rapidement à la manière de faire disparaître à jamais ces réminiscences du passé qui transformaient parfois les citoyens de l'Empire en individus dangereux et surtout plongés dans le mensonge. Il fallait que j'agisse rapidement et avec une action de grande ampleur. Nul besoin d'en parler à Silenda, cela ne concernait pas les Services Secrets. De toute façon, ils ne tarderaient pas à l'apprendre. Surtout que ce que je comptais entreprendre ferait du bruit. Beaucoup de bruit. Je me ferais des ennemis, mais peu importe : la politique n'est pas un milieu où l'on doit s'attendre à être aimé par tous. L'important serait que le Conseil des Moffs et le peuple de l'Empire continue de soutenir mon action. Il faudrait donner pour pouvoir prendre, surtout concernant le Conseil. Mais pour le moment, je me reconcentrais sur l'interrogatoire en cours.
- Spoiler:
- Désolé pour le retard, Fêtes obligent.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Re: Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Mar 25 Déc - 17:49
Ce que Silenda ne révèle pas pour l’instant, car ce n’est pas une information cruciale, c’est que ce culte, jusqu’à tout récemment, était d’une rare insignifiance. Oui, l’Imperial Intelligence était au courant de son existence mais ce serait comme dire que trois miliciens républicains, mal entrainés, mal équipés et globalement incompétents sont une menace réelle pour un détachement de stormtroopers, six divisions de l’armée impériale et trois escadrons de chasseurs en soutien aérien. Ridicule, donc. Inconcevable, même. Sauf que pour faire ce qu’ils ont fait… Il faut des ressources. Énormément de ressources. Les mimbranes ne coûtent pas grand-chose. Par contre, soudoyer quelqu’un de l’entourage du Grand Moff pour aller les placer dans son bureau… C’est une toute autre histoire. On est loin de l’illuminé de service classique.
Cet état de fait, sans inquiéter Silenda, l’intrigue. Et en même temps, c’est son travail. Se poser les questions, plus encore, les bonnes questions, c’est son pain et son beurre. Si des intérêts étrangers à l’Empire financent ce groupe… Cela ne ressemble pas aux tactiques de la République. Si jamais les choses venaient à dégénérer, que s’installait sur le trône un fanatique de « l’ancien régime », une guerre déjà laide par nature pourrait le devenir davantage. Oh elle pourrait toujours envoyer une note à sa rivale des services de renseignements républicains. Ce n’est que politesse élémentaire que d’être… Sport… Avec la compétition. Le Consortium, alors? Où serait son intérêt? Isis est en général bien plus prévoyante et cela ne ressemble pas aux toiles complexes d’Arcanis. Ces deux-là, elles ne répondent pas aux notes polies. Mais elles savent jouer intelligemment.
Les Mandaloriens sont hostiles à ce genre de complots et l’Apex utilise des méthodes bien plus… Déloyales. Une menace interne? Plausible. Un test, peut-être? L’impératrice serait-elle du genre à vouloir s’adonner à ce genre d’expérience pour évaluer si ceux qui la servent sont dignes de la représenter? Certes, l’Empire exige l’excellence de ceux qui occupent de hautes fonctions mais rajouter de l’huile sur le feu… Qu’importe. Cela devra attendre car pour le moment elle doit afficher le masque de celle qui contrôle la situation. Elle affiche un mince sourire satisfait avant de demander un agent spécifique dans son comlink et d’inviter le Grand Moff à la suivre. Le Moff de l’Ascendance les attend et elle sait très bien qu’une autre personne va vouloir s’entretenir avec Marcus Scipio. Le bureau de l’ancien gouverneur a été sécurisé pour une transmission toute spéciale…
« Grand Moff, permettez-moi de vous présenter le directeur des renseignements chiss. En dehors de l’Impératrice et de certains membres triés sur le volet de notre gouvernement, personne n’a le privilège de lui parler en face à face. Il a insisté pour vous contacter via hologramme. Vous comprendrez sans mal l’importance du secret, tant pour l’Imperial Intelligence que les renseignements chiss. »
Le directeur des renseignements chiss. Celui qui tire véritablement les ficelles de Silenda, celui derrière son infiltration de l’Empire et de l’Imperial Intelligence. Naturellement, personne ne le sait car là est toute la beauté de cette opération basée sur la durée. Si Marcus Scipio trouvait que Silenda pouvait avoir un air sévère, le directeur des renseignements chiss pourrait faire frissonner un bloc de glace. Il informe le grand moff de son soulagement face à cette situation des plus désagréables et que le gouvernement chiss est au courant du complot. Il assurer l’important personnage de sa pleine et entière collaboration, ce qui étonne considérant qu’il passe par Marcus et non par l’Impératrice. Qui aurait pu croire qu’une tentative d’assassinat aurait pu contribuer à resserrer les liens entre une des espèces les plus méfiantes de la galaxie et leurs alliés plus ou moins imposés?
« Grand Moff, le directeur des renseignements chiss aimerait discuter avec vous d’un projet. Assigner au moff de l’Ascendace quelques agents des renseignements chiss en remplacement de certains de ses gardes du corps. Il propose cette mesure comme une main tendue vers une meilleure collaboration entre nos services d’espionnage et de contre-espionnage. Il voudrait votre avis avant de soumettre ce projet à l’Impératrice. »
Cet état de fait, sans inquiéter Silenda, l’intrigue. Et en même temps, c’est son travail. Se poser les questions, plus encore, les bonnes questions, c’est son pain et son beurre. Si des intérêts étrangers à l’Empire financent ce groupe… Cela ne ressemble pas aux tactiques de la République. Si jamais les choses venaient à dégénérer, que s’installait sur le trône un fanatique de « l’ancien régime », une guerre déjà laide par nature pourrait le devenir davantage. Oh elle pourrait toujours envoyer une note à sa rivale des services de renseignements républicains. Ce n’est que politesse élémentaire que d’être… Sport… Avec la compétition. Le Consortium, alors? Où serait son intérêt? Isis est en général bien plus prévoyante et cela ne ressemble pas aux toiles complexes d’Arcanis. Ces deux-là, elles ne répondent pas aux notes polies. Mais elles savent jouer intelligemment.
Les Mandaloriens sont hostiles à ce genre de complots et l’Apex utilise des méthodes bien plus… Déloyales. Une menace interne? Plausible. Un test, peut-être? L’impératrice serait-elle du genre à vouloir s’adonner à ce genre d’expérience pour évaluer si ceux qui la servent sont dignes de la représenter? Certes, l’Empire exige l’excellence de ceux qui occupent de hautes fonctions mais rajouter de l’huile sur le feu… Qu’importe. Cela devra attendre car pour le moment elle doit afficher le masque de celle qui contrôle la situation. Elle affiche un mince sourire satisfait avant de demander un agent spécifique dans son comlink et d’inviter le Grand Moff à la suivre. Le Moff de l’Ascendance les attend et elle sait très bien qu’une autre personne va vouloir s’entretenir avec Marcus Scipio. Le bureau de l’ancien gouverneur a été sécurisé pour une transmission toute spéciale…
« Grand Moff, permettez-moi de vous présenter le directeur des renseignements chiss. En dehors de l’Impératrice et de certains membres triés sur le volet de notre gouvernement, personne n’a le privilège de lui parler en face à face. Il a insisté pour vous contacter via hologramme. Vous comprendrez sans mal l’importance du secret, tant pour l’Imperial Intelligence que les renseignements chiss. »
Le directeur des renseignements chiss. Celui qui tire véritablement les ficelles de Silenda, celui derrière son infiltration de l’Empire et de l’Imperial Intelligence. Naturellement, personne ne le sait car là est toute la beauté de cette opération basée sur la durée. Si Marcus Scipio trouvait que Silenda pouvait avoir un air sévère, le directeur des renseignements chiss pourrait faire frissonner un bloc de glace. Il informe le grand moff de son soulagement face à cette situation des plus désagréables et que le gouvernement chiss est au courant du complot. Il assurer l’important personnage de sa pleine et entière collaboration, ce qui étonne considérant qu’il passe par Marcus et non par l’Impératrice. Qui aurait pu croire qu’une tentative d’assassinat aurait pu contribuer à resserrer les liens entre une des espèces les plus méfiantes de la galaxie et leurs alliés plus ou moins imposés?
« Grand Moff, le directeur des renseignements chiss aimerait discuter avec vous d’un projet. Assigner au moff de l’Ascendace quelques agents des renseignements chiss en remplacement de certains de ses gardes du corps. Il propose cette mesure comme une main tendue vers une meilleure collaboration entre nos services d’espionnage et de contre-espionnage. Il voudrait votre avis avant de soumettre ce projet à l’Impératrice. »
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Dans une lutte sur deux fronts différents, l'Empire ne pouvait se permettre d'avoir des dissensions internes. Certes, tous les régimes avaient leurs fragilités, mais les guerres transformaient ces fragilités en failles béantes dans le système. Le devoir de tout fonctionnaire impérial et surtout celui du premier d'entre eux, c'était de les colmater. Et je comptais bien m'y atteler le plus sérieusement du monde. Il fallait éviter le chaos si l'on voulait assainir le système. Il fallait des bases puissantes et immuables. Cette secte menaçait les bases même de l'Empire des Fel qui n'avait plus rien à voir avec celui de Palpatine. J'étais un politicien aguerri et un physionomiste relativement talentueux et malgré le visage apparemment impassible de l'agent Silenda, je discernai dans son regard quelque chose comme un questionnement, un fait qui lui échappait. Il était vrai que ce culte devait avoir reçu des financements extérieurs, sans cela il ne serait jamais parvenu aussi loin. Mais la question était précisément qui apportait son soutien à ces fanatiques. Ce n'était pas mon travail de découvrir qui mais lorsque j'aurai cette information précieuse, je saurai la mettre à profit. Il fallait seulement attendre que les Services Secrets fassent leur part du travail. Et ils pouvaient être sûrs que je suivrai le dossier avec la plus grande attention. Mes doutes sur Silenda n'enlevait rien au fait que son talent était primordial pour démêler les écheveaux de l'affaire. Quant à mon blanc-sein, je ne comptais pas le donner aussi facilement. La Chiss appela un agent par holocom et me fit signe de la suivre. Je marquai un dernier regard vers le Chagrien que l'on avait interrogé puis sorti en compagnie de la jeune femme.
Nous arrivâmes dans les appartements du gouverneur fraîchement destitué et je vis au milieu de la pièce un système holocom. Je ne suis pas surpris de voir apparaître la silhouette bleutée et grésillante du Directeur des Renseignements Chiss. Je savais qu'au vue de l'importance de l'affaire, l'Ascendance ne resterait pas longtemps en-dehors de ça. Toutefois, je n'aimais pas qu'un agent de l'Intelligence Service Impérial ait des contacts avec les Renseignements Chiss. Légalement, elle n'était plus sous sa juridiction. Mais je décidais de reporter cette affaire à un autre moment. J'arborai un léger sourire afin de converser avec le Chiss, intéressé. Celui-ci ne me le rendit pas mais je m'attendais à cela.
- Bonjour, Monsieur le Directeur. Ma voix n'était pas cordiale mais plutôt agacée. Je suis étonné de vous voir ici, je pensais cette enquête uniquement dans les mains de l'Intelligence Service. Je ne pensais pas que les alliances permettaient la porosité des informations entre Services Secrets. A moins que l'Ascendance ne veuille s'intégrer définitivement à notre glorieux Empire ?
J'étais évidemment sarcastique, je connaissais la fierté des Chiss. Mais je n'aimais pas la manière dont ils s’immisçaient si impétueusement dans les affaires internes de l'Empire. Je me permettais là une pique diplomatique parce que je savais que je n'étais pas en face des Aristocra, réels détenteurs du pouvoir politique. De toute façon, l'Ascendance ne pouvait tenir sur le long terme sans l'aide de l'Empire. Surtout si les plans que j'avais conçu pour la République parvenaient à leur terme. L'agent Silenda exposa d'office la proposition que l'Ascendance faisait à ma personne c'est-à-dire le représentant de l'Empire pour ce jour. Elle tentait sûrement de faire passer cela comme une main tendue diplomatique. Mais la manœuvre était grossière. Je ne pouvais accepter que des agents rattachés à l'Ascendance soient chargés de la sécurité d'un haut-fonctionnaire impérial, en l’occurrence le Moff de l'Ascendance. Malgré sa nature de Chiss, il restait un serviteur de l'Empire et il devait être protégé par des hommes d'une loyauté à toute épreuve. Mais en politique, il fallait savoir faire des concessions. Je ne pouvais délivrer un tel message devant cette main tendue, aussi douteuse soit-elle. La négociation politique allait commencer et je ne pouvais perdre car j'étais en position de force. Le danger de la secte était largement écarté et j'avais les mains libres pour poser mes conditions. Je choisis un ton plus calme mais ferme pour donner ma réponse.
- Je comprends vos préoccupations, Directeur, cependant l'Empire ne pourrait tolérer une telle intrusion dans sa souveraineté. La sécurité des hauts-fonctionnaires impériaux ne peut être assurée que par des impériaux. Cependant j'apprécie le geste de rapprochement et je vous propose la chose suivante : quelques agents de vos services assureront la sécurité du Moff mais ils seront supervisés par un officier impérial. Je m'entretiendrais avec le Moff de l'Intelligence Service pour définir lequel. J'informerai moi-même l'Impératrice de cette proposition afin qu'elle puisse elle aussi donner son avis sur la question. Mais ne passez pas outre-moi ou le Moff du Corps Diplomatique, ou je m'assurerais que cette proposition sera rejetée par le Conseil sans examen.
Nous arrivâmes dans les appartements du gouverneur fraîchement destitué et je vis au milieu de la pièce un système holocom. Je ne suis pas surpris de voir apparaître la silhouette bleutée et grésillante du Directeur des Renseignements Chiss. Je savais qu'au vue de l'importance de l'affaire, l'Ascendance ne resterait pas longtemps en-dehors de ça. Toutefois, je n'aimais pas qu'un agent de l'Intelligence Service Impérial ait des contacts avec les Renseignements Chiss. Légalement, elle n'était plus sous sa juridiction. Mais je décidais de reporter cette affaire à un autre moment. J'arborai un léger sourire afin de converser avec le Chiss, intéressé. Celui-ci ne me le rendit pas mais je m'attendais à cela.
- Bonjour, Monsieur le Directeur. Ma voix n'était pas cordiale mais plutôt agacée. Je suis étonné de vous voir ici, je pensais cette enquête uniquement dans les mains de l'Intelligence Service. Je ne pensais pas que les alliances permettaient la porosité des informations entre Services Secrets. A moins que l'Ascendance ne veuille s'intégrer définitivement à notre glorieux Empire ?
J'étais évidemment sarcastique, je connaissais la fierté des Chiss. Mais je n'aimais pas la manière dont ils s’immisçaient si impétueusement dans les affaires internes de l'Empire. Je me permettais là une pique diplomatique parce que je savais que je n'étais pas en face des Aristocra, réels détenteurs du pouvoir politique. De toute façon, l'Ascendance ne pouvait tenir sur le long terme sans l'aide de l'Empire. Surtout si les plans que j'avais conçu pour la République parvenaient à leur terme. L'agent Silenda exposa d'office la proposition que l'Ascendance faisait à ma personne c'est-à-dire le représentant de l'Empire pour ce jour. Elle tentait sûrement de faire passer cela comme une main tendue diplomatique. Mais la manœuvre était grossière. Je ne pouvais accepter que des agents rattachés à l'Ascendance soient chargés de la sécurité d'un haut-fonctionnaire impérial, en l’occurrence le Moff de l'Ascendance. Malgré sa nature de Chiss, il restait un serviteur de l'Empire et il devait être protégé par des hommes d'une loyauté à toute épreuve. Mais en politique, il fallait savoir faire des concessions. Je ne pouvais délivrer un tel message devant cette main tendue, aussi douteuse soit-elle. La négociation politique allait commencer et je ne pouvais perdre car j'étais en position de force. Le danger de la secte était largement écarté et j'avais les mains libres pour poser mes conditions. Je choisis un ton plus calme mais ferme pour donner ma réponse.
- Je comprends vos préoccupations, Directeur, cependant l'Empire ne pourrait tolérer une telle intrusion dans sa souveraineté. La sécurité des hauts-fonctionnaires impériaux ne peut être assurée que par des impériaux. Cependant j'apprécie le geste de rapprochement et je vous propose la chose suivante : quelques agents de vos services assureront la sécurité du Moff mais ils seront supervisés par un officier impérial. Je m'entretiendrais avec le Moff de l'Intelligence Service pour définir lequel. J'informerai moi-même l'Impératrice de cette proposition afin qu'elle puisse elle aussi donner son avis sur la question. Mais ne passez pas outre-moi ou le Moff du Corps Diplomatique, ou je m'assurerais que cette proposition sera rejetée par le Conseil sans examen.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Pour Silenda, aucune surprise. Elle avait averti celui qui véritablement tire ses ficelles. Ceci dit, elle est Commandant des renseignements chiss et de l’Imperial Intelligence. Pas directeur ou Moff. En conséquence de quoi, certaines décisions sont prises malgré ses recommandations et les décisionnaires en question doivent vivre avec les conséquences. Elle a pu étudier Marcus Scipio. Il a été politicien, il l’est encore d’ailleurs. Et avant toute chose, c’est un impérial. Jamais il ne va réellement reconnaitre la valeur intrinsèque de l’Ascendance. Cette main tendue ne sera pas interprétée comme son supérieur semblait le laisser entendre. Peut-être est-ce là aussi une partie de ses plans, de ses projets. Donner l’impression de faire un mouvement désavantageux sur l’échiquier. Ce n’est pas à Silenda de questionner ses supérieurs.
Tout bon Chiss le sait d’ailleurs. Elle se contente d’assister à l’échange, impassible. Et que ce soit elle ou le directeur des renseignements chiss, les deux ne laissent absolument rien entrevoir quant à leur ressenti. Quand le directeur reprend la parole, de ce ton froid qui caractérise son espèce, il ne se gêne pas pour envoyer sa propre pique, à l’attention de Silenda comme quoi il parle en son nom et celui de son gouvernement et qu’il fait grâce de sa présence à cette dernière uniquement parce qu’elle a sauvé la vie du Moff. Plus encore, il ne se gêne pas pour exprimer son mépris pour une Chiss qui a choisi de servir l’Empire plutôt que son peuple. Le Grand Moff est plus qu’au fait de la mentalité des Chiss face à ceux qui quittent l’Ascendance. D’ailleurs, il demande à ce qu’elle quitte la pièce. Un test. Évidemment. Et un qui risque d’être extrêmement révélateur d’ailleurs.
Si Silenda quitte la pièce, cela veut dire qu’elle se subordonne encore à son gouvernement d’origine. Si elle attend un ordre du Grand Moff, elle creuse en un sens un peu plus sa propre tombe. Elle s’expose davantage comme la traitresse que les siens perçoivent d’elle. Évidemment, tout ceci est en fait une mise en scène des plus élaborées. Comme mentionné précédemment, le Grand Moff a été étudié sous tous ses angles tant par l’Imperial Intelligence que par le Renseignements Chiss. Jusqu’où Marcus Scipio va-t-il tenter de pousser un avantage, de profiter de ce dernier? C’est ce qui sera déterminé dans les minutes à venir. Est-ce qu’il va congédier Silenda pour faire un geste diplomatique ou va-t-il lui dire de rester pour montrer que l’Empire n’en est pas forcément un de concessions? Rien avec les Chiss ne se fait sans agenda caché.
Indépendamment du choix du Grand Moff, le directeur des Renseignements Chiss informe Marcus que c’est une proposition envisageable mais que s’il veut en référer à l’Impératrice, il en réfèrera au pouvoir politique sur Csilla et qu’en conséquence de quoi, qu’il passe par lui ou par l’Aristocra s’il ne veut pas que ce geste de collaboration connaisse une fin extrêmement prématurée. Chacun joue des muscles pour montrer son importance. Son influence. L’Empire peut bien prétendre qu’elle aurait pu tenir sans l’Ascendance, il est bien connu que ce n’est que très partiellement vrai. Et les Chiss détenteurs du pouvoir le savent très bien. Chose certaine, pour celle qui arbore l’uniforme de l’Empire, se retrouver entre deux personnages aussi importants, à servir en un sens d’appât ou de sacrifice n’est pas des plus agréables.
En même temps, sa position hiérarchique lui permet beaucoup… Mais pas tout. Et elle n’est pas prête de l’oublier.
Tout bon Chiss le sait d’ailleurs. Elle se contente d’assister à l’échange, impassible. Et que ce soit elle ou le directeur des renseignements chiss, les deux ne laissent absolument rien entrevoir quant à leur ressenti. Quand le directeur reprend la parole, de ce ton froid qui caractérise son espèce, il ne se gêne pas pour envoyer sa propre pique, à l’attention de Silenda comme quoi il parle en son nom et celui de son gouvernement et qu’il fait grâce de sa présence à cette dernière uniquement parce qu’elle a sauvé la vie du Moff. Plus encore, il ne se gêne pas pour exprimer son mépris pour une Chiss qui a choisi de servir l’Empire plutôt que son peuple. Le Grand Moff est plus qu’au fait de la mentalité des Chiss face à ceux qui quittent l’Ascendance. D’ailleurs, il demande à ce qu’elle quitte la pièce. Un test. Évidemment. Et un qui risque d’être extrêmement révélateur d’ailleurs.
Si Silenda quitte la pièce, cela veut dire qu’elle se subordonne encore à son gouvernement d’origine. Si elle attend un ordre du Grand Moff, elle creuse en un sens un peu plus sa propre tombe. Elle s’expose davantage comme la traitresse que les siens perçoivent d’elle. Évidemment, tout ceci est en fait une mise en scène des plus élaborées. Comme mentionné précédemment, le Grand Moff a été étudié sous tous ses angles tant par l’Imperial Intelligence que par le Renseignements Chiss. Jusqu’où Marcus Scipio va-t-il tenter de pousser un avantage, de profiter de ce dernier? C’est ce qui sera déterminé dans les minutes à venir. Est-ce qu’il va congédier Silenda pour faire un geste diplomatique ou va-t-il lui dire de rester pour montrer que l’Empire n’en est pas forcément un de concessions? Rien avec les Chiss ne se fait sans agenda caché.
Indépendamment du choix du Grand Moff, le directeur des Renseignements Chiss informe Marcus que c’est une proposition envisageable mais que s’il veut en référer à l’Impératrice, il en réfèrera au pouvoir politique sur Csilla et qu’en conséquence de quoi, qu’il passe par lui ou par l’Aristocra s’il ne veut pas que ce geste de collaboration connaisse une fin extrêmement prématurée. Chacun joue des muscles pour montrer son importance. Son influence. L’Empire peut bien prétendre qu’elle aurait pu tenir sans l’Ascendance, il est bien connu que ce n’est que très partiellement vrai. Et les Chiss détenteurs du pouvoir le savent très bien. Chose certaine, pour celle qui arbore l’uniforme de l’Empire, se retrouver entre deux personnages aussi importants, à servir en un sens d’appât ou de sacrifice n’est pas des plus agréables.
En même temps, sa position hiérarchique lui permet beaucoup… Mais pas tout. Et elle n’est pas prête de l’oublier.
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
- InvitéInvité
Re: Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Dim 20 Jan - 14:48
L'ambiance était assez tendue dans la pièce, comme elle l'était dans beaucoup de négociations entre Etats. Les relations politiques entre l'Empire et l'Ascendance n'avaient pas toujours été au beau fixe contrairement à ce que beaucoup pensaient et les deux puissances, bien que souvent alliées, l'étaient souvent par circonstance. Depuis quelques années, la rupture se dessinait peu à peu avec le gain de puissance et de territoire qu'avait connu l'Ascendance. Si l'Histoire avait parfois fait d'elle un simple protectorat, aujourd'hui la situation se renversait. Mais il y avait au moins une chose dont j'étais sûr, c'était que si l'Empire et l'Ascendance rompaient leur relation, ils tomberaient l'un après l'autre. La dynastie Fel ne résisterait pas aux assauts répétés de deux superpuissances galactiques sans l'aide des Chiss, tout comme l'Ascendance perdrait rapidement la bonne dynamique qu'elle avait prise si l'Empire ne lui portait plus assistance. Finalement, nous étions toujours dans cette alliance de nécessité de sorte qu'il n'était pas besoin de prendre des pincettes avec les Renseignements Chiss. Cette réunion se faisait strictement à huis-clos et l'on pouvait s'exprimer librement sans parler de crise diplomatique. Quoi qu'il en était, ce n'était pas parce que l'Empire avait besoin de l'Ascendance qu'il fallait qu'il s'abaisse devant elle. Voilà au moins une vision que je partageai avec l'Impératrice : l'indépendance, la force et l'autorité de l'Empire ne devait surtout pas être abandonnés. Car c'était ce qui avait le plus de poids lors de négociations. Et les négociations étaient précisément ce que j'avais commencer à entreprendre depuis quelques semaines. Personne n'en savait rien, mais je travaillais à la fin d'une crise qui minait le peuple et l'Empire.
Le Directeur des Renseignements Chiss exigea que l'agent Silenda sortit de la pièce. Cela atténua mes soupçons, il semblait sincère dans sa haine de celle qu'il semblait considérer comme une traîtresse. Je n'étais plus trop sûr de ce que je pensais à propos de Silenda mais il était hors-de-question qu'elle n'assista pas à l'entrevue : j'avais bien compris qu'elle était en quelque sorte le numéro deux officieux des Renseignements Impériaux. La faire sortir n'aurait pas été une main tendue diplomatique (le Directeur était tout sauf un diplomate) mais plutôt un aveu de faiblesse. D'un signe de la main, je signifiai à Silenda qu'elle devait demeurer dans la pièce. Si le Directeur était sincère et que Silenda restait, elle romprait définitivement son lien avec l'Ascendance ce qui n'était pas sans me plaire. Si elle sortait malgré mon ordre, elle rompait avec l'Empire. Au fond tout cela m'intéressait grandement, comment chaque geste, chaque mot pouvait avoir une conséquence irréversible sur le cours des choses. Mes années au sein du Service Diplomatique me revinrent en mémoire et une vague mélancolie passa dans mon âme. Mais je repris rapidement la parole afin de continuer les négociations avec le Chiss.
- Dans ce cas nous avons la même vision des choses, Directeur, et j'en suis ravi. Si cela vous agrée, j'enverrai le Moff du Corps Diplomatique et peut-être que l'Impératrice y joindra un légat pour discuter de tout cela avec les Aristocra sur Csilla. Je vous recontacterai dans les prochaines semaines afin d'organiser cette rencontre.
Il n'était nul besoin d'en dire plus, les choses étaient fixées. D'ailleurs, j'avais du travail ailleurs et cette planète désolée avait déjà mobilisée beaucoup de mon temps simplement pour assurer ma propre sécurité. Certes, un dangereux groupe terroriste avait été partiellement démantelé, mais des problématiques plus grandes encore attendaient le Conseil et la Maison Impériale dont j'étais le serviteur dévoué. Je n'avais pas été élu pour me sauver mais pour porter l'Empire vers la paix et la stabilité. Offrir au peuple les espérances qu'il attendait. Je fis part au Directeur du fait que d'autres affaires m'attendaient autre part afin de mettre fin à la discussion. J'attendis toutefois qu'il coupa lui-même l'holocommunicateur et inclinait rapidement la tête en guise de salut. Puis, je me tournai vers l'agent Silenda. Tout cela avait été son oeuvre finalement, et je ne ferai que récolter les fruits de son travail. Mais après tout, n'étais-ce pas là la fonction même de tous Services Secrets ? Servir dans l'ombre ? Ma voix reprit un ton calme et quelque peu enjoué.
- Et bien, agent Silenda, des remerciements s'imposent. Vous avez peut-être évité une crise majeure dans l'Empire. Toutefois, le travail n'est pas fini tant que les commanditaires de la secte n'auront pas été trouvés. Je sais que vous ferez le nécessaire et vous avez d'ailleurs carte blanche. Je n'attends plus de rapports directs maintenant que ma vie n'est plus directement en danger. Faites au mieux, et faites le vite.
Tranquillement, suivi de près par mes shadowtroopers, je sortis de la salle afin de me diriger vers la plateforme de décollage où se trouvait ma navette. Je jetais un dernier regard sur le petit monde qui avait tant connu d'événements en une journée que pendant les dix dernières années. Un sourire anima mon visage, celui du travail bien mené et du danger écarté. Je montais finalement dans le vaisseau qui s'éleva lentement et disparut dans la voûte céleste dans un vrombissement de moteurs.
Le Directeur des Renseignements Chiss exigea que l'agent Silenda sortit de la pièce. Cela atténua mes soupçons, il semblait sincère dans sa haine de celle qu'il semblait considérer comme une traîtresse. Je n'étais plus trop sûr de ce que je pensais à propos de Silenda mais il était hors-de-question qu'elle n'assista pas à l'entrevue : j'avais bien compris qu'elle était en quelque sorte le numéro deux officieux des Renseignements Impériaux. La faire sortir n'aurait pas été une main tendue diplomatique (le Directeur était tout sauf un diplomate) mais plutôt un aveu de faiblesse. D'un signe de la main, je signifiai à Silenda qu'elle devait demeurer dans la pièce. Si le Directeur était sincère et que Silenda restait, elle romprait définitivement son lien avec l'Ascendance ce qui n'était pas sans me plaire. Si elle sortait malgré mon ordre, elle rompait avec l'Empire. Au fond tout cela m'intéressait grandement, comment chaque geste, chaque mot pouvait avoir une conséquence irréversible sur le cours des choses. Mes années au sein du Service Diplomatique me revinrent en mémoire et une vague mélancolie passa dans mon âme. Mais je repris rapidement la parole afin de continuer les négociations avec le Chiss.
- Dans ce cas nous avons la même vision des choses, Directeur, et j'en suis ravi. Si cela vous agrée, j'enverrai le Moff du Corps Diplomatique et peut-être que l'Impératrice y joindra un légat pour discuter de tout cela avec les Aristocra sur Csilla. Je vous recontacterai dans les prochaines semaines afin d'organiser cette rencontre.
Il n'était nul besoin d'en dire plus, les choses étaient fixées. D'ailleurs, j'avais du travail ailleurs et cette planète désolée avait déjà mobilisée beaucoup de mon temps simplement pour assurer ma propre sécurité. Certes, un dangereux groupe terroriste avait été partiellement démantelé, mais des problématiques plus grandes encore attendaient le Conseil et la Maison Impériale dont j'étais le serviteur dévoué. Je n'avais pas été élu pour me sauver mais pour porter l'Empire vers la paix et la stabilité. Offrir au peuple les espérances qu'il attendait. Je fis part au Directeur du fait que d'autres affaires m'attendaient autre part afin de mettre fin à la discussion. J'attendis toutefois qu'il coupa lui-même l'holocommunicateur et inclinait rapidement la tête en guise de salut. Puis, je me tournai vers l'agent Silenda. Tout cela avait été son oeuvre finalement, et je ne ferai que récolter les fruits de son travail. Mais après tout, n'étais-ce pas là la fonction même de tous Services Secrets ? Servir dans l'ombre ? Ma voix reprit un ton calme et quelque peu enjoué.
- Et bien, agent Silenda, des remerciements s'imposent. Vous avez peut-être évité une crise majeure dans l'Empire. Toutefois, le travail n'est pas fini tant que les commanditaires de la secte n'auront pas été trouvés. Je sais que vous ferez le nécessaire et vous avez d'ailleurs carte blanche. Je n'attends plus de rapports directs maintenant que ma vie n'est plus directement en danger. Faites au mieux, et faites le vite.
Tranquillement, suivi de près par mes shadowtroopers, je sortis de la salle afin de me diriger vers la plateforme de décollage où se trouvait ma navette. Je jetais un dernier regard sur le petit monde qui avait tant connu d'événements en une journée que pendant les dix dernières années. Un sourire anima mon visage, celui du travail bien mené et du danger écarté. Je montais finalement dans le vaisseau qui s'éleva lentement et disparut dans la voûte céleste dans un vrombissement de moteurs.
- SilendaCommandant de l'Imperial Intelligence
Commandant des Renseignements Chiss
Re: Pragmatisme Chiss et Résilience Humaine (PV Marcus Scipio) (Terminé)
Lun 21 Jan - 14:58
Les événements actuels avaient permis de dresser un portait des plus intéressants sur Marcus. Sa force de caractère, ses convictions, son habileté à user des armes de la politique pour faire avancer son agenda et celui de l’Empire. Sa « confrontation » avec le directeur des renseignements de sa patrie était un autre excellent exemple de son adresse dans une arène moins mortelle sur le plan physique mais pouvant mener à la mort de dizaine de milliers de personnes. Aux yeux de Silenda, c’était toujours plus intéressant à observer que n’importe quelle bataille spatiale ou terrestre. Les vraies décisions se prenaient souvent en petit comité et les répercussions, elles, étaient catastrophiques pour une multitude de personnes. Et elle, en bonne agente de l’ombre, jouait à ce jeu avec ses propres pièces et ses propres règles. Ainsi soit-il, en somme.
De faire croire à Marcus qu’un membre important des hautes fonctions chiss puisse avoir autant de haine et de mépris envers elle avait été un risque savamment calculé. Ne pas trop en faire, juste assez pour que ce soit convaincant. En même temps, la chose n’avait pas été très difficile. Le directeur des renseignements n’avait pas un grand amour pour ceux qui abandonnaient l’Ascendance et distiller ce dédain pour le transposer dans le présent « débat » n’avait pas été très difficile. Silenda, comme il avait été entendu, obéirait aux ordres de Marcus, prouvant de ce fait sa loyauté à l’Empire. Pour protéger l’Ascendance, bien peu de choses auraient pu faire hésiter la Chiss, certainement pas de se faire ainsi dénigrer par celui qui en réalité tirait ses ficelles. La conversation se termina par une « victoire » du Grand Moff et Silenda su qu’elle avait accompli avec brio son objectif.
Bien évidemment, la suite s’avérait plus intéressante car si Marcus suspectait quelque chose, il n’en laissa rien paraitre et Silenda était fort douée pour lire les réactions des gens. Cette opération se terminait sur une note positive, très positive même et il était bien certain qu’entrer dans les bonnes grâces d’un des plus influents personnages de l’Empire ferait avancer de façon appréciable le principal objectif de sa mission d’infiltration. Elle donna à l’influent personnage toutes les garanties qui étaient attendues d’elle, avec tout l’enthousiasme et le zèle qu’on lui connaissait. Elle s’occuperait avec plaisir de cette enquête et elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour écraser définitivement ces insectes qui osaient attaquer un titan comme l’Empire et par extension l’Ascendance. Il était temps pour et un et l’autre de retourner à ses occupations principales.
Silenda attendit que le Grand Moff parte en premier avant de quitter, prétextant vouloir s’assurer que le transfert des conspirateurs capturés se fasse par du personnel de l’Imperial Intelligence. Pour une affaire comme celle-ci, elle ne ferait certainement pas confiance à quelque autre corps armé de l’Empire pour rapatrier ses prochains… Invités. En général, un long séjour avec les interrogateurs des renseignements impériaux déliait même les langues les plus coriaces. Et il était clair que ceux-là auraient beaucoup à raconter avec la bonne motivation. Tant de substance dans l’arsenal de l’Imperial Intelligence pouvait être utilisé pour inciter les gens à parler, souvent sans avoir recours à la violence… Elle voyait toute l’affaire comme elle voyait la plupart des problèmes : comme un jeu. Chaque joueur bouge ses pièces et parfois, les règles sont contournées pour conserver l’avantage.
Tricher? Pourquoi pas. Gloire à l’Empire, après tout… Et à l’Ascendance…
De faire croire à Marcus qu’un membre important des hautes fonctions chiss puisse avoir autant de haine et de mépris envers elle avait été un risque savamment calculé. Ne pas trop en faire, juste assez pour que ce soit convaincant. En même temps, la chose n’avait pas été très difficile. Le directeur des renseignements n’avait pas un grand amour pour ceux qui abandonnaient l’Ascendance et distiller ce dédain pour le transposer dans le présent « débat » n’avait pas été très difficile. Silenda, comme il avait été entendu, obéirait aux ordres de Marcus, prouvant de ce fait sa loyauté à l’Empire. Pour protéger l’Ascendance, bien peu de choses auraient pu faire hésiter la Chiss, certainement pas de se faire ainsi dénigrer par celui qui en réalité tirait ses ficelles. La conversation se termina par une « victoire » du Grand Moff et Silenda su qu’elle avait accompli avec brio son objectif.
Bien évidemment, la suite s’avérait plus intéressante car si Marcus suspectait quelque chose, il n’en laissa rien paraitre et Silenda était fort douée pour lire les réactions des gens. Cette opération se terminait sur une note positive, très positive même et il était bien certain qu’entrer dans les bonnes grâces d’un des plus influents personnages de l’Empire ferait avancer de façon appréciable le principal objectif de sa mission d’infiltration. Elle donna à l’influent personnage toutes les garanties qui étaient attendues d’elle, avec tout l’enthousiasme et le zèle qu’on lui connaissait. Elle s’occuperait avec plaisir de cette enquête et elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour écraser définitivement ces insectes qui osaient attaquer un titan comme l’Empire et par extension l’Ascendance. Il était temps pour et un et l’autre de retourner à ses occupations principales.
Silenda attendit que le Grand Moff parte en premier avant de quitter, prétextant vouloir s’assurer que le transfert des conspirateurs capturés se fasse par du personnel de l’Imperial Intelligence. Pour une affaire comme celle-ci, elle ne ferait certainement pas confiance à quelque autre corps armé de l’Empire pour rapatrier ses prochains… Invités. En général, un long séjour avec les interrogateurs des renseignements impériaux déliait même les langues les plus coriaces. Et il était clair que ceux-là auraient beaucoup à raconter avec la bonne motivation. Tant de substance dans l’arsenal de l’Imperial Intelligence pouvait être utilisé pour inciter les gens à parler, souvent sans avoir recours à la violence… Elle voyait toute l’affaire comme elle voyait la plupart des problèmes : comme un jeu. Chaque joueur bouge ses pièces et parfois, les règles sont contournées pour conserver l’avantage.
Tricher? Pourquoi pas. Gloire à l’Empire, après tout… Et à l’Ascendance…
"Ne me pose pas de question et je ne te dirai pas de mensonge."
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- L'Ascendance Chiss
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